mardi 27 décembre 2011

Dimitri (2ème partie)

Je n'étais pas très rassuré depuis l'arrivée de Dimitri. Il se faisait servir comme un prince et parlait sans arrêt en russe avec Yvan. Ils prenaient un air entendu. J'avais peur de ce qu'ils mijotaient. Il se faisait sucer sans arrêt et éjaculait sur mon visage pour le plus grand plaisir de mon maître. Jusqu'au deuxième jour, il ne m'avait pas baisé. En revanche, il m'avait giflé de nombreuses fois ce qui fascinait mon Maître. En sortant de la douche, il proposa quelque chose :
- Que pense-tu d'aller à la campagne ?
- Je pensais que tu me montrerais les endroits gay de Lyon.
- On pourra le faire en fin de semaine mais j'ai une autre idée pour débuter les vacances. Un de mes copains me prête sa maison. Si l'envie nous prends de maltraiter Etienne, il pourra crier, personne ne l'entendra.
Ils échangèrent un regard complice. La conversation avait eu lieu en français pour que je puisse entendre et avoir peur. Ce fut chose faite.
- Tu me montreras ce que tu infliges à tes soumis en Russie. Tu en as combien ?
- Deux, un homme et une femme.
- Tu ne les baise pas ?
- Si mais pour ce qui est d'Etienne, j'attends un peu. Il n'est pas assez soumis. Il faut le dresser davantage.
- Tu es venu pour ça n'est-ce pas. On se mettra en route après le petit déj.
Nous nous habillâmes. Je ne disais rien. Il y avait un je-ne-sais-quoi qui me faisait peur chez Dimitri. Je ne sais si c'était le fait qu'il était russe et que je ne comprenais pas une partie des conversations. Je pense aussi que l'extrême jubilation de mon Master ne me disait rien qui vaille. Je m'habillais avec les fringues qu'Yvan avait choisi. Bizarrement, il avait prévu un slip. Nous partîmes. Pendant tout le voyage, le deux complices parlaient en russe. Je ne comprenais pas un traître mot de ce qui se disait mais je devinais que ça me concernait. Nous arrivâmes chez Alex une demi-heure après. Je fus surpris de ce qui m'arriva. Nous fûmes accueillis par Slavko. Il m'extirpa de la voiture.
- Allez, ramène ton cul.
 Je le suivis alors qu'il me tenait par le col de mon blouson. Il m'emmena jusqu'au garage et m'attacha très serré sur une chaise sans avoir pris le soin de me faire déshabiller. Il me banda les yeux et la conversation entre eux repris. Je les entendis s'éloigner. Dans le garage, il faisait froid. Malgré mon pull et mon tee shirt. J'eus l'impression d'attendre des heures mais je pense que mes geôliers revinrent au bout d'un quart d'heure. Yvan s'adressa à moi en français :
- Dimitri et Slavko trouvent que je te traite un peu trop bien. Je vais donc admirer la manière qu'ont les slaves de dresser leurs esclaves. Dimitri, chacun de tes esclaves a des obligations journalières ?
- Oui, nettoyer mes chaussures avec leur langue, me faire plaisir tout le temps. Je ne baise mon esclave fille que par le cul car elle n'aime pas ça. Je crois que l'esclave ne doit pas prendre son pied, c'est le privilège du maître.
- Tu penses donc qu'il faut le faire éjaculer avant de commencer la séance ?
- Pas forcément mais il n'a pas le droit de jouir du tout.
C'est une idée. Il restera sans jouir tout le week end. 
Slavko m'enleva le bandeau sur les yeux. Je fus aveuglé par la lumière. Je ne voyais que leurs silhouettes. Ils me tirèrent les cheveux et Dimitri me gifla.
- Tu vas nous donner satisfaction !
Il me détacha de la chaise mes mains et mes chevilles restaient liées. Ils me firent tomber au sol. 
- Lèche !
Il me tendis l'une de ses bottes. Malgré ma position et la douleur qu'occasionnaient les liens de mes chevilles qui étaient trop serré, je m'appliquai. Yvan posa son pied sur mon dos et une main sur ma tête.
- Mieux que ça ! Je dois être fier de mon slave.
Slavko cracha sur ma tête et sa salive coula sur la botte de Dimitri. Je m'empressai de nettoyer puis il me tendis son autre pied. Slavko me frappa les fesses avec sa semelle. C'était dur. J'étais dans la poussière de ciment du garage et je devais obéir. J'avais un peu peur de ce qu'ils me réservaient.


A suivre...

lundi 26 décembre 2011

Dimitri (1ère partie)

Le marquage au fer rouge m'avait bizarrement rapproché d'Yvan. Pendant les semaines qui suivirent, il fut aux petits soins et je ne vous parle pas de notre vie sexuelle qui était complètement décuplée. Il avait envie tout le temps. Cela faisait déjà plus de quatre ans que nous étions ensemble et cet engouement me rassurait complètement sur ses intentions. 

