lundi 12 décembre 2011

Marquage (2ème partie)

J'étais totalement paniqué par ce que m'avait révélé Cyril. Je tournais comme un lion en cage dans la petite cellule. Ma soumission avait des limites. J'avais résolu de refuser. Yvan n'allait tout de même pas m'obliger à me faire marquer comme du bétail. Un moment plus tard, il arriva dans la cave avec deux autres types que je n'avais jamais vu et Jacques. Ce dernier détacha Cyril et le fit sortir de la cellule. Yvan entra et referma la porte derrière lui. 
- Je suppose que Cyril t'a dis ce qui allait t'arriver ?
- Je ne veux pas...
Je sanglotais tellement fort que je n'arrivais pas à parler. Yvan me pris dans ses bras.
- Il faut que je te marque. Tu es à moi. J'avais je choix entre te faire tatouer mon prénom et le fer avec mon initiale. La première solution était ridicule tu en conviendras. 
- Je... Je ne pourrais jamais supporter...
- Il le faudra bien. Ceci dit, tu n'as qu'un mot à dire et je te ramène à Lyon seulement, tout sera fini. 
Je le regardai interloqué. Pendant les années précédentes, il avait exigé plein de choses de moi mais jamais que je sois mutilé définitivement. Je ne savais pas ce qu'une telle brûlure pouvait laisser comme trace à long terme et même les trous des piercings pouvaient se reboucher.
- C'est ce que tu veux ? Reprendre ta liberté ?
-... non... Je ne veux pas que tu me laisses.
- Alors il faut m'obéir. Je vais t'expliquer ce qui va se passer. On va tondre tes cheveux pour l'exécution du marquage.
Tout à coup, j'ai cru qu'on allait me brûler sur le crâne mais c'était seulement pour augmenter mon angoisse et mon humiliation que je devais subir cela. Yvan continua.
- Le bourreau qui va te marquer viendra ensuite t'examiner pour dire s'il y a des choses à faire pour te préparer. Ensuite tu seras emmené dans la pièce qui sert de tribunal d'habitude et on te marquera d'un Y sur la fesse droite. 
- Ca va être horrible... 
- C'est une brûlure mais c'est très court. Il se peut que tu paniques et que tu ais très peur quand tu sentiras que tu vas y passer. Je te conseille de prendre sur toi et de ne pas me faire honte car il y aura du public et je te le ferai payer si tu n'es pas courageux.
Son ton était dur, froid, distant et menaçant. Il était intraitable et je compris bien vite que je ne pouvais pas y couper. Il me repoussa légèrement.
- Il faut que tu comprenne que c'est une étape dans notre relation. C'est important que je marque mon appartenance.
- C'est Bara ou Patrick qui va le faire ?
- Ni l'un ni l'autre. Jacques a invité un bourreau qui a déjà fait ça. Ca évitera des problèmes. 
Je tremblais tellement que la chaîne qui me retenait au mur cliquetait. Yvan me libéra.
- Allez, viens avec moi, on va te tondre.
J'avais déjà eu les cheveux rasés presque à blanc mais je trouvais que c'était humiliant de subir cela attaché sur une chaise devant les autres ce qui allaient m'arriver. Yvan me pris pas le cou et me fit sortir de la cellule. Il m'emmena dans un coin de la pièce et me fit asseoir devant la cuvette des toilettes. Cyril s'approcha avec une tondeuse et Jacques lui ordonna commencer. 
Les deux autres types nous regardaient. Yvan souriait presque. Lorsque je fus ficelé, j'entendis le ronflement de la tondeuse et vis mes mèches blondes tomber sur le sol.
- Applique-toi. Il faut que ce soit parfait. Dit Jacques.
En quelques minutes mon crâne n'avait plus que deux millimètres de cheveux et mon aspect avait totalement changé. J'avais l'impression de ne plus être le même. A chaque fois que mes cheveux étaient tondus, je me sentais séduisant. Pas cette fois. C'était terrible. Je tremblais. Je sentais que la situation excitait à la fois Yvan mais aussi les trois autres types. Je n'osais pas les regarder. J'étais totalement humilié comme encore plus nu. Jacques et Yvan me relevèrent. Les petits cheveux me créaient des démangeaisons sur tout le corps. Je fus autorisé à aller me doucher pendant que Cyril balayait la pièce. J'étais si nerveux que faillis tomber dans le bac de douche. Yvan ne me lâchait pas des yeux, j'avais l'impression qu'il jubilait de me voir aussi épouvanté. Il me sécha à l'aide d'une serviette si rêche qu'elle me faisait mal et me raccompagna dans ma cellule. 
- Je vais être fier de toi, j'en suis sûr. Tu vas attendre un moment et nous reviendrons te voir tout à l'heure. Jacques, on va peut-être enfermer Cyril avec lui. Il est un peu nerveux. Ca lui tiendra compagnie.
J'étais effaré de la manière dont il parlait de Cyril. Ce n'était qu'un objet destiné à me calmer. Les choses allaient loin. Je me rendis compte que j'avais évolué car avant j'étais le spectateur des tortures incroyables d'autres soumis et maintenant, c'était à mon tour de les subir.


À suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire