vendredi 7 octobre 2011

"La Lanterne"

La fermeture du sauna préféré d'Yvan changea nos habitudes. Les autres établissements du même genre ne le tentaient pas trop et il trouvait la clientèle des sex clubs qui commençaient à fleurir un peu trop estampillée "milieu gay". Autant, il aimait fréquenter les mecs du réseau SM autant les endroits homos proprement dit ne le tentaient que ponctuellement. Au début de l'année, une nouvelle "activité" commença pour nous : le partage en sex shop. A cette époque, il y avait de nombreuses possibilités. En effet, les cinémas porno s'éteignaient et les endroits dans lesquels on pouvait mater des films en cabine fleurissaient. Yvan était très copain avec Loïc, l'un des vendeurs d'un sex-shop de la rue Lanterne qui s'appelle aujourd'hui "La Lanterne". Je ne me souviens pas si, à l'époque, il portait déjà ce nom. Au rez-de-chaussée, on pouvait choisir les cassettes VHS ou encore acheter des gadgets sexuels et les cabines se trouvaient en sous-sol. Loïc était un ami de Jérôme dont je vous ai déjà parlé et qui était pierceur et patron de boîte SM dans le quartier (1er arrondissement). Je pense qu'ils s'étaient connus comme ça. Loïc était très mignon, la trentaine, les cheveux rasés, un petit bouc et des yeux verts comme j'en avais rarement vu. Je l'avais rencontré une ou deux fois avant d'aller à "La Lanterne" pour la première fois. L'idée lui vint un samedi en fin de matinée. Il appela Loïc.
- Salut c'est Yvan, je viendrais bien jouer chez toi avec mon soumis cet après-midi. Tu penses qu'il y aura du monde ?
Je n'entendis pas la réponse à l'autre bout du fil mais, après une brève conversation, il fut décidé que nous irions à "La Lanterne" vers 14 heures. Nous déjeunâmes rapidement et Yvan me sortit les vêtements appropriés : Pull, pantalon de survêt, chaussettes de tennis et baskets. Il mentionna que j'allais devoir passer l'après-midi nu et qu'il était absolument inutile que je porte un slip. Je dois préciser que je n'aime pas trop être nu sous un survêtement mais je ne risquais pas de discuter. Nous prîmes donc le métro pour aller en centre ville. Nous arrivâmes très rapidement dans la très glauque rue Lanterne et nous entrâmes dans la boutique. Elle ressemblait un peu à celles que nous avions visité rue Saint Denis à Paris. Loïc s'approcha d'Yvan et lui fit la bise. C'était assez rare que mon maître accepte ce genre d'accolade en plus d'un mec soi-disant hétéro et je fus surpris. Il m'envoya regarder les cassettes et commença à parler à voix basse avec le vendeur puis me rejoignit. Il s'approcha de moi et choisit une cassette très rapidement. C'était un film gay SM bien évidemment. Il paya à la caisse et me pris par le cou pour me faire descendre l'escalier métallique en colimaçon. Nous atterrîmes dans une cave voutée où se trouvaient des rangées de cabines. Il faisait sombre. L'endroit était éclairée uniquement par une lumière bleue. Nous entrâmes dans la cabine 4 que Loïc nous avais attribué. Elle était un peu plus grande que les autres. Du son sortait de plusieurs des autres cabines mais personne ne circulait dans les couloirs. L'endroit était glauque, plutôt sale et Yvan semblait très satisfait. Il s'assit sur la chaise prévue à cet effet et commença à me donner des ordres. :
- Déshabille-toi complètement. 
Je commençais à enlever mon blouson et mon pull. J'aimais me déshabiller devant Yvan. Mon corps s'était développé un peu et j'avais l'air de plus en plus adulte. J'aimais ça énormément. Je ne me sentais pas humilié mais je voulais exciter le désir de mon Maître. Je baissais mon jogging et l'enlevai sans ôter mes baskets et je me tint debout devant Yvan. Il me regarda en souriant. 
- Maintenant, tu vas te mettre à quatre pattes et tu vas lécher mes pompes. Faut que ça brille. N'oublie pas que j'ai un ceinturon.
Il parlait suffisamment fort pour que les gars qui occupaient les autres cabines puissent entendre. Je me mis en position. Ca me dégoûtait un peu. Le sol était sale. Je léchais les Caterpillar noires de mon Master en m'appliquant.
- Cambre-toi mieux que ça !
J'obéis. Le ton d'Yvan était dur. Il était très excité par la situation. J'entendais des portes s'ouvrir, des pas mais je ne voyais que les pompes d'Yvan. Je passais de l'une à l'autre en m'appliquant de mon mieux. Il posa sa seconde chaussure sur ma tête alors que je léchais la première. 