Je ne saurais jamais ce qui, chez moi, l'attirait et le faisait bander comme ça mais la période précédant mon 22ème anniversaire fut faste. Il me baisait au moins deux fois par jour même quand il travaillait. Mes études étant de plus en plus prenantes, il ne m'imposait plus le vidage de couille de ses potes (ou de ses clients, je n'ai jamais bien su), tous les vendredis. Il m'envoyait chez Marc et Amadou régulièrement mais les autres partenaires étaient plus rares. Une brouille avec Christian pour des motifs que je n'ai jamais bien compris nous éloigna de lui définitivement. Quant à Alex, je pense qu'il eut quelques problèmes avec sa hiérarchie militaire pour insubordination et il nous ne vîmes que très rarement après cet été-là car il fut muté dans une autre région. En revanche, il nous prêtait régulièrement sa maison des environs de Givors pour des plans spéciaux. Yvan aimait bien y aller car c'était très près et totalement isolé donc la discrétion était sauve. Nous étions au début du mois de décembre lorsqu'Yvan commença à se comporter bizarrement. Il parlait en russe au téléphone assez régulièrement mais n'avait pas le ton habituel qu'il adoptait lorsqu'il était en conversation avec sa famille vivant encore dans les environs de Moscou. Ce ne fut qu'à la troisième ou quatrième conversation que je me rendis compte que ce qu'il disait me concernait. Il avait aussi prit l'habitude de me faire baiser très très régulièrement par Amadou. Lorsque les vacances de Noël commencèrent, j'allais le voir tous les jours. J'allais me souvenir de mon vingt-deuxième anniversaire. Dès le samedi, Yvan m'annonça qu'il avait pris un congé pour les fêtes et qu'il avait invité Dimitri, un contact qu'il avait eu en Russie à venir passer une semaine à la maison. Je ne compris pas tout de suite que le mec en question n'était pas un "ami de sa famille" mais un gars rencontré par une petite annonce. En effet, c'était les premiers balbutiements d'internet et mon Maître avait entre les mains un outil redoutable pour faire des rencontres. Nous allâmes donc, dès le dimanche matin, récupérer notre invité à la gare de la Part-Dieu. Il avait pris un avion jusqu'à Roissy puis le TGV. Il me faut vous le décrire. Dimitri était grand, la quarantaine, musclé sec, des yeux gris acier et un air dur terrible. Il était plutôt blond mais assez dégarni. Il me faisait un double effet : il était très séduisant et désarmant lorsqu'il souriait mais me réfrigérait lorsque son visage se fermait. Il parlait un français quasiment parfait avec un léger accent mais, avec Yvan, il parlait en russe et je ne comprenais pas ce qu'il se disaient. La journée du dimanche fut assez agréable. Mon Maître nous emmena dans un restaurant du quatrième arrondissement et l'après-midi, nous nous baladâmes dans le Vieux Lyon. Le soir, après un repas frugal, Dimitri, fatigué par le voyage et le décalage horaire, alla se coucher tôt dans ma chambre. Je m'allongeais donc près de mon Maître qui me baisa en me baillonnant avec sa main afin que notre hôte ne nous entende pas et que nous ne soyons pas dérangés. J'étais de plus en plus persuadé que c'était un vieil ami venu faire du tourisme. La suite allait me donner tort. Le lundi, Yvan était réveillé. 
Comme chaque matin, il me fit sucer sa queue et éjacula dans ma bouche tout en me regardant avaler son sperme puis il se leva et fila sous la douche en m'entraînant avec lui. Dès que je fus clean et sec, il m'envoya préparer le petit déjeuner. C'est donc nu, une serviette autour de la taille que je m'affairais lorsque Dimitri sortit de ma chambre. Il était totalement nu. Son corps était musclé. Je me souviens des veines de ses bras qui étaient impressionnantes. Son sexe était d'une taille normale et entouré de poils châtains non taillés. Il était vraiment attirant. Il se dégageait de lui quelque chose de sensuel. Il vint vers moi sans aucune gène et m'obligea à me mettre à genoux. Il ne dit pas un mot mais enfonça son sexe dans ma bouche en m'étouffant complètement. Yvan sortit de la salle de bain. Je pouvais sentir sa présence derrière moi. Ma serviette était tombée sur le sol. Ils échangèrent quelques mots en russe et Yvan m'attrapa violemment par les cheveux pour me relever. Il avait l'air furieux. Il m'invectiva :
- Tu vas sucer correctement notre invité. Il a tout droit sur toi. Si tu n'obéis pas tu vas être puni sévèrement. 
Il me tenait toujours par les cheveux lorsque je sentis sa main heurter ma joue. Il venait de me gifler brutalement. Je me retrouvais à terre, éberlué. Je repris mon ouvrage et j'entendis Dimitri soupirer. Je n'arrivais pas à le faire bander malgré mes efforts. Les larmes coulaient le long de mes joues malgré moi. Yvan s'adressa à notre invité en français :
- Tu veux le punir toi-même ?
- Non, je préfère regarder.
- Le martinet ?
- Oui. Vas-y.
Mon Maître m'ordonna d'aller chercher un certain martinet dans la chambre ainsi que de la corde. Je m'exécutais. Je ramenais donc un peu de cordelette et le martinet désiré. Yvan m'ordonna de m'allonger sur le lit de ma chambre et m'attacha solidement dans une position inconfortable puis me baillonna pour que je ne fasse pas trop de bruit.
- Je te préviens, je veux pas t'entendre. Tu vas prendre vingt coups sans broncher. Si tu chiale ou que tu gémis, je double la peine.
Il commença à frapper. Je serrais les dents. Je comptais les coups intérieurement c'était terrible, humiliant, douloureux. Mes chevilles et mes mains me faisaient mal. Je me recroquevillais et reprenais ma place dès que je comprenais que s'il me disait quelque chose ça allait être pire. Il frappait surtout sur mon dos, entre les omoplates. C'était terrible. Je relevai les jambes à chaque coup sur mon dos ou mes fesses. Yvan visait alors les cuisses ou la plante de mes pieds. Ils parlaient un peu en russe entre eux. 
- Dimitri pense que tu n'es pas assez obéissant. Tu vas prendre dix coups supplémentaires mais c'est lui qui va te les donner. 
Il tendis le martinet à son compère et la douleur repris. Je comptais en essayant de ne pas me débattre. Mon corps était endolori de partout à cause des coups et des entraves. Je me tortillais. J'avisai du coin de l'oeil mon bourreau qui bandait. Il s'arrêta au dixième coup et se branla au dessus de moi. Je sentis son sperme chaud couler sur mon dos et mes fesses endolories après qu'il eut juré en russe. Yvan  me détacha et me renvoya sous la douche. Ce fut le début d'une semaine d'enfer.


A suivre...

mercredi 14 décembre 2011

Marquage (4ème partie)

En quelques secondes, mon trou du cul fut rasé de près par Patrick tandis que Bara m'appuyait sur les épaules pour que je ne bouge pas de la couchette de la cellule. Patrick se délectait de la situation. Plus j'attendais, plus mon angoisse montait et il le savait. Il se branla et éjacula sur mon dos. Je sentis son sperme couler.
J'espérais qu'on me laisserait au moins la compagnie de Cyril pour la nuit et que je n'attendrai pas le petit matin seul. C'était compter sans la dureté de mon Maître. Yvan exigea qu'on libère mon compagnon de cellule après qu'on nous ait apporté à manger. Je ne pouvais plus me rétracter. J'avais une peur bleue. Je transpirais, je ne réussissais pas à dormir. J'ai du me retourner vingt mille fois sur ma couchette livré à moi même en m'angoissant au moindre bruit. Vers une heure proche de l'aube il me semble j'entendis des pas descendre l'escalier qui menait à la cave. Je me mis à trembler et à claquer des dents d'une manière totalement incontrôlable. Il  faisait noir et le mec qui marchait s'éclairait avec une minuscule lampe électrique. Je l'avais aperçu la veille mais je ne le connaissais pas. L'ambiance médiévale de la cave était renforcée par les torches accrochées au mur qu'il enflammait une à une. Il était jeune, assez beau, je l'avais déjà remarqué la veille. Il ne me regardait pas. Je ne voulais pas lui parler. La pièce s'éclairait petit à petit. D'autres pas descendirent l'escalier. Je ne pouvais plus me contrôler. Je me retournai contre le mur sous la couverture rêche et me recroquevillais comme pour me dire que si j'étais si tendu, ils n'arriveraient pas à se saisir de moi. D'autres gars étaient dans la pièce. Ils étaient habillés en noir. Je les avisai du coin de l'oeil. Ils chuchotaient. Ils installèrent quelque chose mais je ne voulais pas voir ce que c'était et je fermai les yeux encore plus fort. De longues minutes s'écoulèrent et j'entendis une clef tourner dans la serrure de la porte de ma cellule. Je me recroquevillai d'avantage. Encore des pas. C'était Jacques.
- Il faut te préparer. On a allumé le braséro, le bourreau est prêt, il ne manque plus que toi.
- Je ne veux pas. Je ne peux pas... 
Je sanglotais. J'espérais qu'Yvan allait entrer dans la cellule mais je ne le voyais nulle part. 
- Tu as promis à ton maître d'être courageux.
- Punissez-moi, faites ce que vous voulez mais pas ça...
- Allez les gars, attachez-le.
Bara et Patrick, en noir aussi, entrèrent dans la cellule et m'extirpèrent de la couchette. Je me débattais mais la force de Bara était telle que ses mains sur mes bras me broyaient les muscles. Je criais. Patrick leva les yeux au ciel.
- Et bien, on dirait que tu n'as jamais été torturé... Tu vas te calmer !
Ils me couchèrent à plat ventre sur le lit et me lièrent avec de la corde. C'était serré, je ne pouvais plus bouger ni les bras ni les épaules mais mes jambes restaient libres. Malgré moi, je les bougeais dans tous les sens. Je suppliais. J'étais vraiment pitoyable. Ils m'extirpèrent de la cellule. La pièce contigüe avait été totalement modifiée. Des gradins de fortune avaient été installés et au centre, une espèce de tréteau sur lequel j'allais être penché.  Le "Bourreau" était là, il remuait les braises avec un morceau de métal qui était encore noir. Il commença  à donner ses ordres.
- Allez les gars, installez-le.
Je fus saisi par les épaules et amené devant lui. Je cherchais Yvan des yeux. Il était au premier rang. Assis, torse nu. Je l'implorai du regard mais il se contenta de sourire. Patrick m'attacha sur le tréteau.
- Il risque de bouger quand même quand je m'approcherai avec le fer donc vous restez là et vous le tiendrez au besoin. Tu es prêt bâtard ?
Je ne répondis pas. Je tremblais, je claquais des dents. Je ne transpirais plus mais j'avais froid malgré la chaleur dégagée par le braséro. Lorsque Patrick m'attacha les jambes, mon corps se relâcha un peu. J'allais avoir mal quelques minutes, je savais que ça ne durerait pas mais voir ce type immense, énorme, comme devaient l'être les bourreaux médiévaux et tous ces regards braqués sur moi augmentaient mon angoisse. Je sentais l'odeur du fer qui rougissait petit à petit. Le bourreau se rapprocha de moi :
- Je vais te brûler légèrement à l'intérieur de la fesse afin qu'on ne te pose aucune question si tu dois passer des visites médicales. La douleur est intense mais elle ne durera pas. Aussitôt que j'aurais appliqué le fer et que je l'aurai retiré, tu seras détaché.
