lundi 3 octobre 2011

Plan à Saint-Etienne

Après le séjour à Paris, la fin des vacances fut calme. Nous avons fêté le nouvel an avec la famille d'Yvan. C'était la première fois que je les rencontrais. Ils étaient d'origine russe et n'ont posé aucune question sur mon statut dans la vie de leur fils et frère. C'était très familial. Je me rendais compte que ma propre famille me manquait. Notre vie de couple repris l'année suivante assez calmement. Notre vie sexuelle était très agréable. Certes, Yvan restait autoritaire mais il me comblait. Je le suçais et bouffais son sperme le matin et il me sautait un bon moment le soir quand il rentrait. Je me soumettais à lui sans aucun problème.  Il ne trouvait aucun motif de punition. J'avais toujours des rendez-vous le vendredi avec Marc et souvent Christian qui me malmenait un peu mais surtout se vidait les couilles. Je n'entendais plus parler d'Alex ce qui me soulageait un peu car il avait été très présent dans nos vies pendant des mois. C'est à la fin du mois de janvier qu'Yvan m'appris que je devais me rendre à Saint-Etienne un vendredi matin. La veille, il m'avait ordonné de me raser quasiment tout le corps. Après notre petit rituel, il m'attira vers lui.
- Tu vas me faire très plaisir aujourd'hui.
- Oui...
- Tu vas prendre le train pour Saint-Etienne et on viendra te chercher à la gare de Châteaucreux. Tu t'habilleras avec les fringues que je t'ai sorti et tu emmèneras aussi un pantalon de survêt et une paire de baskets. 
- Je ne vais pas chez Marc ?
- Pas aujourd'hui. Tu vas faire un plan chez Antoine, un mec que je connais. 
- D'accord.
- Voilà ton billet. File sous la douche, ton train est dans une heure. 
J'obéis. Il me rejoignis et me savonna en m'embrassant pendant que l'eau coulait. Il se montra particulièrement tendre et je compris ainsi que le plan prévu allait être assez hard. Je sortis de la douche, m'essuyai tandis qu'il terminait de se laver. Il m'avait prévu un jean plutôt lambda, un slip, un débardeur, un pull et des Converse qu'ils m'avait offert pour Noël. Il m'avait aussi préparé dans un sac, une paire de chaussettes de tennis, des baskets et un pantalon de survêtement Adidas. Je lui dis au-revoir et je me rendis à la gare pour prendre le train. Je n'appréhendais pas forcément le plan d'ailleurs sauf que, lorsque j'arrivais sur le quai, je me rendis compte que nous avions une demi-heure de retard. Je ne connaissais pas Antoine et j'espérai qu'il ne sauterait pas sur l'occasion pour me faire payer ça. Finalement, j'arrivais à la gare de Saint-Etienne et je sortis sur le parvis. De nombreuses voitures attendaient des voyageurs mais pour moi rien. J'attendis seul dans le froid pendant plus d'un quart d'heure puis je m'apprêtais à aller appeler Yvan pour lui demander ce que je devais faire lorsque quelqu'un klaxonna. C'était le conducteur d'une voiture assez incroyable. Une espèce de Pick-Up un peu customisé. 
- Etienne ?
- Oui...
- Je suis Antoine. Grimpe.
Le type était ce qu'on appellerait aujourd'hui un "bear". Costaud, un bouc, le crâne rasé, il était plutôt attirant. Il me regarda en détail avant de démarrer.
- Yvan avait raison, t'es vraiment mignon.
- Merci...
Son sourire et son air affable me mettaient mal à l'aise. Je me demandais ce que ça pouvait bien cacher. Il démarra et commença sortir de la ville. Il roulait à toute vitesse. Nous entrâmes dans une des commune voisines de Saint-Etienne. Il se gara dans la cour d'une petite maison et, toujours souriant, me fit entrer et m'ordonna d'enlever mon blouson et mon pull. Je n'avais pas fait un pas dans la maison que son attitude changea. Il me sauta dessus et m'attacha les mains.
- Maintenant, beau petit Etienne, tu vas m'obéir.
Il m'enfila une cagoule qui m'aveugla et me força à m'asseoir. Il M'attacha les mains après la rampe de l'escalier. 
