lundi 26 décembre 2011

Dimitri (1ère partie)

Le marquage au fer rouge m'avait bizarrement rapproché d'Yvan. Pendant les semaines qui suivirent, il fut aux petits soins et je ne vous parle pas de notre vie sexuelle qui était complètement décuplée. Il avait envie tout le temps. Cela faisait déjà plus de quatre ans que nous étions ensemble et cet engouement me rassurait complètement sur ses intentions. 

Je ne saurais jamais ce qui, chez moi, l'attirait et le faisait bander comme ça mais la période précédant mon 22ème anniversaire fut faste. Il me baisait au moins deux fois par jour même quand il travaillait. Mes études étant de plus en plus prenantes, il ne m'imposait plus le vidage de couille de ses potes (ou de ses clients, je n'ai jamais bien su), tous les vendredis. Il m'envoyait chez Marc et Amadou régulièrement mais les autres partenaires étaient plus rares. Une brouille avec Christian pour des motifs que je n'ai jamais bien compris nous éloigna de lui définitivement. Quant à Alex, je pense qu'il eut quelques problèmes avec sa hiérarchie militaire pour insubordination et il nous ne vîmes que très rarement après cet été-là car il fut muté dans une autre région. En revanche, il nous prêtait régulièrement sa maison des environs de Givors pour des plans spéciaux. Yvan aimait bien y aller car c'était très près et totalement isolé donc la discrétion était sauve. Nous étions au début du mois de décembre lorsqu'Yvan commença à se comporter bizarrement. Il parlait en russe au téléphone assez régulièrement mais n'avait pas le ton habituel qu'il adoptait lorsqu'il était en conversation avec sa famille vivant encore dans les environs de Moscou. Ce ne fut qu'à la troisième ou quatrième conversation que je me rendis compte que ce qu'il disait me concernait. Il avait aussi prit l'habitude de me faire baiser très très régulièrement par Amadou. Lorsque les vacances de Noël commencèrent, j'allais le voir tous les jours. J'allais me souvenir de mon vingt-deuxième anniversaire. Dès le samedi, Yvan m'annonça qu'il avait pris un congé pour les fêtes et qu'il avait invité Dimitri, un contact qu'il avait eu en Russie à venir passer une semaine à la maison. Je ne compris pas tout de suite que le mec en question n'était pas un "ami de sa famille" mais un gars rencontré par une petite annonce. En effet, c'était les premiers balbutiements d'internet et mon Maître avait entre les mains un outil redoutable pour faire des rencontres. Nous allâmes donc, dès le dimanche matin, récupérer notre invité à la gare de la Part-Dieu. Il avait pris un avion jusqu'à Roissy puis le TGV. Il me faut vous le décrire. Dimitri était grand, la quarantaine, musclé sec, des yeux gris acier et un air dur terrible. Il était plutôt blond mais assez dégarni. Il me faisait un double effet : il était très séduisant et désarmant lorsqu'il souriait mais me réfrigérait lorsque son visage se fermait. Il parlait un français quasiment parfait avec un léger accent mais, avec Yvan, il parlait en russe et je ne comprenais pas ce qu'il se disaient. La journée du dimanche fut assez agréable. Mon Maître nous emmena dans un restaurant du quatrième arrondissement et l'après-midi, nous nous baladâmes dans le Vieux Lyon. Le soir, après un repas frugal, Dimitri, fatigué par le voyage et le décalage horaire, alla se coucher tôt dans ma chambre. Je m'allongeais donc près de mon Maître qui me baisa en me baillonnant avec sa main afin que notre hôte ne nous entende pas et que nous ne soyons pas dérangés. J'étais de plus en plus persuadé que c'était un vieil ami venu faire du tourisme. La suite allait me donner tort. Le lundi, Yvan était réveillé. 
Comme chaque matin, il me fit sucer sa queue et éjacula dans ma bouche tout en me regardant avaler son sperme puis il se leva et fila sous la douche en m'entraînant avec lui. Dès que je fus clean et sec, il m'envoya préparer le petit déjeuner. C'est donc nu, une serviette autour de la taille que je m'affairais lorsque Dimitri sortit de ma chambre. Il était totalement nu. Son corps était musclé. Je me souviens des veines de ses bras qui étaient impressionnantes. Son sexe était d'une taille normale et entouré de poils châtains non taillés. Il était vraiment attirant. Il se dégageait de lui quelque chose de sensuel. Il vint vers moi sans aucune gène et m'obligea à me mettre à genoux. Il ne dit pas un mot mais enfonça son sexe dans ma bouche en m'étouffant complètement. Yvan sortit de la salle de bain. Je pouvais sentir sa présence derrière moi. Ma serviette était tombée sur le sol. Ils échangèrent quelques mots en russe et Yvan m'attrapa violemment par les cheveux pour me relever. Il avait l'air furieux. Il m'invectiva :
- Tu vas sucer correctement notre invité. Il a tout droit sur toi. Si tu n'obéis pas tu vas être puni sévèrement. 
Il me tenait toujours par les cheveux lorsque je sentis sa main heurter ma joue. Il venait de me gifler brutalement. Je me retrouvais à terre, éberlué. Je repris mon ouvrage et j'entendis Dimitri soupirer. Je n'arrivais pas à le faire bander malgré mes efforts. Les larmes coulaient le long de mes joues malgré moi. Yvan s'adressa à notre invité en français :
- Tu veux le punir toi-même ?
- Non, je préfère regarder.
- Le martinet ?
- Oui. Vas-y.
Mon Maître m'ordonna d'aller chercher un certain martinet dans la chambre ainsi que de la corde. Je m'exécutais. Je ramenais donc un peu de cordelette et le martinet désiré. Yvan m'ordonna de m'allonger sur le lit de ma chambre et m'attacha solidement dans une position inconfortable puis me baillonna pour que je ne fasse pas trop de bruit.
- Je te préviens, je veux pas t'entendre. Tu vas prendre vingt coups sans broncher. Si tu chiale ou que tu gémis, je double la peine.
Il commença à frapper. Je serrais les dents. Je comptais les coups intérieurement c'était terrible, humiliant, douloureux. Mes chevilles et mes mains me faisaient mal. Je me recroquevillais et reprenais ma place dès que je comprenais que s'il me disait quelque chose ça allait être pire. Il frappait surtout sur mon dos, entre les omoplates. C'était terrible. Je relevai les jambes à chaque coup sur mon dos ou mes fesses. Yvan visait alors les cuisses ou la plante de mes pieds. Ils parlaient un peu en russe entre eux. 
- Dimitri pense que tu n'es pas assez obéissant. Tu vas prendre dix coups supplémentaires mais c'est lui qui va te les donner. 
Il tendis le martinet à son compère et la douleur repris. Je comptais en essayant de ne pas me débattre. Mon corps était endolori de partout à cause des coups et des entraves. Je me tortillais. J'avisai du coin de l'oeil mon bourreau qui bandait. Il s'arrêta au dixième coup et se branla au dessus de moi. Je sentis son sperme chaud couler sur mon dos et mes fesses endolories après qu'il eut juré en russe. Yvan  me détacha et me renvoya sous la douche. Ce fut le début d'une semaine d'enfer.


A suivre...

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