Je serrai les dents, je tremblais tellement fort que je ne l'entendis pas repartir vers le braséro. Je l'aperçus seulement regarder le Y rougi du fer puis le replonger dans le feu.
- C'est pas suffisant messieurs. Il faut que ce soir incandescent sinon la marque sera ratée. 
Il tritura les braises encore un peu. Des flammes se formaient et retombaient et il retira le fer.
- Allez on y va.
Sans me contrôler je me mis à me débattre alors que mes liens me faisaient mal. Patrick me maintint très solidement. Le "Bourreau" écarta mes fesses et je ressentis une douleur indescriptible. 
C'était presque pire que ce que j'avais imaginé. Je hurlais. Je ne me serais jamais cru capable de crier aussi fort puis mon corps se relâcha totalement. Je commençais à être gagné par une espèce de nausée comme au bord de l'évanouissement. 
- C'est fini, dit Jacques. Détachez-le.
Je sentis les mains des deux aides de camps du "bourreau" dénouer les cordes et la lanière en cuir qui me tenait attaché mais j'étais incapable de bouger. Lorsque je ne me sentis plus tenu, je me laissais glisser doucement sur le sol. La dalle froide me fit du bien. La brûlure était douloureuse mais c'était presque supportable. Jacques prit la parole :
- Messieurs, nous allons le laisser reprendre ses esprits mais si vous voulez vous vider les couilles, Cyril vous attends sur le sling. Capotes et gel sont à votre disposition.
J'étais prostré sur le sol lorsque je vis les boots de moto de mon Maître. Je sentis la main d'Yvan sur mes fesses.
- Je t'ai évité la marque visible que je voulais te faire faire.
Je sanglotais. C'était une sensation terrible. Il continua :
- Là où tu es marqué, tu ne pourras pas servir pendant quelques jours. Tout à l'heure, Cyril te passera une pommade cicatrisante mais il faut encore qu'il bosse un peu... toi aussi d'ailleurs. Tu vas me sucer.
Je n'étais pas excité et je n'en n'avais aucune envie mais j'obéis et pris son gland dans la bouche. Je n'eus aucun effort à faire. Sa bite était d'une raideur indescriptible. Je me souviens des poils de ses bourses dans la bouches quand il me fit lécher. Il éjacula assez vite dans ma bouche et j'avalai tout sans en laisser une goutte. Il me releva et me porta sur la couchette de la cellule sans dire un mot. Il m'y allongea sur le ventre. J'avais du pisser sous moi car j'avais une impression d'humidité sur le ventre. La douleur était toujours là, lancinante. Je me détendis un instant mais elle me rappela à l'ordre pourtant, au bout de quelques minutes, ni les halètements de Cyril et des mecs dans la pièce d'à côté ni la brûlure ne m'empêchèrent de m'assoupir et de somnoler. Ce ne fut que lorsque l'on ramena mon compagnon de cellule que je m'éveillais. Il me passa la crème promise ce qui me soulagea un peu.
- C'était dur n'est-ce pas ?
- C'est de pire en pire. Il exige toujours plus et je n'arrive pas à me dire que je peux vivre sans lui.
- Ils vont de plus en plus loin, Jacques est pareil mais toi tu as une famille, peut-être des copains, un boulot... tu pourrais partir.
- Je ne bosse pas encore mais je pourrais partir. Depuis que j'ai dix-sept ans, je me dis ça et je ne le fais pas. J'ai l'impression qu'il pourrait me casser en morceaux et que je l'aimerai encore.
- Tu es complètement dingue. J'étais masochiste à la base je pense, mais je voudrais vivre autre chose. On dirait que toi non.
J'ai longtemps médité ses paroles. Je ne voulais pas qu'Yvan me quitte. J'avais plus peur de ça que de la pire des douleurs physique. Parfois, lorsqu'il me faisait mal ou me faisait faire mal, je ressentais du plaisir, parfois c'était l'horreur et pourtant je me pliais à tout. 
Nous sommes rentrés à Lyon vers la fin de l'après-midi comme nous étions venus, avec la même station de radio d'info et le même silence. Une fois dans le salon, il me regarda me déshabiller. J'avais pleuré doucement pendant tout le trajet.
- Tu m'en veux ?
- Je ne sais pas.
- Tu pouvais partir et on pouvait se quitter.
- Je ne veux pas.
- Je le sais et j'en profite. Tu devrais partir. Je repousse les limites tout le temps.
- Tu ne veux plus de moi ?
- Tu m'appartiens plus que jamais non ?
- Oui.
Il m'embrassa et commença me caresser sur tout le corps, me faisant bander.
- Ne t'inquiètes pas, personne ne verra la marque. Elle est très bien placée et quand tu en auras marre de moi et que tu seras avec un mec normal, il ne te posera aucune question.
- Ca n'arrivera pas.
- Oh si, ça arrivera. Pas tout de suite. Pas l'an prochain, mais ça arrivera un jour.
- Non.
Il me sourit. Quelques mois plus tard, la brûlure ne se sentait plus au toucher. Personne par la suite ne m'a parlé de ce petit Y qui avait été la pire douleur que j'avais jamais ressenti.