- Je vais revenir m'occuper de ton cas, n'essaye pas de bouger. 
Je ne risquais pas de le faire car j'étais à genoux et bloqué contre le montant de la rampe en bois de l'escalier. J'attendis un grand moment dans cette position. Je commençais à avoir mal aux genoux et aux chevilles. J'entendis des pas autour de moi. Un chuchotement. Manifestement, Antoine n'était pas seul à la maison. Je sentis qu'on me libérait les poignets et qu'on me remettait debout. J'avançais maladroitement. Je dus descendre quelques marches et j'entendis une voix que je ne connaissais pas.
- Il est bien foutu. Il fait du sport ?
- De l'aviron je crois.
- Allez assis. 
Je m'exécutais. On ôta mes chaussures et on m'attacha les mains dans le dos et les chevilles puis on retira ma cagoule. Antoine et un autre mec un peu dans le même genre mais un peu plus jeune me regardaient. 
- Alors c'est toi le soumis d'Yvan ? Demanda le second mec.
- Oui...
- Tu sais que tu vas être puni. Que tu as fait le voyage pour ça ?
- Oui...
Je reçus une gifle.
- On dit "Oui maître". T'es pas si bien dressé.
Antoine souriait toujours. Il était décidément très attirant même s'il avait dépassé la cinquantaine.
- Oui Maître.
- C'est un peu mieux. 
J'étais dans un salon assez grand, attaché, assis presque en tailleur. Ils ne faisaient rien. Ils me détaillaient juste. Antoine prit la parole en faisant disparaître le sourire de son visage :
- Et si on le foutait à poil ?
- Ouais. Allez, détache-le.
Le molosse s'approcha de moi et me détacha. J'avais des courbatures lorsqu'il m'aida à me lever. Je m'avachis légèrement sur lui. Il m'ôta mon tee shirt. Il me tenait solidement et son pote regardait mon torse rasé et un peu rougi par l'irritation. 
- T'as raison.  Il est bien foutu. T'as quel âge ?
- Vingt-et-un... Maître.
- Allez, vire-lui son futal. 
Antoine ouvrit les boutons de ma braguette et baissa mon pantalon et mon slip. Je me retrouvai nu en chaussettes devant eux. Ils me firent mettre à quatre patte et la tête sur le tapis.
- On va commencer par une petite fessée, dit Antoine. Allez, penche-toi.
Il me poussa sur un tabouret de bar et je posai mon torse dessus.
- Cravache ? Tawse ? Martinet ? Demanda le mec.
- On va commencer par un peu de tawse. Etienne, tu vas compter. A chaque coup, tu dis "Merci Maître" et si tu te plante on recommence du début. D'accord ?
- Oui Maître.
J'essayai de me détendre et je me préparai à la correction. 
- Un... Merci Maître, Deux... Merci Maître... Trois... Quatre...
Mes fesses me faisaient mal mais j'essayai de ne pas bouger. Je ne voulais pas qu'Antoine recommence du début. Je serrai les dents.  Antoine et son acolyte dont je ne connaissais pas encore le prénom n'avaient pas précisé combien de coups je devais recevoir. Le tawse fait toujours mal mais ma peau, fragilisée par le feu du rasoir, ne tarda pas à me cuire d'une manière insupportable. Je résistais.
- Dix... Merci Maître... 
Je haletais à chaque coup mais je résistais. 
- Ca suffit dit le grand mec. On va pas le casser tout de suite sinon on ne pourra pas jouer assez longtemps.
Il s'approcha de moi. Je sentis sa main sur mes fesses rougies et douloureuses. Il me faisait mal rien qu'en insistant avec ses doigts.
- Il marque bien.
- C'est pour ça que j'ai demandé à Yvan qu'il ait le corps rasé. J'aime voir les marques sur le cul du soumis. On va l'attacher et s'occuper de son trou du cul. 
Ils me relevèrent et me passèrent une corde en coton autour des bras et des chevilles. Antoine me prit dans ses bras et  me renversa sur le canapé en me maintenant les jambes en l'air. Ses doigts s'insinuaient dans mon anus. J'essayai de me débattre mais vainement il me tenait solidement. Son copain s'approcha.
- On voit qu'il a l'habitude de se faire baiser. Ca s'ouvre tout seul.
J'étais assez excité par le plan malgré la lancinante douleur de mes fesses. Je pris un certain plaisir à me faire doigter par ce colosse. Il m'avait aussi baillonné. Je le soupçonnait d'avoir peur que mes cris ameutent les voisins qui avaient l'air proches à en juger par l'endroit où se trouvait la maison. Le grand type me doigtait durement. Je me débattais un peu mais il était impossible d'échapper à l'étreinte d'Antoine. Il était costaud et je m'en était bien rendu compte. 
- On va l'emmener dans la cave. 
Antoine me chargea sur son épaule et nous sortîmes du salon pour prendre un escalier. Il fit brutalement froid puis nous entrâmes dans une pièce enterrée (du moins je pense) et parfaitement chauffée. Les deux complices m'attachèrent à des bracelets en cuir qui pendaient à des chaînes et Antoine proposa de me rougir un peu le dos. 
- C'est une idée mais il faut le baillonner mieux que ça. S'il gueule ça va m'énerver.
Le mec s'approcha de moi. Il enleva le foulard que j'avais dans la bouche et le remplaça par un baillon en cuir avec une espèce de renflement qui entrait dans ma bouche et gênait ma respiration.
- Voilà, ça ira un peu mieux. A mon tour de le faire danser un peu. T'as un fouet ?
Le fouet à une lanière est difficile à utiliser. Il faut du recul et il ne faut pas toucher les couilles. J'avais déjà vu des mecs le subir mais je n'en n'avais alors reçu qu'un ou deux coups. Mon excitation retomba directement et je me mis à appréhender. Je serrai les dents sur l'espèce de sucette en cuir que j'avais dans la bouche et je me mis à espérer qu'il ne taperait pas trop fort. Il se plaça derrière moi et la lanière vint brutalement s'enrouler autour de mon torse, me coupant le souffle et déclenchant une douleur très vive. Je pris appui sur mes bras pour essayer de décoller les jambes du sol afin d'esquiver les coups. Ce n'était pas vraiment conscient mais lorsque le second coup tomba je criai. Le baillon fit en sorte qu'un son très étouffé sorte de ma bouche.
- Ca fait mal ? Interrogea mon bourreau.
Je fis oui de la tête.
- Allez, un peu de courage, ton master a dit que tu étais un bon soumis.
Je reçus un troisième coup qui, celui-là, était ciblé entre mes omoplates. Je serrai encore la "sucette" pour ne pas hurler. J'avais très envie de faire signe que ça suffisait et d'arrêter le plan mais je savais qu'Yvan serait déçu. Vous allez peut-être trouver ça idiot mais j'ai continué même si j'étais au bord de l'évanouissement. Je pense qu'Yvan et son complice s'en rendirent compte car ils stoppèrent d'eux-même et me détachèrent. Le problème avec le fouet, c'est qu'à chaque coup, les côtes se contractent et gênent la respiration tant la douleur est aigüe alors avec le baillon en plus, je vous laisse imaginer la sensation. Ils me détachèrent et me laissèrent reprendre mon souffle puis me portèrent sur un tapis posé dans un coin de la cave. 
- Mets-toi à genoux.
J'obéis.
- Maintenant à quatre pattes et montre-nous ton cul. Donne-nous envie de te baiser.
Je posais ma tête sur le tapis et ils ne voyaient que mes fesses. J'écartais légèrement les jambes. J'étais toujours baillonné. 
- Super petit cul. Dit le grand mec.
- Ouais. Tu me le tiens. J'ai envie de le défoncer.
Le grand mec m'empoigna et je sentis les doigts d'Antoine s'insinuer en moi. La sensation de froid me signala qu'il avait mis du gel sur ces doigts. Je ne veux pas faire le fanfaron mais à cette époque, le fait de n'être lubrifié qu'avec de la salive me suffisait et je trouvais cette précaution bien inutile. La sensation du gel fut pourtant agréable.  Je m'abandonnais dans les bras de mon second geôlier et me laissais sodomiser. J'avais retrouvé une certaine excitation. Antoine était tout à fait mon style et j'avais envie de lui. Je n'avais pas vu vraiment sa queue. Je ne l'avais pas sucé. Je jetais juste un coup d'oeil pour m'assurer qu'un emballage de préservatif était sur le sol. Il me défonçait en me tenant par les épaules tandis que son pote me soutenait. C'était super excitant. 
