vendredi 6 janvier 2012

Dimitri (3ème partie)

J'étais endolori et attaché. Je me tortillais au sol tout habillé tandis que mes geôliers me donnaient des coups de pieds. Yvan avait posé sa basket sur ma tête aussi ma joue se râpait contre le ciment du garage. Je recevais des mollards, des insultes en russe. Je croyais avoir tout subi avec mon Maître mais je ne me doutais pas qu'il allait m'avilir encore plus et que j'allais le supporter. Yvan me releva.
- Gémis pas ! Soit un mec putain !
Dimitri me détacha :
- Fous-toi à poil. Tu gardes juste tes chaussettes c'est plus humiliant. 
Je m'exécutais. J'avais eu à faire ça un grand nombre de fois et me retrouver nu au milieu de mecs habillés ne me faisait plus rien. En un clin d'oeil j'avais enlevé tee-shirt, pantalon et slip. Je me mis automatiquement à genoux les mains sur la tête. Zlavko et Yvan échangèrent un clin d'oeil complice. Dimitri m'attacha et je dus baisser la tête sur le sol.  Je les entendis s'éloigner. Je n'osais pas bouger. Yvan pouvait se montrer très dur. Ils étaient dans un autre coin du garage. Ils parlaient en russe mais à voix basse ce qui augmenta mon angoisse. Je me souviens avoir transpiré. Je sentais la sueur couler le long de mes tempes. Je ne savais pas ce qu'ils allaient faire de moi et je faisais confiance à Yvan pour être inventif. J'étais conscient que la punition allait être marquante au propre comme au figuré. Je les entendis se rapprocher. Leurs pas sur le sol me font tressaillir. Yvan commence à s'adresser à moi :
- On a décidé ce qu'on allait te faire. Tu es prêt à te dépasser ?
Je ne répondis pas. Je reçus un coup de pied dans les fesses.
- Je t'ai posé une question.
- Oui...
- Bien. Nous allons t'installer pour que tu sois frappé. Chacun d'entre nous choisira son instrument et le nombre de coups que tu devras recevoir. Après, pour nous remercier, tu nous suceras en t'appliquant. Ok ?
-...oui...
Je sentis des mains sur moi et on me décolla du sol. J'avais les yeux bandés et je ne voyais absolument rien. Je ne me débattis pas. Prenant sur moi et serrant les dents. Je savais qu'Yvan et ses copains ne me feraient pas de cadeau. Je fus attaché face au mur. On me mit des menottes en cuir reliées à une corde. La position était très inconfortable. Je sentis qu'on m'enlevait le bandeau que j'avais sur les yeux. J'étais si près du mur que si j'avançais un tant soit peu, je me râpais le visage. Je n'osais pas me retourner pour voir mes tourmenteurs. Je me suis senti très petit. Il faut dire que, si Dimitri était de taille moyenne, Slavko et Yvan étaient de grands costauds. Mon Maître ouvrit le bal. Il avait choisi un fouet à une lanière. Pour ceux qui ont essayé, c'est un instrument très douloureux.
- Je vais m'occuper de ton dos, Dimitri te fera rougir les fesses à la badine et Zlavko avisera sur la suite des coups à te donner. Tu es prêt ?
-...oui...
- Je ne te donne pas un nombre de coups comme ça tu auras la surprise. Fais-moi honneur devant mes invités sinon je vais être très en colère.
Il n'avait pas terminé de parler que j'entendis le fouet siffler dans l'air et que je ressentis une violente douleur sur le côté du corps. Je ne pus m'empêcher de lâcher un cri.
- T'es pas très courageux, tu vas pas commencer à gueuler au premier coup. Tu ne manques quand même pas d'entraînement.

J'entendis les autres se marrer lorsque mon dos se zébra. Je n'avais pas eu le temps de reprendre ma respiration donc je toussait un peu. J'encaissais les deux coups suivants sans hurler mais les larmes coulaient le long de mes yeux. Yvan me faisait très mal et il le savait bien. Je reçus les autres coups sans trop broncher mais le dernier fut dur. Je ne sais pas combien de fois Yvan m'avait frappé mais j'ai hurlé. Mon corps était très endolori. J'avais l'impression que ma peau était déchirée. En fait les zébrures allaient passer au bout de quelques jours. Je pleurais à chaudes larmes quand les deux autres me libérèrent. Dimitri me regarda :