- Viens entre mes jambes.
Je me remontais un peu et ma langue passa sur la braguette de son jean. Il bandait très dur. Je sentis soudain une présence derrière moi mais je n'osais pas du tout me retourner. Il défit les boutons et son sexe sortit.
- Bouffe !
Sa voix me plaisait quand elle me donnait des ordres. Tout à coup je sentis que quelqu'un touchait mon anus.
- T'occupes pas, suce-ma bite !
Je me concentrais sur le sexe de mon mec. Son odeur m'enivrait. C'est toujours un étonnement pour moi de me rendre compte que l'odeur de certaines peaux fonctionne comme un aphrodisiaque. Je sentis comme un froid sur ma rondelle puis j'aperçus deux emballages sur le sol. On m'avait mis du gel et le type à qui appartenait les doigts avait une capote.
- Tu vas te faire défoncer. Tu continue de me sucer. Tu n'as pas intérêt de lâcher sinon je te punirais. Ok ?
Je fis un signe de tête avec le gland d'Yvan dans ma bouche. Je pus voir son petit sourire en coin. Je sentis le mec qui était derrière moi me pénétrer. Je me concentrais pour ne pas lâcher la queue de mon Maître mais la sensation était très forte et ma langue se détacha un instant. Je compris instantanément qu'il n'allait pas me rater.
- Allez, défonce son cul !
Je sentais les aller retours mais je continuais à sucer Yvan. Il bandais très dur et je crus que j'allais le faire jouir dans ma bouche mais non. Je sentis des pas et un autre mec me pénétrer. Je ne pouvais pas voir leurs visages ni leurs corps. C'était très envoutant. Yvan m'aidait en tenant ma tête sur sa bite.
- Allez, Loïc, t'es le suivant. Arrête de faire le timide. 
Je sentis le sexe suivant entrer en moi. Des capotes jonchaient le sol. Certaines étaient pleines. Loïc frappait mes fesses avec ses mains à chaque coup de rein. J'adorais cette sensation. Yvan aussi. Il se retira et éjacula sur mon visage. Il était rare qu'il ne le fasse pas dans ma bouche.
C'était un sentiment de plénitude extraordinaire. Ce n'était pas du SM pur pourtant, je me sentais très excité et lui aussi. Je fus autorisé à me branler et j'éjaculai sur le sol de la cabine. Ma tête retomba sur le sexe de mon Maître. Son gland gluant appuyait sur ma joue. J'entendis les pas des mecs qui s'éloignaient. J'avais pris plus de plaisir cérébralement que par les pénétrations proprement dites. Yvan caressait mes cheveux. Il m'embrassa alors que j'avais encore le goût de son sperme dans la bouche. Nous restâmes un moment dans la cabine comme ça.
- T'as lâché ma queue. Tu sais ce que ça signifie.
- Je vais être puni.
Je recommençai illico à bander.
- Aller, en place.
Je me mis debout puis me ployai sur la chaise. Il se plaça derrière-moi et retira son ceinturon. 
- Baisse ta gueule ! Tu vas prendre quinze coups. Tu vas les compter.
- Un... Deux... Trois...
Je me rendis compte que des mecs étaient revenus et nous regardaient. Cette fois, je les voyais. Certains se branlaient.
- Quatre... Cinq... Six... Sept... Huit... Neuf...
J'avais du mal à soutenir la cadence. Il tapait fort et je serrai les dents pour ne pas bouger. J'avais déjà reçu des corrections plus violentes que ça pourtant, j'avais beaucoup de mal à supporter.
- Dix... Onze... D....Quatorze...
- Allez, courage, la dernière !
- Quinze... 
Je me relevai et ne pus m'empêcher de mettre mes mains sur mes fesses endolories. Yvan me força à reprendre la position et me pénétra. Il était excité à nouveau et je me dis que j'allais pouvoir le faire jouir une seconde fois en moins d'une demi-heure. Je gémis. Il me défonçait terriblement puis se contracta et éjacula en moi. Je retombai sur la chaise. Il se retira et m'embrassa.
Nous fermâmes la porte de la cabine puis nous rhabillâmes. 
- T'as bien assuré beau gosse.
Nous remontâmes. Loïc nous attendant derrière son comptoir en souriant.
- Alors mon pote, tu t'es bien vidé les burnes ! Pas si mal les culs de mecs tu vois...
- C'était excitant et vous avez fait le show. Vous revenez quand vous voulez !
Nous rentrâmes à la maison et Yvan m'ordonna de me changer. Il m'emmena dans un bouchon que j'aimais bien où nous dînâmes en amoureux. C'était ma première exhib en sex shop. Il y en eut beaucoup d'autres par la suite.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire