jeudi 24 novembre 2011

Puni (3ème partie)

J'étais attaché, totalement paniqué. Je me débattais sous le regard agacé d'Yvan. Il ordonna :
- Tenez-le les mecs ! Il va pas nous emmerder quand même !
Alex et Christian s'approchèrent de moi et m'appuyèrent sur les épaules. Gaétan entra un gode en métal en moi. J'avais déjà vu ça mais je ne l'avais jamais testé. Je me calmais un peu mais je transpirais terriblement. Je pouvais voir l'air à la fois fasciné et dégoûté de Marc. J'avais peur mais je comprenais que je ne pouvais pas résister. Je m'immobilisais. Ils relâchèrent leur étreinte. 
- Tu vas subir ça pour moi, me chuchota Yvan à l'oreille. Ca va me donner beaucoup de plaisir. D'accord ?
Je ne répondis pas.
- D'accord ?
Je reçus une gifle.
- Oui...
Gaétan resserra les pinces sur mes tétons. Je ne bougeais pas. J'étais totalement crispé et le gode me faisait mal. Il fallait absolument que je me décontracte sinon ça allait être insupportable. Je m'en rendais parfaitement compte. Gaétan posa deux petites pinces sur la peau de mon prépuce. 
- Ca va irradier et ça le fera bander malgré lui.
Il expliquait ça comme un technicien. 
- Alors petit gars, je vais t'expliquer ce qui va se passer. Je vais t'envoyer de l'électricité alternativement dans les seins, le cul et la bite. Ton mec n'a pas voulu que tes couilles soient torturées. Estime-toi heureux car là c'est dur. T'es près ?
Je ne répondis pas. Nouvelle gifle d'Yvan.
- Réponds, putain ! 
-...oui...
Gaétan s'assit. Il commença à appuyer sur un bouton. Je sentis une petite décharge dans le cul. C'était comme une vibration et je trouvais cela plutôt excitant et agréable. Une autre décharge de la même force électrisa mes tétons puis mon sexe. C'était très étonnant mais pas douloureux. Je bandais immédiatement. J'ouvris les yeux et croisais le regard fasciné de Marc. Il devait me dire plus tard qu'il ne comprenait pas pourquoi mais qu'il avait été excité de me voir me faire torturer. Une autre décharge dans ma bite me fit mal. Elle m'arracha un cri. Je bandais vraiment dur. J'étais totalement stimulé. C'était une sensation étrange de douleur et d'excitation. La décharge suivante dans mes tétons fut franchement douloureuse. Je criai. Je me tortillais.
- Alors mon Chéri. Tu résistes ?
- Oui...
- On continue.
Gaétan intensifia le courant. Je reçus une décharge violente dans le cul qui me fit tressauter très fort. L'une de mes mains se détacha. Christian fit ni une, ni deux, il s'approcha de moi et rattacha ma main.
- Ca fait mal bâtard ?
- Oui... 
Il regagna le fond de la pièce et le courant m'irradia de nouveau. Cette fois, les trois parties de mon corps furent électrocutées. Je hurlais. Yvan me regarda dans les yeux. 
- Il fait beaucoup de bruit vous ne trouvez pas. Marc, désape-toi et mets lui ton slip dans la gueule.
Contre toute attente, Marc s'exécuta. Il se mit lentement totalement nu. Je tremblais. Ce répit me soulagea. Mon amant du vendredi, s'approcha de moi et enfonça son boxer dans ma bouche. Il ne disait pas un mot. Son corps nu m'excita, je ne sais pas pourquoi et je bandais encore plus fort sans électricité. Gaétan ne me laissa pas le temps de dire ouf et me renvoya une décharge. Je criai mais le son fut étouffé par la présence du calbut dans ma bouche. C'était assez terrible. Je me débattis. Je me sentais si impuissant et la douleur était si forte que mon coeur battait à tout rompre. J'aurais voulu qu'ils arrête mais une autre décharge plus violente me fit bouger malgré mes liens. Les pinces de mes tétons tombèrent. Yvan cria :
- Ca fait rien, renvoie.
Une autre décharge et je hurlais. La douleur était intense. Je n'en pouvais plus. J'essayai de supplier malgré mon baillon. Yvan s'approcha de moi.
- Allez, sois un peu courageux. Fais-moi honneur devant mes invités. 
