mercredi 28 septembre 2011

Séjour à Paris pour mes 21 ans (3ème partie)

Mon corps était totalement endolori par les coups que j'avais reçu. Je suçais quand même mon Master avec application. 
- Allez, bâtard, remercie-moi de t'avoir fait un si beau cadeau d'anniversaire.
Je redoublais d'efforts et tout à coup je sentis ses mains se crisper sur ma tête et le goût un peu javelisé du sperme d'Yvan emplir ma bouche. Il cria légèrement et nous restâmes dans cette position un moment puis il me repoussa. Je tombais à plat ventre sur le sol. 
Il entra son sexe dans son pantalon et rajusta son blouson. 
- Voilà les mecs. Cette fois il est à vous.
Je relevai la tête avec un air paniqué. 
- Je vais te laisser avec eux. On a bien joué. Maintenant ils vont faire de toi ce que bon leur semble.
- Tu m'avais promis...
- Allez, bâtard, un peu de courage. Tu devrais déjà être content, tu m'as donné du plaisir. 
Je sentis les mains de Luc sur mes épaules. J'essayai de me lever pour supplier Yvan de rester mais j'étais bloqué.
- Allez, faites ce que vous avez à faire, je vous attends dans la voiture. 
Je le vis s'éloigner et gagner un coin du hangar qui n'était pas éclairé. Je paniquais. Et si tout ça n'était pas un jeu ? Si Yvan m'avait vraiment abandonné ? Si Luc et ses acolytes n'étaient pas des skins de carnaval mais de vrais fachos... J'avais peur. Je n'avais pas entendu Yvan sortir de l'entrepôt mais je n'eus pas le temps de dire ouf. Luc m'ordonna de me mettre à plat ventre sur le sol. Presque machinalement, j'obéis. L'un des mecs posa sa pompe sur mon visage.
- Maintenant, on va faire ce qu'on veut de toi. Tu vas morfler.
Je reçus un coup de pied dans les côtes qui me coupa le souffle. Yvan m'avait vraiment abandonné à ces cinglés et ils allaient me massacrer. Je tremblais. Le poids de la ranger pesait sur mon visage. L'un des mecs, je ne voyais pas lequel commença à marcher sur mon dos qui était déjà endolori par les coups que j'avais reçu. Je tentais de hurler mais j'avais du mal à respirer. Bizarrement, sous moi, je continuais à bander. Il me donnait des coups de semelles sur les fesses. 
- On va te défoncer !
Je n'avais pas vu qui était en train de piétiner mon dos et mes fesses mais il était lourd. Je reprenais comme je pouvais ma respiration. Il descendit et je fus saisi de toutes parts. Ils m'emmenèrent dans un autre coin de l'entrepôt et me déposèrent sur une table. Je reçus plusieurs crachats.
- T'es à nous maintenant ! T'es prêt à nous vider les couilles ? Vous avez, vu les mecs, il bande ! 
Je cherchais Yvan du regard. Le hangar était peu éclairé mais je ne le voyais nulle part. Luc me tenait les jambes relevées. Il me crachait au visage encore et encore. J'avais un peu peur mais la situation était excitante. L'un des mecs cracha à son tour dans mon cul et enfonça un doigt qui me fit mal. Je tentais de me débattre mais Luc était costaud et je du supporter la queue de son pote qui entrait en moi brutalement. Il me défonçais. J'avais mal. Lorsque l'on a mal l'or d'une sodo, je trouve qu'on débande vite et pourtant ce ne fut pas le cas. Il se coucha un peu sur moi et je sentais son haleine. Une odeur de bière. Tandis qu'il me prenait, il gueulait :
- Sâle bâtard. T'aimes ça ! T'aimes ça ! 
L'autre se branlait et les mains de luc me faisaient mal aux jambes. Le plus curieux était que je ressentais du plaisir. C'était très bizarre. Il se contracta et éjacula. J'espérai qu'il avait une capote car je ne pouvais pas m'en rendre compte. L'autre mec prit la relève sans m'humecter encore une fois l'anus. Je criai. Luc me gifla.
- Ta gueule ! Allez Fabrice défonce-lui son cul !
Il me pilonna mais je ne ressentais plus rien. Il sentait encore plus la bière et la transpiration que l'autre mec. Il me giflait à tour de bras.
- Réagis ! Bouge ton cul ! 
Fabrice était très laid. Il avait un visage dur. Il était vraiment effrayant. Il posa ses mains sur mon cou et commença à serrer tandis qu'il continuait à me baiser. Je me débattais. Je suffoquais. Je bandais terriblement. Il me faisait mal mais j'étais très excité. Je le sentis à son tour se contracter et éjaculer.  Il poussa un cri, desserra son étreinte et s'effondra sur moi. Je repris mon souffle. Il se retira et disparu à son tour. J'étais désormais seul avec luc.
- Maintenant, tu es mon slave. Il va falloir me faire plaisir.
J'essayai de me lever mais j'avais trop mal partout pour aller bien loin. Fabrice et son acolyte sortirent de l'ombre et me bloquèrent le passage. Luc s'approcha de moi.
- Tu n'iras nulle part. Tu es à moi maintenant. 
Je paniquais à nouveau.
- Allez les mecs, remettez-le sur la table.
Je fus soulevé du sol et remis en position sur la table métallique. Je tremblais. Je me demandais bien pourquoi Yvan attendait depuis si longtemps dans la voiture. Qu'est-ce qui allait encore m'arriver ? Cette fois, c'était le dénommé Fabrice qui me tenait les jambes relevées et le cul offert. Luc me regarda droit dans les yeux.
- T'as aimé qu'on te serre la gorge pendant que tu te faisais défoncer. On va aller plus loin. Je t'avais prévenu en début de soirée.
Il approcha son visage du mien.
- Maintenant, tu m'appartiens. Je peux faire de toi ce que je veux.
J'avais peur mais j'étais excité à la fois. Cette soumission extrême et contrainte me fit bander sans que je puisse le contrôler. Luc entra un doigt dans mon cul. 
- Mes potes ont bien fait le passage. 
Il ôta son ceinturon de son pantalon et me passa la sangle en cuir autour du cou.
- Je t'avais prévenu. Je vais t'étrangler et te baiser en même temps. Tu es à moi... rien qu'à moi... 
Il déchira une capote. J'étais à la fois totalement paniqué et excité. La sueur froide coulait partout sur mon corps lorsqu'il entra en moi. Ses coups de rein étaient espacés et violents. Il était profondément planté dans mon cul. Ses mains serraient le cuir qui enserrait mon cou. Je suffoquait de nouveau. Je ne pouvais plus respirer. En plus, la douleur était intense pourtant je bandais très dur. La sensation était absolument inédite. Ses coups de reins s'intensifièrent. Le contact de sa queue à l'intérieur de mon anus et le manque d'air provoquaient en moi un plaisir intense et une panique conjuguées. J'eus l'impression de perdre un peu connaissance comme quand on a abusé du poppers. L'étau de ses mains se desserra légèrement et je pris une profonde respiration puis la sangle m'étrangla à nouveau. Il toucha à peine mon pénis et mon sperme inonda mon torse. 

Il se retira et cessa de m'étrangler puis jouit à son tour sur ma poitrine et mon visage. Je toussais, haletais, reprenais péniblement ma respiration. La sensation était étonnante. J'étais vidé. Mon corps ne me faisait presque pas mal en dépit des coups reçus à l'extérieur comme à l'intérieur. Fabrice me lâcha et je me laissai tomber sur le sol. J'étais dans un étrange état. Je voyais leurs pompes au niveau de mon visage. Ils m'aidèrent à me relever et je vis Yvan se diriger vers moi sortant comme par enchantement d'un coin d'ombre.
- Tu as eu peur ?
Je ne répondis pas, je me blottis dans ses bras. Les autres sortirent de mon champ de vision en lui tapant sur l'épaule.
- Tu as vraiment cru que je t'avais abandonné ?
- Je ne sais pas.
Il me caressait doucement la tête alors que je m'accrochais à lui.
- Je t'avais dit que tu te souviendrais de tes 21 ans. Ce que tu as subi est un contrôle de la respiration. Tout était prévu d'avance. C'est assez dangereux, il faut éviter de le faire mais je voulais que cette soirée soit spéciale.
Je me serrais dans ses bras et ne répondis rien. J'avais eu vraiment peur mais je ne lui en voulais pas du tout. J'avais vécu quelque chose de fort, d'effrayant et de fantastique à la fois. Il m'aida à me rhabiller et nous sortîmes. Les deux potes de Luc étaient partis et nous remontâmes en voiture. Nous en descendîmes devant notre hôtel. J'étais rompu et je m'effondrai sur le lit tout habillé. Yvan ôta mes vêtements et me lécha le corps, le visage, comme pour me nettoyer de ce que je venais de vivre. Il me pénétra doucement, sans aucune bestialité et éjacula en moi après seulement quelques va et viens. C'était à la fois doux et intense. Je m'endormis contre lui. Le lendemain, il m'emmena faire les boutique et m'acheta un très beau pull en cachemire avec un col roulé afin que je puisse planquer les marques sur mon corps et sur mon cou. Il m'emmena déjeuner dans un grand restaurant et nous rentrâmes à Lyon en fin d'après-midi. Ce fut une expérience vraiment unique. Bizarrement, notre relation un peu chancelante les mois qui avaient précédé, s'en trouva renforcée.

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