Marquage (3ème partie)

Je m'étais un peu calmé lorsque Jacques, Yvan et plusieurs autres mecs que je ne connaissais pas (dont ceux qui avaient assisté à ma tonte) entrèrent dans la cave. Avec eux se trouvaient également Patrick, Bara et un type impressionnant, costaud, voire même un peu gros, barbu, un vrai ogre de contes pour enfant. Ils s'approchèrent de la cellule et ouvrirent la grille. Yvan me désigna.
- C'est lui.
Le costaud me regarda en détails. 
- Il est jeune, il n'a même pas vingt ans.
- Vingt et un pour être précis.
- Il est à toi depuis longtemps ?
- Quelques années déjà.
Il me scruta encore. Les autres semblaient excités de me voir ainsi examiné. Jacques s'approcha de moi et me fit mettre à quatre pattes devant tout le monde. Je n'en n'étais plus à ça prêt et l'humiliation était totale. 
Yvan avait pris du recul. Il semblait prendre un plaisir pervers à me voir ainsi terrorisé. Il m'ordonna d'écarter mes fesses avec mes mains. C'était de pire en pire. Imaginez-moi nu devant des mecs habillés, la gueule par terre et ouvrant mon cul. Yvan et Jacques ne m'épargnaient rien. Le gros type s'approcha.
- Il sert souvent ?
- Je le saute tous les jours et il vide les couilles de mes potes régulièrement.
- Il a l'air serré quand même.
Je ne voyais pas le rapport avec mon marquage mais je continuais à me laisser palper comme de la viande. Autour de moi, les autres commençaient à se palper. J'étais le centre d'intérêt mais je m'en serai bien passé. Jacques prit la parole :
- Tu penses qu'il faut lui raser le cul ?
Le costaud répondis :
- Ouais ça peut se faire mais c'est pas indispensable. Tu sais c'est chauffé à rouge le poil n'est pas un problème.
- Yvan qu'est-ce qu'on fait, on lui rase ?
- Si c'est pas obligatoire, je préfère pas mais il faut que ça aille à notre bourreau. 
J'avais le visage totalement collé par terre et je ne pouvais pas voir mes tourmenteurs. tout d'un coup, je sentis des doigts qui s'inséraient en moi et tiraient les poils autour de mon trou du cul.
- Ca par contre, il faudra enlever parce que si je veux jouer avec lui avant ou après l'exécution, j'aime pas...
- On ne lui rase que la rondelle alors ?
- Pour moi, c'est d'accord, ça repoussera.
J'entendis la voix de Patrick s'élever à son tour :
- Il est quand même mignon le petit Etienne, même avec le cul rasé, il nous fera bander. 
Yvan s'approcha du "bourreau" et de moi. Il se pencha et me chuchota à l'oreille :
- Tu ne te débattra pas. N'oublie pas, je dois être fier de toi.
Je me mis à trembler encore plus. S'il insistait autant c'était que la sentence était terrible et que j'allais vraiment souffrir.
- J'ai peur...
- C'est normal d'avoir peur. Ce n'est pas une pratique courante mais tu as conscience que ça devient nécessaire pour marquer ton appartenance.
J'avais du mal à me contrôler, je vis les boots de moto d'Yvan s'éloigner de moi et le "bourreau" se pencher près de mon corps.


- Ca ne dure pas longtemps, tu verras, ça se passera bien.
Je tremblais de plus en plus. Patrick et un des mecs, un jeune, très mignon, m'aidèrent à me relever et m'allongèrent sur la couchette.
- On revient, on va te raser la rondelle.


A suivre...

lundi 12 décembre 2011

Marquage (2ème partie)

J'étais totalement paniqué par ce que m'avait révélé Cyril. Je tournais comme un lion en cage dans la petite cellule. Ma soumission avait des limites. J'avais résolu de refuser. Yvan n'allait tout de même pas m'obliger à me faire marquer comme du bétail. Un moment plus tard, il arriva dans la cave avec deux autres types que je n'avais jamais vu et Jacques. Ce dernier détacha Cyril et le fit sortir de la cellule. Yvan entra et referma la porte derrière lui. 
- Je suppose que Cyril t'a dis ce qui allait t'arriver ?
- Je ne veux pas...
Je sanglotais tellement fort que je n'arrivais pas à parler. Yvan me pris dans ses bras.
- Il faut que je te marque. Tu es à moi. J'avais je choix entre te faire tatouer mon prénom et le fer avec mon initiale. La première solution était ridicule tu en conviendras. 
- Je... Je ne pourrais jamais supporter...
- Il le faudra bien. Ceci dit, tu n'as qu'un mot à dire et je te ramène à Lyon seulement, tout sera fini. 
Je le regardai interloqué. Pendant les années précédentes, il avait exigé plein de choses de moi mais jamais que je sois mutilé définitivement. Je ne savais pas ce qu'une telle brûlure pouvait laisser comme trace à long terme et même les trous des piercings pouvaient se reboucher.
- C'est ce que tu veux ? Reprendre ta liberté ?
-... non... Je ne veux pas que tu me laisses.
- Alors il faut m'obéir. Je vais t'expliquer ce qui va se passer. On va tondre tes cheveux pour l'exécution du marquage.
Tout à coup, j'ai cru qu'on allait me brûler sur le crâne mais c'était seulement pour augmenter mon angoisse et mon humiliation que je devais subir cela. Yvan continua.
- Le bourreau qui va te marquer viendra ensuite t'examiner pour dire s'il y a des choses à faire pour te préparer. Ensuite tu seras emmené dans la pièce qui sert de tribunal d'habitude et on te marquera d'un Y sur la fesse droite. 
- Ca va être horrible... 
- C'est une brûlure mais c'est très court. Il se peut que tu paniques et que tu ais très peur quand tu sentiras que tu vas y passer. Je te conseille de prendre sur toi et de ne pas me faire honte car il y aura du public et je te le ferai payer si tu n'es pas courageux.
Son ton était dur, froid, distant et menaçant. Il était intraitable et je compris bien vite que je ne pouvais pas y couper. Il me repoussa légèrement.
- Il faut que tu comprenne que c'est une étape dans notre relation. C'est important que je marque mon appartenance.
- C'est Bara ou Patrick qui va le faire ?
- Ni l'un ni l'autre. Jacques a invité un bourreau qui a déjà fait ça. Ca évitera des problèmes. 
Je tremblais tellement que la chaîne qui me retenait au mur cliquetait. Yvan me libéra.
- Allez, viens avec moi, on va te tondre.
J'avais déjà eu les cheveux rasés presque à blanc mais je trouvais que c'était humiliant de subir cela attaché sur une chaise devant les autres ce qui allaient m'arriver. Yvan me pris pas le cou et me fit sortir de la cellule. Il m'emmena dans un coin de la pièce et me fit asseoir devant la cuvette des toilettes. Cyril s'approcha avec une tondeuse et Jacques lui ordonna commencer. 
Les deux autres types nous regardaient. Yvan souriait presque. Lorsque je fus ficelé, j'entendis le ronflement de la tondeuse et vis mes mèches blondes tomber sur le sol.
- Applique-toi. Il faut que ce soit parfait. Dit Jacques.
En quelques minutes mon crâne n'avait plus que deux millimètres de cheveux et mon aspect avait totalement changé. J'avais l'impression de ne plus être le même. A chaque fois que mes cheveux étaient tondus, je me sentais séduisant. Pas cette fois. C'était terrible. Je tremblais. Je sentais que la situation excitait à la fois Yvan mais aussi les trois autres types. Je n'osais pas les regarder. J'étais totalement humilié comme encore plus nu. Jacques et Yvan me relevèrent. Les petits cheveux me créaient des démangeaisons sur tout le corps. Je fus autorisé à aller me doucher pendant que Cyril balayait la pièce. J'étais si nerveux que faillis tomber dans le bac de douche. Yvan ne me lâchait pas des yeux, j'avais l'impression qu'il jubilait de me voir aussi épouvanté. Il me sécha à l'aide d'une serviette si rêche qu'elle me faisait mal et me raccompagna dans ma cellule. 
- Je vais être fier de toi, j'en suis sûr. Tu vas attendre un moment et nous reviendrons te voir tout à l'heure. Jacques, on va peut-être enfermer Cyril avec lui. Il est un peu nerveux. Ca lui tiendra compagnie.
J'étais effaré de la manière dont il parlait de Cyril. Ce n'était qu'un objet destiné à me calmer. Les choses allaient loin. Je me rendis compte que j'avais évolué car avant j'étais le spectateur des tortures incroyables d'autres soumis et maintenant, c'était à mon tour de les subir.