Il fit un signe de tête et Gaétan continua. Je n'en pouvais plus. Je hurlais malgré tout. Je me débattais. Mes poignets me faisaient mal. Gaétan fit un signe à Yvan.
- C'est bon. Son coeur bat trop vite, il faut arrêter. 
Il me retira les pinces. J'avais mal dans le corps entier. Le retrait du gode de mon cul fut difficile. J'étais tellement endolori que j'avais peur de bouger. Alex me détacha. Je revois encore son crane rasé de près et son visage dur au dessus de moi. Il me retourna sur le ventre. J'étais terriblement fatigué. Christian suçait Marc tandis qu'Yvan se pencha sur moi.
- C'est bien petit bâtard. Tu nous as bien excité. T'es fatigué ?
- Oui.
- J'ai envie de te baiser. 
Gaétan s'était approché de nous. Il me releva. Il était encore habillé mais se colla contre moi. Il était plus petit que moi. Il ne devait pas mesurer plus d'un mètre soixante-huit. Il ne me plaisait pas du tout pourtant je me mis à genoux et je commençais à le sucer. Les autres s'étaient approchés. Je fis des efforts pour les lécher les uns après les autres. Je n'en n'avais pas envie. Je n'avais pas envie non plus qu'Yvan mette sa grosse queue dans mon cul endolori pourtant j'obéissais. J'étais à quatre pattes quand il cracha dans mon cul et y entra doucement. Bizarrement, je n'avais pas mal. Je ressentais même du plaisir. Je sentis les premiers jets de sperme sur mon visage alors qu'Yvan me baisait doucement avec son sexe dur comme du béton. Il accéléra le mouvement mais il était si excité que je le sentis éjaculer en moi. Il se retira d'un coup et là, j'ai eu mal. Je me laissais tomber sur la dalle de béton. J'étais en sueur, couvert de sperme, endolori et humilié à mort. C'était un moment terrible. Les gars se rhabillaient autour de moi pourtant je ne pouvais pas bouger. J'étais comme un morceau de chiffon. Yvan me pris dans ses bras. Il m'embrassa et m'aida à me lever. Bizarrement, je ne lui en voulais pas du tout. C'était l'attitude de Marc que je ne comprenais pas. A chacun de nos rendez-vous, il essayait de me convaincre de quitter Yvan car il m'humiliait sans arrêt alors que là, il avait été excité par mon supplice. Le soir et le lendemain, nous ne baisâmes pas. Je dormis blotti contre Yvan la nuit du samedi au dimanche et, après le déjeuner, nous sommes rentrés à Lyon. Ce week end m'avait un peu perturbé et j'avais souffert mais bizarrement, je n'avais pas envie de m'enfuir. J'étais même plus accroc à Yvan que jamais.

mercredi 23 novembre 2011

Puni (2ème partie)

Je me réveillai tôt le lendemain matin. La plante de mes pieds me faisait mal. Je regardai un instant Yvan dormir. Son corps puissant me fascinait même si je lui en voulait de m'avoir fait aussi mal et humilié devant Marc. C'était aussi ça la perversité de mon Maître : avoir le contrôle sur tout. Lorsqu'il s'éveilla, il me regarda droit dans les yeux. 
- Allez, bouffe-moi la queue. 
Je descendis le long de son torse avec ma langue en essayant de me montrer le plus sensuel possible et il enfonça son sexe dur dans ma bouche. Je m'appliquai.
- Il faut que je te nourrisse.
Il saisit ma nuque et s'enfonça dans ma bouche. J'avais du mal à respirer mais j'étais grisé. Yvan parlait fort afin qu'Alex et Christian qui partageaient la chambre contigüe nous entendent. J'étouffais littéralement. Yvan éjacula en quantité dans ma bouche. Il me regarda avaler. C'était à la fois un peu humiliant et très excitant.
- Allez, va réveiller ton cher Marc. 
Je me levais en posant par terre chacun de mes pieds avec précaution. Je sortis dans le couloir tant bien que mal et gagnais la chambre de Marc. J'entrais subrepticement. Il ne dormait pas mais lisait une revue. Il me regarda un peu durement mais je le rejoignis quand même dans son lit. Lorsque j'essayais de l'embrasser il me repoussa doucement.
- Comment peux-tu le laisser te faire ça ?
- Ca t'a excité non ?
- C'est pas le problème, il te traite comme si tu étais sa propriété.
- Je le suis.
- Je ne comprends pas.
- Il n'y a rien à comprendre. Je suis dingue de lui. Je ne peux rien y faire, je pourrais le laisser me massacrer, ça ne changerait rien.
- Tu y prends du plaisir ?
- Ca dépend.
- Et hier.
- C'était dur.
- Tu ne réponds pas.
- Non. Je ne sais pas quoi répondre. 
Il m'embrassa sur le front et nous nous levâmes. Je le regardais s'habiller et nous descendîmes dans la cuisine où je commençais à préparer du café. Je sentais le regard incrédule de Marc sur mon corps nu. Cette soumission sans limite le dépassait. Elle me dépassait moi-même. J'étais un garçon qui avait dépassé la vingtaine, plutôt intelligent et avec du tempérament pourtant j'étais là, soumis, obéissant, subissant tout ce qu'Yvan m'infligeait. C'était surprenant mais j'étais incapable de vivre autrement. Quelques minutes plus tard, comme attiré par l'odeur du café,  mon maître apparut. Il était en jean, torse et pieds nus. Je le trouvais vraiment très attirant. Il avait joui mais pas moi. A ce moment précis, j'eus envie à la fois des mains de Marc sur mon corps et du sexe d'Yvan en moi. Je chassais cette image et continuais à évoluer nu dans la cuisine lorsque Christian et Alex arrivèrent à leur tour. 
- Tes autres invités arrivent aujourd'hui ? S'enquit Christian.
- Oui, Jérôme doit aller chercher Gaétan chez lui et ensuite ils viennent. On va s'amuser.
Alex ne disait rien. Il souriait un peu méchamment, sa tasse de café à la main. Marc évitait le regard de chacun en essayant de faire dévier la conversation sur des banalités. J'avais déjà entendu parler de Gaétan mais je ne me souvenais plus dans quelles circonstances. J'allais le découvrir à mes dépends. Il était à peu près onze heures lorsque Jérôme et lui arrivèrent dans la cour. Gaétan pouvait avoir la quarantaine. Il n'était pas très impressionnant, petit, mince, les cheveux noirs et un peu longs, des lunettes... pourtant cet homme allait me faire vivre l'une des expériences les plus difficiles de ma vie de soumis. J'étais nu depuis le matin. J'avais tout rangé lorsqu'Yvan m'envoya à la cave.
- On va venir te rejoindre.
M'humilier devant Marc constituait son plaisir du week end et je n'étais pas capable de me rebeller. De raclées en raclées, mon Maître me faisait de moins en moins peur pourtant, là, je sentais que quelques chose de différent allait m'arriver. Je marchais pieds nus tant bien que mal jusqu'à la cave et j'attendis assis sur un tabouret. Quelques minutes plus tard, les lascars descendirent me rejoindre. Gaétan portait une grosse mallette noire. Christian et Alex se saisirent de moi et m'attachèrent sur un sommier sans matelas avec des cordes. Ils lièrent mes chevilles en l'air à deux menottes en cuir. Yvan s'approcha de moi et commença à me parler à l'oreille.
- Il va falloir être courageux. Tu vas subir quelque chose de nouveau. Tu as déjà vu ce que ça faisait à d'autres mecs mais tu n'as jamais testé. Gaétan est un passionné de torture électrique. Tu comprends ce que ça veut dire.
Je paniquais. J'avais déjà vu Cyril, un autre soumis, subir ça et je ne me sentais absolument pas capable d'endurer ce que lui, si expérimenté avait tant de mal à encaisser. Je me débattis. J'implorais Yvan.
- Non, s'il te plaît. Pas ça... Je ferais ce que tu veux...
- Tu sais bien qu'il est inutile de supplier. 
Marc prit la parole :
- Ca va trop loin, tu vois bien que tu lui fait peur. C'est bon, laisse-le tranquille.
- Si ça ne te plaît pas tu n'as qu'à te casser.
Bizarrement, il était comme hypnotisé et il ne recula que d'un pas. Il allait assister à ça. C'était vraiment terrible. Non seulement, j'avais peur d'avoir mal mais en plus, Marc allait avoir la preuve que je n'étais qu'un jouet pour Yvan et ça allait le rendre encore plus incrédule. Yvan s'approcha de moi de nouveau.
- Tu vas être électrocuté. Tu auras une sonde dans le cul, des pinces sur le prépuce et sur les tétons et Gaétan va s'occuper de toi. 