Je ressentais tout son corps. Ses couilles venaient cogner les miennes et son ventre heurtait mes fesses. C'était excellent et je me mis à bander. Le baillon m'empêchait de gémir comme je l'aurai voulu et les mains pleines de gel d'Antoine glissaient sur mes épaules. J'étais très excité mais je ne voulais pas éjaculer car je pouvais bien le faire sans me toucher quand j'avais la vingtaine. Je me contrôle mieux maintenant. 
- Alors, il a un bon cul ?
- Excellent. C'est une sacrée salope !
Il continua des va et viens lents et profonds. J'avais l'impression qu'il me transperçait. Il finit par se retirer sans avoir éjaculé.
- Tu crois qu'on le laisse tranquille ?
- Non allonge-le sur le lit. Je ne trouve pas ses fesses assez rouges.
Il y avait effectivement un lit un peu vétuste dans un coin de la cave. Le copain d'Antoine me força à m'allonger sur le ventre tandis que le maître des lieux s'essuyait, remontait son jean et gravit l'escalier quatre à quatre pour en revenir quelques secondes plus tard avec deux badines.
- Allez, un coup chacun.
- T'es prêt.
- Oui Maître.
Je reçus le premier coup sans trop broncher. Le second me fit frémir et bientôt je gesticulais. Mon cul me faisait vraiment mal et je voulais que ça s'arrête. Je puisais de la force en pensant à Yvan et à sa fierté lorsque les deux autres lui diraient que j'avais été courageux. Yvan était ébahi par mon attitude.
- Allez, Rodolphe, on arrête.
Je connaissais désormais le nom du mec. Les coups cessèrent. J'avais l'impression d'être complètement déchiré pourtant, j'allais m'en rendre compte les jours suivants, les marques étaient très raisonnables. Ils me laissèrent récupérer quelques minutes puis me détachèrent. Ils me firent à nouveau m'agenouiller devant eux et je dus les sucer.
- Allez, dit Rodolphe, bouffe nos bites. Tu nous as fait plaisir, maintenant fais-nous jouir. 
Je m'appliquais. J'étais libre de mes mouvements. Ils éjaculèrent en même temps ou à peu près. 
- Maintenant on va manger un morceau tu l'as bien mérité. 
Je me remis de mes émotions. Ils me lancèrent mon bas de survet. 
- Habille-toi avec ça et rejoins-nous en haut. 
Je gravis l'escalier torse-nu et les suivis dans la cuisine. 
Nous mangeâmes un morceau ensemble comme si de rien n'était. L'ambiance était plutôt affable.
- Ben dis-donc, dit Rodolphe, t'es pas vieux, mais t'es endurant.
- T'as commencé quand le SM ?
- Il y a un peu plus de trois ans.
- Tu pratiques souvent ?
- Oui assez. 
Aussitôt après, je fus à nouveau obligé de  les sucer. Ils s'étaient déshabillés dans le salon et m'obligèrent à me mettre à leurs pieds au propre comme au figuré. 
Ils me baisèrent à tour de rôle pendant un long moment. Ils éjaculèrent une seconde fois et Antoine me dit.
- Bon, maintenant, on va t'attacher ici. Si t'as envie de pisser, c'est le moment car tu vas rester là jusqu'à l'arrivée de ton Maître. 
J'urinais donc dans les toilettes qui avaient été installées dans la cave et je me laissais attacher. La position était inconfortable mais je résistais. Un long moment plus tard, Yvan arriva avec mes deux bourreaux. Je dus rester plus de trois quart d'heures dans cette position.
- Alors les gars, il vous a donné satisfaction ?
- Ouais super. 
- Allez, on le détache et je le ramène à la maison. 
Débarrassé de mes liens je pus me blottir contre Yvan qui me gratifia d'un baiser sur le front. Je me rhabillai avec le survêt et le reste de mes fringues éparpillées dans le hall d'entrée et remontais en voiture. Le soir, Yvan examina mon corps en détail et notre relation sexuelle fut vraiment excitante. La seule chose que je regrettai c'est qu'il me renvoya dans ma chambre pour dormir.





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