À suivre...

dimanche 11 décembre 2011

Marquage (1ère partie)

C'est vers la fin de l'été que nous sommes allés pour la première fois de l'année chez Jacques. Il y avait sans doute eu d'autres week ends d'organisés mais je n'en n'avais pas eu connaissance. Yvan n'avait probablement pas pu y aller donc, par voie de conséquence, moi non plus. La fin août était plutôt chaude et je n'appréhendais pas trop le week end même si je savais que Bara et Patrick, les "bourreaux" habituels étaient intraitables et que j'allais sans doute souffrir. 
A 22 ans, j'avais déjà une certaine résistance et, même si certaines tortures comme l'électricité ou les coups sur la plante des pieds étaient plus durs à supporter, l'idée de subir pour Yvan me procurait encore une excitation indicible. Il y avait bien eu de petites tensions entre nous mais là, après avoir bossé tout l'été, j'étais content de le retrouver et de me plier à ses caprices. Nous prîmes donc la route le vendredi après-midi uniquement tous les deux. J'étais assez surpris que nous n'emmenions personne mais plutôt content. Yvan était glacial mais il l'était toujours à l'approche de ce genre de week end. Nous roulions donc sans trop parler en écoutant une radio d'informations. Au bout de plusieurs heures, nous arrivâmes chez Jacques. Il était seul à nous accueillir. C'était plutôt inhabituel car, en général au moins Cyril, son soumis était présent. Il me considéra de la tête aux pieds. Il faisait chaud et je ne portais qu'un polo et un bermuda sans aucun sous-vêtement. 
- Bon, celui-là, on va le mettre en cellule en attendant, dit-il, Patrick ne va pas tarder et j'ai quelques invités pour l'occasion. 
Mon maître l'interrogea :
- Bara n'est pas là ?
- Non, mais il va arriver, il sera là pour l'occasion ne t'inquiète pas.
Je commençais à penser que ce qui allait se passer était différent des autres fois. En général, les week end chez Jacques se déroulaient toujours de la même manière : un interrogatoire le premier jour pour faire avouer au prisonnier n'importe quoi, le passage devant un tribunal d'opérette puis, le lendemain matin l'exécution des sentences prévues par Jacques et enfin un abattage pour satisfaire les invités. L'application des peines pouvait avoir lieu à l'extérieur mais je vous l'ai déjà raconté. Jacques et mon Maître me conduisirent au sous-sol de la maison et m'ordonnèrent de me déshabiller entièrement. Je dus mettre mes chaussures, mon tee shirt et mon bermuda dans un sac en toile de jute. Jacques m'examina de nouveau.
- Il est plus poilu que dans mon souvenir.
- Ouais, il a bientôt 22 ans, c'est un petit homme. 
- Je crois qu'il faudra lui raser les fesses.
- J'aime bien les poils sur les fesses mais s'il le faut.
- C'est mieux, on demandera à Patrick de s'en charger tout à l'heure.
Je me demandais bien ce qui allait m'arriver. Il était assez rare que mon Maître m'impose ce genre de truc. En tout cas, ce n'était pas anodin. Ils m'enchaînèrent dans l'une des deux cellules mais je pouvais aller m'allonger sur la couchette. Ils fermèrent la porte puis remontèrent l'escalier en discutant à voix basse. Je me retrouvais donc seul. En dépit de la chaleur ambiante de la journée, j'ai eu froid tout à coup. Il se tramait quelque chose et j'allais subir encore un truc que je ne connaissais pas. 
Quelques temps plus tard (je ne sais pas combien car quand on est à poil sans montre dans une cellule minuscule et sans fenêtre, on perd la notion du temps), Cyril me rejoignis. Il était nu aussi et amené par Yvan. Manifestement, il était assez fatigué. Mon maître ne me jeta pas un regard et l'attacha à son tour puis referma la porte et tourna les talons. Cyril me regarda avec une certaine pitié dans les yeux.
- Tu verras, ce n'est qu'un mauvais moment à passer mais après tu appartiendras vraiment à Yvan.
- De quoi tu parles ?
- Tu n'es pas au courant ?
Je commençais à paniquer. 
- Au courant de quoi ?
- Ce n'est pas un week end ordinaire. On va te marquer au fer rouge.
Je commençais à faire une réelle crise de panique. Jamais je n'aurais imaginé ça. C'était une mutilation et je ne pensais pas qu'Yvan m'imposerait jamais ça.
- C'est pas vrai !?
- Si, ils ne parlent que de ça en haut. Je croyais que tu le savais. 
- C'est horrible. Ca je ne veux pas.
- J'y suis bien passé moi. C'est dur mais pas plus que les coups de fouets de ton mec.
Il me montra une marque sur l'arrière de sa cuisse sous le pli de la fesse. Elle était assez imperceptible mais ressemblait vaguement à un J.
- En plus, ça s'estompe avec le temps. Je crois que toi tu seras marqué sur une fesses. Ca te fera moins mal.
- Yvan ne peut pas m'obliger à subir ça. C'est pas possible. C'est juste pour me faire peur.
- Je ne crois pas. Il y a des invités et je pense qu'ils ne viennent que pour voir ça.
J'étais totalement paniqué. J'aurais voulu briser ma chaîne, passer à travers les barreaux de ma cage de fortune et m'en aller loin. Si Yvan me faisait subir ça, j'étais résolu de le quitter. J'avais l'impression que chaque fois, ça allait crescendo. Où allait-il s'arrêter ? Ma confiance en lui s'était déjà effritée avec la torture électrique mais là, c'était de pire en pire. Et comment masquer cette marque ? Qu'allais-je faire pour y échapper ?

À Suivre...

vendredi 2 décembre 2011

Job d'été

J'avais été un peu secoué par ma séance d'électrification. C'était la première fois qu'Yvan allait vraiment contre ma volonté depuis longtemps et je lui en voulais ce qui n'avait en rien freiné notre sexualité. Bizarrement, c'était contre Marc que j'étais le plus en colère. Je connaissais mon Master et je savais ce dont il était capable mais lui, qui me reprochait toujours de ne pas prendre le large et de tout accepter, avait été excité par ma souffrance. Jusqu'à la fin de l'année universitaire pourtant, j'allais chez lui presque tous les vendredis matin mais le charme était rompu. De plus, cette année-là, Yvan développait une nouvelle entreprise et il avait été convenu que nous ne partirions pas en vacances. Je parlais de plus en plus de passer mon permis et Yvan m'avait promis de m'offrir une voiture si je finançais seul les cours ce qui me semblait tout à fait normal. Je me mis donc à la recherche d'un boulot d'étudiant pour l'été. 
Je pense qu'il ne voyait pas cette soudaine envie d'indépendance d'un très bon oeil mais il n'en laissait rien paraître. Je mis donc mon CV à jour et commençais à démarcher les boutiques dont j'étais client afin d'essayer de trouver un job de vendeur ou même de manutentionnaire mais en vain. Je m'y étais pris un peu tard et tout les postes que j'étais capable d'occuper sans aucune expérience étaient pourvus. Yvan me regardait me débattre dans cette galère. J'avais toujours été un enfant plutôt gâté par ses parents mais il était hors de question de perdre la face devant mon mec et de leur demander de l'argent. Mi-juin, je n'avais encore rien trouvé et, mine de rien, Yvan, sur l'oreiller,  me parla d'un de ses copains notaires qui aimerait bien un peu d'aide pour faire du classement et du travail de bureau pendant l'été. Je n'avais pas très envie de répondre favorablement à cette offre car je me doutais bien qu'il y avait quelque chose de sexuel derrière tout ça  mais, n'ayant pas le choix, je me décidais à aller rencontrer Bruno. Jeune, affable, sympathique, il me reçut très bien. Après m'avoir expliqué que je devrais faire des photocopies et ranger des documents laissés en plan (ce qui était dans mes cordes quand même), il me demanda de me présenter à huit heures le lundi suivant. Je n'avais pas grand-chose à me mettre sur le dos pour aller travailler dans ce genre de bureau aussi, le samedi, Yvan m'emmena dans les boutiques et m'offrit deux costumes un peu trop luxueux pour un boulot de gratte-papiers mais j'acceptais volontiers son cadeau. Je suis toujours d'une ponctualité sans faille aussi, le lundi, je me présentai à l'étude à huit heures tapantes, vêtu de mon costard, de chaussures neuves qui me changeaient de mes baskets, d'une chemise et d'une cravate. Nous étions fin juin et il faisait plutôt chaud. Je n'étais pas à mon aise dans un tel accoutrement mais Bruno m'accueillit vraiment chaleureusement. Il me présenta ses clercs Arnaud, la trentaine, très souriant et Sabine, un peu plus âgée, très bcbg et me montra mon bureau. L'immeuble était assez luxueux et les bureaux de l'étude aussi. Je devais faire du classement dans une petite pièce un peu laissée à l'abandon mais qui aurait pu être très belle si elle avait été repeinte et rangée. Bruno m'expliqua comment classer les dossiers et retourna travailler. Je n'avais que peu de contacts avec les clercs mais je devais me tenir à leur disposition s'ils avaient besoin de petits travaux de bureaux. Je demandais l'autorisation de quitter ma veste car il faisait très chaud sans me rendre compte que les anneaux à mes tétons se voyaient à travers ma chemise. Arnaud me demanda des photocopies. Il n'était pas très séduisant. Son côté jeune loup au dents longues m'agaçait un peu. Sabine ne me parlait pratiquement pas. J'étais à peu près persuadé que Bruno trompait sa femme avec elle. Quelques oeillades, des allusions très voilées les trahissait parfois. Pendant plusieurs jours, tout se passa de manière très classique. J'avais bien remarqué que parfois mon patron était un peu euphorique mais sinon, il me paraissait tout à fait normal. J'étais très content de travailler, de raconter mes journées à Yvan et je pensais m'être trompé. Il était clair que mon patron, marié, ne s'intéressait pas aux mecs. J'en était presque venu à le regretter car je le trouvais assez séduisant. Je me dis que, pour une fois, mon Master n'avait rien manigancé. Cependant, le vendredi, Bruno me fit venir dans son bureau. Il était particulièrement surexcité et me complimenta sur mon élégance. Je ne comprenais pas vraiment son attitude.
- Tu te plais parmi nous ?
- Oui, je suis super content de travailler et il y a une bonne ambiance. 
- Le costume te va bien mais tu devrais te faire couper les cheveux.
En disant cela, il me regardait bizarrement. A 17 h, j'appelais Yvan de mon téléphone portable et lui racontais. Il m'ordonna d'aller chez le coiffeur immédiatement. Les rapports entre eux m'échappaient ainsi que la situation. Je revins donc le soir, les cheveux courts, un peu fatigué par ma semaine mais super content de prendre mon indépendance. Pendant le week end, nous nous sommes reposés. Yvan s'est même fait tendre. Il m'a invité dans un restaurant japonais car je découvrais cette nourriture et je l'aimais bien. Le lundi, je retournais au boulot en costume et cheveux coupés. Arnaud était parti en vacances et je me retrouvais seul avec Bruno et Sabine. Etant persuadé qu'ils avait une liaison, je me sentais un peu de trop mais mon patron était toujours très chaleureux à mon égard. Quelques jours plus tard, après le départ de sa clerc, il me demanda de rester un peu plus tard sous le prétexte de me donner de nouveaux documents à classer. Je prévins donc Yvan que je ne serai pas rentré à 18 h ce qui ne sembla pas vraiment le surprendre. Il faisait très chaud et je travaillais en chemise. J'aurais du me douter de quelque chose lorsque Bruno me demanda :
- Tu as les tétons percés ? Je le vois sous ta chemise.
- Oui, je devrais peut-être enlever les piercings.
- Tu devrais. Moi je m'en fous, mais un autre patron pourrait te poser des problèmes. 
Il me regardait d'un air entendu. Je ne compris pas tout de suite pourtant, après le départ de Sabine, il me fit venir dans son bureau. Il ne me regardait que du coin de l'oeil et m'ordonna :
- Déshabille-toi.
Je le regardai interloqué.
- Je vais prendre mon droit de cuissage, tu t'en doutes bien. Allez, à poil.
Un peu gêné mais pas vraiment surpris, je me déshabille lentement sous l'oeil amusé de mon patron. Je pose précautionneusement mes vêtements sur le dossier d'une chaise. En quelques secondes, je suis entièrement nu dans le bureau, debout, les bras le long du corps. Bruno me détaille du regard.
- T'es bien foutu. Tu fais du sport ?
- J'ai fait de l'aviron mais plus maintenant.
- T'es assez poilu pour un blond.
-...oui...
- Allez, allonge-toi par terre sur le tapis, sur le ventre et rampe jusqu'à moi. 
J'obéis, je m'allonge et commence à ramper péniblement sur le tapis. C'est une sensation assez désagréable car les fibres m'irritent les coudes et les genoux sans parler du sexe. Je m'approche peu à peu du bureau.
- Passe sous le bureau et vient me sucer.
Il a sorti son sexe. La situation a tout du cliché mais elle est excitante. Je bande très fort lorsque je prends le gland de mon patron dans ma bouche. Je le suce consciencieusement. Son sexe a une odeur un peu âcre de transpiration due à la chaleur mais bizarrement, ça ne me dérange pas. Je le sens se contracter. Il recule son fauteuil et me fait avancer. Sa bite et ses couilles sont sorties de son pantalon de costume mais il est resté totalement habillé. Il m'attrape par les épaules et me relève. Il m'embrasse très fort en chuchotant.
- Je vais t'enculer... penche-toi sur le bureau. 
C'était une domination uniquement cérébrale mais je trouvais ça excitant. Le plus flippant était à venir. Je le sentis m'humecter la rondelle avec sa salive et, sans autre forme de procès, il me pénétra. Jamais personne ne m'avait baisé sans capote à part Yvan. aucune convention n'avait été passé entre nous. Je ne savais absolument pas si j'avais le droit de faire ça. Je me détendis car son sexe en moi me faisait mal. Je le laissais me défoncer. J'avais débandé. La sensation était assez bizarre, à la fois terrifiante et agréable. Je me disais qu'il ne pouvait rien me transmettre et qu'Yvan avait sans doute pris ses précautions mais j'avais peur. Je commençais à prendre du plaisir quand je l'entendais me chuchoter des mots à l'oreille.
- T'aimes ça ? ... tu me sens ?...
Il continua en s'allongeant sur moi. Je sentais les boutons de sa chemise contre mon dos et la boucle de sa ceinture. Il éjacula en moi et resta un peu longtemps immobile, couché sur moi. Je sentais son souffle contre mon cou. Il finit par se retirer doucement et essuya son sexe avec une lingette qui se trouvait dans le tiroir de son bureau puis referma sa braguette.
- Tu vas pas aux chiottes. Tu gardes mon sperme ! Allez, à demain, rentre chez toi.
Je partis un peu éberlué. L'odeur de son corps et de son sperme sur moi. Une fois à la maison,  je racontais l'aventure à Yvan en me demandant comment il allait réagir. Il haussa les épaules :
- Il prend de la coke mais il est clean. Tu crois quand même pas que je t'ai laissé aller chez lui sans lui réclamer un test HIV.
Je filais sous la douche. Le lendemain et les jours suivants le même scénario ou à peu près se reproduisit. J'ai baisé régulièrement avec  Bruno jusqu'à la fin du mois d'août.