A suivre...

lundi 21 novembre 2011

Puni (1ère partie)

Pendant plusieurs semaines, plusieurs des copains d'Yvan avec lesquels je baisais les vendredi appelèrent régulièrement et vinrent à la maison. Ces allés et venues étaient étranges. Yvan parlait à mots couverts avec eux et je n'osais pas du tout l'interroger. Manifestement, quelque chose d'important allait se produire et Yvan coordonnait la mise en place des détails. Il était sexuellement très stimulé mais ça ne voulait pas dire grand chose étant donné qu'il était assez cyclique de ce côté-là. Nous étions au printemps aussi ne fus-je pas du tout surpris lorsqu'il annonça qu'il avait invité des copains à passer le week end dans la Drôme. Marc, qui ne participait jamais à rien avec nous à part de vagues dîners au restaurant devait venir ainsi que Christian et Alex, les âmes damnées d'Yvan mais aussi Jérôme et Gaétan que je ne connaissais pas mais avec qui mon Maître discutait régulièrement au téléphone. Le vendredi suivant il ne me demanda pas de vider les couilles de ses copains à part Amadou que je voyais assez rarement et qui ne pouvait venir avec nous en week end. J'avais eu rendez-vous avec lui en début de matinée et j'étais donc libre le reste de la journée pour préparer les valises. J'avais bien entendu compris que ce serait un week end de baise mais je ne comprenais pas trop pourquoi Yvan mélangeait Marc qui n'aimait que le sexe "classique" et Jérôme qui lui était plutôt hétéro mais très branché SM hard. Encore aujourd'hui, je me dis que tout cela était la petite vengeance de mon homme contre son pote Marc dont il me trouvait trop proche. A 17 h, tout était prêt.  Yvan arriva une petite demi-heure plus tard et nous prîmes la route. Yvan ne parlait pas beaucoup lorsque nous roulions et son mutisme m'inquiétait. Tout à coup, en regardant droit devant lui, il me dit doucement :
- Il va falloir que tu sois courageux. Je vais te punir et t'humilier devant mes copains. Ca va être dur. 
Je le regardai incrédule.
- Tu vas vivre une expérience que j'ai envie de te voir vivre depuis longtemps. 
J'avalais ma salive mais ne répondis pas. Il continua :
- Ces derniers temps, on s'installe dans la routine. C'est pas bien et je veux que Marc voit ce que tu es capable de subir pour moi.
J'étais un peu paniqué. Yvan était calme, déterminé mais presque gêné. 
- T'as peur ?
- Oui...
- Tu me fais confiance ?
- Oui...
- Il va falloir que tu encaisses. 
Nous arrivâmes dans la cour. La voiture de Marc était déjà là. Il avait amené Alex et Christian et tous trois nous attendaient dans la cour au soleil. Nous nous dîmes bonjour puis entrâmes dans la maison. La conversation s'anima. Il était l'heure de l'apéritif et je dus préparer quelque chose à manger. Yvan m'ordonna de décongeler un plat. Après le dîner, Yvan proposa à ses invités de visiter la maison. Il leur montra leurs chambres respectives puis nous descendîmes dans la pièce aménagée dans le fond de la cave. Alex et Christian connaissaient l'endroit mais étaient ravis de poser des questions sur le matériel sado maso entreposé. Je remarquais que Marc était embarrassé et terriblement gêné. Décidément, ce genre de délire n'était pas pour lui. Yvan proposa :
- Vous avez envie de vous amuser ?
Deux des trois invités commencèrent à faire des allusions graveleuses et Yvan m'ordonna de me déshabiller.
- Allez, Etienne, à poil. 
- Entièrement ?
- Evidemment, tu vas pas garder ton slip.
Je m'exécutais. J'étais nu en un clin d'oeil, mes pieds reposant sur la dalle froide de béton ciré qui constituait le sol. Yvan sortit des entraves en cuir et commença à m'attacher. Du coin de l'oeil, Marc me regardait quant aux deux autres, il commençaient à se palucher à travers leurs jeans. Je fus attaché très serré et mis à genoux. Yvan m'appuya le visage contre la braguette de Christian.
- Bouffe ! 
Je léchais la braguette de notre invité et m'appliquais. J'avais en tête ce que m'avais dit Yvan et j'avais peur de ce qui allait m'arriver. Yvan interpella Marc :
- Alors, ça t'excite pas de le voir à dispo ?
- Si...
- Approche-toi et sors ta queue. 
Comme hypnotisé, mon amant du vendredi matin s'approcha de moi et posa sa main sur ma nuque. Je recommençais sur lui l'opération pendant que les autres se déshabillaient. Marc bandait malgré lui. Je sentais son odeur. J'étais grisé. Il me troublait même quand Yvan était dans la pièce. 
- Ca te plait bâtard ?
Je hochais la tête. 
- Tu vas morfler. Tu le sais.
Nouveau hochement de tête. Je suçais Marc en m'appliquant. Je ne savais plus ce que je devais faire : montrer que j'aimais ça ou faire mine d'être dégoûté. Les deux attitudes pouvaient avoir des conséquences terribles. Tout dépendait ce qu'Yvan attendait de moi. Il m'attrapa par les cheveux et me regarda dans les yeux. Il cracha sur mon visage.
- Tu vas être puni. Messieurs prenez-le et mettez le sur le chevalet.
Je me sentis être soulevé et posé sur le blanc et je me laissais faire. J'eus les mains liées à une chaine et les pieds surélevés. 
- Je vais m'occuper de la plante de tes panards. Tu vas voir ce que c'est de ne pas obéir.
Je ne voyais pas en quoi je n'avais pas obéi mais je frémis. Yvan m'attacha la taille sur le banc de torture, même chose pour mes mains et mes jambes. Je n'avais jamais fait ça et je commençais à me débattre un peu. 
- Arrête de bouger.
Il enfila une cagoule et sous les yeux angoissés de Marc et excités des deux autres, s'empara d'une badine. Il commença à me frapper assez doucement, il savait très bien comment faire pour que je résiste longtemps. Pourtant, dès les premiers coups, ma peau me brûlait. C'était comme des morsures répétées. Je ne voyais plus les autres mais je suppose qu'ils se branlaient. En dehors des coups et des interjections d'Yvan qui m'insultait de temps à autre. J'avais de plus en plus mal. Je me tortillais.
- Attention, tu chiales si tu veux mais je veux pas t'entendre gueuler !
Je serrai les dents. Les larmes coulaient. J'avais mal et subir ça devant Marc était une humiliation terrible psychologiquement. Lui qui avait une image presque romantique de moi me voyait soumis totalement à mon mec. Au bout d'une vingtaine de coups, Yvan arrêta et autorisa les autres à me détacher. Je repris les fellations, le visage en larmes. Très vite Alex et Christian éjaculèrent sur mon visage mais Marc n'y arrivait pas. Les autres l'encourageaient : 
- Allez mec ! 
Tout à coup je vis gicler son sperme sur ma tête et dans mes cheveux.
Yvan me détacha totalement et me laissa là.
- Prends une douche et rejoins-nous dans le salon.
Je m'exécutais une fois encore et quelques minutes plus tard, j'enfilai un peignoir en éponge sur mon corps meurtri et je les rejoins. Nous allâmes nous coucher presque immédiatement. Dans le lit, Yvan me caressa et s'excita à nouveau. Après avoir craché dans mon cul, il me pénétra en s'allongeant sur moi. De petits va et viens me faisaient gémir et il finit par éjaculer en moi. Nous restâmes comme ça, collés, toute la nuit sans dire un mot.


A suivre...

lundi 7 novembre 2011

Abattage

Quelques semaines après mon aller-retour à Paris, j'ai été malade. J'ai manqué une semaine de cours et Yvan s'est occupé de moi, il a tout réglé sans rechigner malgré son surcroît de travail. Ce n'était qu'une grippe mais ça m'a terriblement fatigué. Quand j'ai été mieux et que je suis retourné en cours, il a recommencé à être très autoritaires. Je ne voyais plus beaucoup Marc les vendredi car il préférait m'envoyer chez Amadou ou Christian. C'était moins agréable. Ce que je redoutais surtout, c'était les plans avec Alexandre, le militaire de carrière qui avait une maison près de Givors. Il était violent, brutal et quelquefois, ils maîtrisait très mal ce qu'il faisait. Le plan que je vais vous raconter n'est pas vraiment SM mais a été très dur physiquement pour moi. Je savais qu'Yvan fantasmait sur les plans abattages. J'avais déjà été utilisé pas mal dans les saunas et les sex clubs voire les sex shops, j'avais fait un ou deux plans cave mais jamais avec plus de quatre ou cinq mecs. Je savais qu'il aurait aimé un abattage avec des mecs nombreux et venant juste pour se vider les couilles. C'est une chose de le rêver mais c'est difficile à organiser. C'est justement ce qui arriva un peu après ma grippe. Yvan mijotait quelque chose depuis plusieurs jours et je le savais. Il était très exigeant sexuellement avec moi. Il me baisait le matin avant de partir au boulot ce qui n'était pas son habitude. Il était plus excité que la normale. Je le surveillais du coin de l'oeil mais je n'arrivais rien à savoir. Le jeudi soir, il m'annonça qu'il ne travaillait pas le lendemain mais que nous resterions sur Lyon. Il me baisa de manière mémorable me forçant à avaler son sperme deux fois de suite.
Le lendemain matin, il se leva à l'aube avant même que j'ai pu le rejoindre dans son lit. Il était dans le salon quand il commença à me donner des ordres.
- Prends un petit déj et douche-toi, j'ai des projets pour toi. 
Je ne discutais pas et, après avoir englouti du café et des brioches je filai sous la douche. Il avait un petit sourire en coin qui ne me plaisait pas du tout. Lorsque je sortis, il m'annonça la nouvelle :
- Alex et Christian vont venir te chercher. Tu vas te laisser faire et tout se passera bien. Tu vas te prendre un maximum de bites. 
- Beaucoup ?
- T'as pas à le savoir, je vous rejoindrai dans un moment mais ils vont te préparer à vider des couilles.
- Oui...
- T'as peur ?
- De ne pas assurer oui. 
- T'as intérêt à assurer sinon je ne te raterai pas. On a un pacte rappelle-toi. Tu dois m'obéir et me donner toute satisfaction. 
- Oui...
- Vas t'habiller avec ce que je t'ai sorti. Pas besoin de slip. Va falloir être performant.
- J'aurais droit au poppers.
- Pas sûr, on verra.

J'allais m'habiller et j'entendis retentir la sonnette. Lorsque je revins, Alexandre était dans le salon avec Yvan. Son allure de brute militaire aurait pu m'exciter mais, je ne sais pas pourquoi, ce n'était absolument pas le cas. Il me regarda d'un air goguenard :
- Alors, prêt à te prendre des bites toute la journée ?
Je ne répondis pas ce qui me valut une gifle d'Yvan.
- Alex t'a demandé quelque chose. Tu dois lui répondre. Tu dois lui obéir comme à moi. 
- Oui.
- Oui, t'es prêt ou oui tu vas obéir ?
- ...les deux...
Les deux compères se regardèrent. Alex commença à poser des questions :
- Je fais comment ? Je le laisse libre ? Je l'attache ?
- On verra comment il réagit mais tu peux toujours lui attacher les mains. T'oublie pas de surveiller que les mecs mettent des capotes et qu'ils ne lui éjaculent pas dans la gueule. Je serai là vers 11 h de toute manière.
- Ok pas de problème. J'espère qu'il est endurant parce que j'en ai recruté un ou deux qui sont bien montés.
- T'inquiète pas pour ça.
Il me regarda longuement.
- Etienne, cette journée va être dure. J'ai toujours eu envie d'organiser ça pour toi. Il ne faut pas que tu éjacules trop tôt car peu importera si tu prends ton pied ou non, tu devras satisfaire tous nos invités sans exception. Tu as compris ?
- Oui Yvan.
- C'est une performance. Vous allez commencer sans moi et je vous rejoindrai en fin de matinée. Alex va t'emmener, vous passerez chercher Christian et vous partirez pour sa maison. Allez Alex, c'est le moment.
Le balèze posa sa main sur mon épaule d'une manière assez solennelle et ferme. Un vrai geste de militaire et nous descendîmes l'escalier. J'étais effrayé mais plutôt mourir que de le lui montrer. J'adoptais donc une attitude absolument impassible. Dans la voiture, je ne dis rien et Alex non plus. Nous passâmes devant chez Christian qui attendait en bas de chez lui habillé en survêt. Il me fit descendre de voiture et monter à l'arrière et nous prîmes la route. Alex et Christian avaient fait les quatre cent coups déjà à l'époque avec Yvan. Pendant le trajet, ils parlaient de tout et de rien mais rigolaient pas mal. Je ne disais rien. Je réfléchissais au fait qu'il fallait que je tienne la distance car l'idée m'excitait mais je me disais qu'au bout d'un moment, j'en aurais marre et qu'il était désagréable de se faire défoncer quand on n'en n'a pas ou plus envie. Nous arrivâmes chez Alex et il m'extrait de la voiture un peu brutalement.