- Tu ne supportes pas mal. Tu pourrais presque être en compétition avec mon esclave personnel.
- Tu as eu un compliment. Tu pourrais répondre, m'invectiva Yvan.
-... merci... Maître Dimitri...
- Ah c'est quand même mieux. Alors tu vas lui faire quoi ?
- On va l'attacher et il recevra 20 coups sur les fesses et les cuisses.
Ils se saisirent de moi et m'attachèrent de manière à faire ressortir mes fesses pour la punition. Je transpirais. J'avais peur. Les gifles de Dimitri étaient déjà dures à supporter, je me demandais comment j'allais encaisser la punition. Slavko qui parlait toujours beaucoup, ne disait rien. Il servait d'homme de main. 
- Avant ta punition, tu vas sucer un peu Yvan pour le remercier.
Mon Maître vint se planter devant moi et sortit sa queue. Je la pris dans ma bouche. Il bandait très dur. Son odeur renforcée par la transpiration occasionnée par l'effort me grisa et je commençais à être excité. Il se fit sucer un moment puis relâcha ma tête. 
- Tu vas recevoir 20 coups maintenant. Tu vas les compter. Si tu te trompes, Dimitri recommence à zéro.
Je connaissais cet exercice, je l'avais déjà pratiqué et je m'en sortais toujours très bien. A cette époque-là, j'étais vraiment endurant mais je redoutais la force des muscles secs du Russe. Je reçus le premier coup.
- Un... deux... trois... quatre...
Je gémissais mais ne hurlais pas. 
- Cinq... six... sept...huit...aaah...
C'était très difficile. Dimitri, qui avait commencé doucement, tapait de plus en plus fort. Je supportais. Le côté progressif dénotait chez lui une expérience incroyable. Plus on y va progressivement et plus on peut frapper longtemps. Le soumis supporte mieux.
- Neuf... dix... onze... douze... treize...quatorze...
Je me concentrais pour ne pas me tromper et ne pas repartir à zéro. J'avais mal mais j'encaissais. Dimitri était concentré mais Zlavko et Yvan discutaient à voix basse. D'un coup d'oeil, je vis qu'ils s'étaient déshabillés.
- Quinze... seize... dix-sept...dix-huit...aaaah...dix-neuf...
Je pleurais à nouveau. C'était insupportable mais j'étais attaché et je ne pouvais pas bouger beaucoup. Le réflexe était terrible. Si j'avais pu, je me serais sauvé malgré moi. Bizarrement, la douleur me faisait bander. J'étais partagé lorsque je reçus le premier coup entre l'excitation et la volonté que ça se termine. Je pleurais et bandais à la fois.
- Vingt.... aaaahhhh....
Je haletais. Je pleurais fort. De véritables sanglots. 
Dimitri s'approcha de moi et baissa son pantalon de survêtement.
- Allez, remercie-moi. Suce.
Je m'exécutais. Il avait des poils blonds comme les biens. Je repris immédiatement mes esprits et me fis un devoir de le sucer le mieux possible. Je pleurais. Zlavko arriva pour se faire sucer aussi.
- Si tu te débrouilles bien, je ne te punirais pas aujourd'hui mais il faut que tu me fasse jouir. 
Je me mis à sucer les trois queues alternativement. J'avais une vraie envie maintenant. Tout à coup, Slavko éjacula sur mon visage et dans mes cheveux. Dans le même temps, Dimitri me doigta et me sodomisa dans la foulée en m'arrachant un cri.
- Tu peux toujours gueuler, personne ne t'entendra. 
Je sentis les va-et-viens dans mon cul. C'était super excitant et je prenais du plaisir tandis que je suçais Yvan. Le sperme de Slavko (qui était en train de se rhabiller) coulait sur mon visage et mon dos. Je haletais. Je transpirais encore. Rarement, je m'étais autant détendu après une punition. Je pris le sperme d'Yvan dans la bouche. Peu après, Dimitri se retira, ôta sa capote et me la mit dans la main. Il éjacula à son tour sur mon visage en poussant un cri. J'étais absolument couvert de sperme et ma bouche recrachait presque celui de mon Maître. Je retombais sur le sol. Les  trois compères se tapèrent dans les mains. Yvan lança :
- On a bien mérité une bière. Allez essuie-toi et rhabille-toi.
J'obéis et on me rattacha sur ma chaise. J'y restais un certain temps et nous rentrâmes à Lyon. Je ne le savais pas encore mais mon Maître et son invité allaient m'emmener dans un sex club qui n'existait pas depuis longtemps et que je ne connaissais pas.



A suivre

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