- Allez petite salope, viens donner ton cul.
Nous entrâmes dans la maison par le garage et je me rendis compte qu'il avait occulté les fenêtres pour rendre la pièce sombre. Elle était vide, il y avait seulement un matelas posé au milieu. Christian semblait très excité par la situation. Il allait inaugurer cette journée de baise. Il m'ordonna de me déshabiller ce qui fut fait en un clin d'oeil. J'étais nu devant les deux salauds. Alex commença à m'humilier et à me donner des ordres. 
- Suce... Allez avale-la... Bouffe les couilles.
- Yvan avait pas dit qu'il fallait lui attacher les mains ?
- Si t'as raison.
Ils me jetèrent sur le matelas sur le ventre et m'attachèrent les mains dans le dos avec une cordelette. Je sentais le genoux d'Alex appuyer sur mes omoplates tandis que Christian me liait. J'entendis la voix d'Alex :
- Entrez les mecs, par ici ! 
Je me retrouvais allongé par terre, hors matelas, les mains liées derrière le dos. Alex me tenais les jambes écartées tandis que Christian me tartinait le cul de gel.
- Allez, mec, prêt pour le sacrifice ? Demanda une voix. Cette question n'impliquait pas forcément une réponse. Tout à coup, Alex s'agenouilla près de ma tête et me fit sucer tandis que Christian avait pris la suite pour me tenir les jambes en hauteur et écartées. Je sentis des mais claquer impitoyablement mes fesses et un mec s'allonger sur moi, le jean à peine baissé. Il me pénétra d'un coup. Ca me fit légèrement mal mais j'avais assez peur d'Alex aussi continuais-je à m'appliquer à le sucer. Il lanàa :
- Allez Kamel, casse-lui son cul. fait le passage.
Je pus voir le visage de mon premier "enculeur". C'était un petit beur plutôt typé qui devait avoir un âge légèrement supérieur au mien. Il sentait un parfum que je n'aimais pas et me chuchotais des insanités à l'oreille.
- Elle est bonne ma queue ? Tu le suces bien le militaire...  Tu me sens... 
Je me décontractais au maximum mais ne prenais aucun plaisir. Je m'appliquais et suçais Alex. Les mains de Christian serraient mes chevilles il me faisait un peu mal. La position était difficile du fait que j'avais les mains attachées. Kamel continuait à s'agiter en moi. Je voyais d'autres pieds, des jambes, quelques fois, j'apercevais des visages du coin de l'oeil. Je le sentis se contracter puis il cria et s'affala sur moi. Il avait éjaculé. Christian relâcha son étreinte, mes jambes retombèrent malgré moi sur les épaules du gars. Il se dégagea et me cracha au visage.
- Petite pute.
Je le vis remettre son sexe dans son calbut après avoir jeté la capote sur le sol et s'être essuyé puis il boutonna sa braguette et alla s'asseoir dans un coin de la pièce. Alex prit la parole.
- Et si on le mettait à quatre pattes .
Je fus ramené sur le matelas, on me retourna. Les mains toujours attachées, le cul en l'air. Christian posa un pied sur ma tête. 
Je ne pouvais pas bouger lorsqu'Alex me pénétra à son tour. Il entra plus progressivement en moi aussi je ressentis tout son corps musclé. C'était très excitant. La virilité et la solidité qui émanaient de lui m'excitèrent pour la première fois. Il me défonça tandis que je devais écarter mes fesses avec mes mains malgré les poignets attachés. Le pied de Christian fermement appliqué sur ma tête m'empêchait de bouger. Les mecs me crachaient sur le dos. J'apercevais leurs pieds, des rangers, des baskets, des bas de jeans, de survêt. Alex se retira pour laisser la place à un autre. Il jeta la capote vide sur le sol et un autre type que je ne pouvais pas voir entra en moi. Il se mit à me pilonner en me tenant par les hanches tandis que Christian appuyait de plus en plus son pied sur mon visage. Je gémissais. Mon corps me faisait mal, surtout le haut de mes bras. Deux types se succédèrent encore alors que j'étais dans cette position. Tout à coup j'entendis la voix d'Yvan qui était arrivé sans que je le vois. 
- Détachez-le on va lui faire un petit bondage et le mettre sur un tabouret de bar qu'il voit un peu qui l'encule. 
Christian retira son étreinte et on me délia les mains. Je tombais à plat ventre sur le matelas.
- Ca va mon chéri ? Tu tiens le coup ?
Je souris faiblement. Yvan commença à m'attacher dans une position assez inconfortables et deux mecs que je ne connaissaient pas, totalement habillés ou rhabillés me montèrent sur un des tabourets du bar qui se trouvait dans la pièce adjacente. Un troisième s'approcha de moi. Il s'appelait Franck, il avait la quarantaine et j'allais le revoir par la suite. Il me cracha au visage et m'embrassa tout en me plantant son sexe à peine sortit de son pantalon. La situation était à la fois excitante et très humiliante : J'étais nu et attaché et eux libres et habillés. 
Franck était assez viril, dans le genre d'Alex. Il me pénétra en me crachant au visage. Ses coups de queue étaient encore plus violents que ceux des autres et je gémis plus fort. Deux autres mecs se branlaient attendant leur tour. Il me lâcha et un autre beur (pas Kamel) pris sa place. "Bâtard", "Petite pute"... tout y passait mais je prenais un certain plaisir surtout lorsque je voyais le visage excité d'Yvan me regardant me faire baiser, à la merci des mecs. J'en étais au moins à cinq depuis que j'étais arrivé et Alex me repris en me giflant à tour de bras. Et la cérémonie continua. Alex se retira et Christian prit sa place. Je connaissais bien sa manière de baiser aussi m'arrangeais-je pour le regarder droit dans les yeux afin d'augmenter son plaisir et le pousser à éjaculer dans la capote assez vite. J'étais courbatu et je n'en pouvais plus. Je ne comptais plus les pénétrations. Il avait pu y en avoir eu huit ou dix ou douze. Je ne savais plus trop où j'étais et mon plaisir était en dents de scie. Heureusement, je n'avais pas éjaculé. Lorsque j'eus du mal à respirer, Yvan fit signe à Christian de s'arrêter et vint me chuchoter à l'oreille :
- Si tu es sage, je te détache et on finit avec toi libre. Tu seras sage ?
Je n'eus même pas la force de répondre mais je fis un signe de tête. Comme par enchantement, les liens tombèrent sur le sol et je me laissais glisser du tabouret. Yvan me fit mettre à quatre pattes sur un vieux canapé et il se déshabilla pour me baiser à son tour.
- Hum, le passage est fait ! 
Il me pilonna en repoussant de la main les mecs qui venaient essayer de se faire sucer et me défonça un moment puis se retira et me retourna. Sans ambages il mit sa bite dans ma bouche.
- Maintenant, il faut le nourrir, après tous ses efforts. Il se maîtrisait depuis un moment et lâcha un flot de sperme dans ma bouche que j'avalais jusqu'à la dernière goutte. Les mecs commentaient. Ils étaient 11, en comptant mon Maître, j'avais eu le temps de les compter mentalement tant je ne prenais plus de plaisir. Christian s'approcha de moi et me dit :
- Maintenant, à ton tour de jouir. 
Il empoigna mes tétons et me força à me branler. Le sperme inonda mon torse très rapidement. Chacun des mecs qui n'avaient pas joui eut le droit de se branler au-dessus de moi et d'éjaculer sur mon corps ou mon visage. Ca faisait très film porno. Franchement j'ai adoré. Tous rigolaient... Parlaient... Tenaient des propos salaces et j'étais couvert de sperme. Je dus rester comme ça quelques minutes et Christian m'aida à me relever. 
Yvan me pris dans ses bras. Il était le seul à être nu à part moi. Il demanda à Alex l'autorisation de m'emmener sous la douche. Ce fut tendre et très long, l'eau chaude et les mains d'Yvan calmaient mes courbatures. Nous nous essuyâmes et retournâmes dans la pièce contigüe du garage. Presque tous les mecs étaient partis, il ne restait que Franck, Alex et Christian. Nous prîmes congé et ramenâmes Franck et Christian à Lyon. Je crois que j'ai du m'endormir dans la voiture. Le soir, Yvan eut à nouveau envie de baiser. Après ça, j'ai fait deux autres plans dans le même genre.