lundi 12 septembre 2011

Dilatation

Après ce week end pour le moins difficile mais excitant, Yvan a été très excité. S'il m'a laissé me remettre de mes émotions jusqu'à ce que les marques sur mon corps s'estompent, il a bien vite recommencé à être très demandeur sexuellement. Il y avais plus de deux ans que nous étions ensemble et la seule chose qui me donnait un peu confiance en moi était de sentir que je l'attirai encore et peut-être bien davantage qu'au début. Pendant le mois de juin, il s'est montré très chaud. Nous n'avions pas de forcément de plans SM mais il me sautait dessus sans arrêt et le sexe avec lui avait toujours quelque chose de violent. 

Je compris qu'il se sentait un peu en danger à cause des aveux que j'avais fait. Je n'avais pas menti, Marc m'attirait plus que les autres mecs avec lesquels je baisais. Je pense qu'Yvan voulait renforcer ma dépendance à son égard en me donnant du plaisir et en faisant en sorte que ce soit intense. Je crois qu'il a toujours pensé que tant qu'il me comblerait de cette manière, je resterai totalement à sa disposition. A cette époque, je le trouvais de toute manière si attirant que, même après ma rencontre avec Marc, je n'envisageais de le quitter seulement quand il se montrait méchant ou lunatique et me faisait perdre mes repères. Le reste du temps, j'étais bien avec lui. Notre relation était si paradoxale que j'ai encore du mal aujourd'hui à expliquer qu'il me faisait peur et qu'en même temps, j'avais pour lui un attachement, j'ose dire un amour immense. Je suis, je pense, profondément masochiste dans tous les sens du terme. A l'époque, je n'aurais sans doute pas aimé que l'on soit trop gentil avec moi. Mes rencontres avec Marc se sont espacées pour un temps pendant cet été-là. En juin, je ne l'au vu qu'une fois, en juillet, je suis parti en vacances avec Yvan et en août il n'était pas là. Mon Master ne m'imposa que quelques plans avec d'autres types en juin. Il me gardait pour lui. Il semblait que je l'avais impressionné par ma résistance à la douleur chez Jacques et il me le disait parfois. Il y avait néanmoins une chose qui l'exaspérait c'était le fait qu'en tant qu'étudiant, j'avais beaucoup de temps libre et qu'il n'arrivait pas à tout contrôler. Un vendredi totalement vide, sans rendez-vous, il m'appela sur le coup des 15 h :
- Je rentrerai dans une heure. Tu te prépares, tu mets ton pantalon de survêt Adidas bleu, un tee shirt blanc, des chaussettes blanche et tes baskets bleues, pas de slip et tu m'attends. On sort.
Je me douchais car j'avais un peu transpiré à l'aviron et j'enfilai les fringues indiquée. A cette époque, il avait déjà un téléphone portable aussi, quand il fut stationné dans la rue, il m'appela pour que je descende. Je ne savais pas ce qu'il avait en tête et, bien que je lui fasse une confiance aveugle, j'appréhendai un peu ce genre de plan impromptu. Je pris place à côté de lui dans la voiture. Il était en costard, il sortait du boulot. Il ne me regarda pas et démarra en trombe. Il ne parlait pas et me mettait très mal à l'aise. Il était un champion de ce genre de situation. Il soufflait tout le temps le chaud et le froid. Le matin, il avait été presque tendre et je relâchais mon attention et le soir, il se montrait dur et autoritaire. C'était un peu épuisant. Nous sortîmes de Lyon en direction du sud assez facilement et nous roulâmes en direction de Givors. Je me doutais que nous allions retrouver Alex et ça ne me plaisait pas du tout. Effectivement, je reconnaissais la route que j'avais pris avec son pote quelques mois auparavant. Il arrêta la voiture dans la cour et me fit entrer dans une des dépendances de la maison. Sans dire un mot, il m'ôta mon tee shirt et me banda les yeux. 

Son attitude avait quelque chose d'étrange. J'avais l'impression qu'il m'en voulait pour quelque chose mais j'étais incapable de savoir pourquoi. Il ne me touchait pas. Il était très silencieux. J'entendais ses pas autour de moi. Je remarquai que tout était vraiment silencieux. Tout à coup, je ne percevais même plus ses pas sur le sol. Il était immobile. Je commençais à me demander ce qui allait m'arriver. Tout d'un coup, j'entendis un murmure. Des voix un peu plus rien. Je n'entendais pas ce qu'ils se disaient. Je reconnaissais vaguement le timbre d'Yvan mais je n'étais pas sûr. A nouveau le silence. Je commençais à transpirer un peu. J'étais inquiet. Il avait l'air très en colère pendant le trajet. Tout à coup je sentis des mains me saisir et mes pieds décollèrent du sol. Quelqu'un m'avait pris sous les fesses et me chargeait sur son épaule. Je me décontractai au maximum pour ne pas avoir l'air de résister. J'entendis des pas sur le gravier et mon "kidnappeur" me posa. Il me lia les mains dans le dos sans dire un mot. Je n'avais pas l'impression que c'était Yvan. Dehors, à part les bruits habituel, régnait un silence étonnant. On me poussa pour que j'avance. Une voix que je ne connaissais pas dit :
- Amenez-le par là !
J'avançai de quelques pas.
- A genoux.
Maladroitement, je m'agenouillais sur le gravier. 
- Tu sais pourquoi tu es là ?
- Non.
- Tu es là pour notre plaisir. Tu vas être utilisé. 
Je n'étais pas sûr que ce fut Alex qui parlait. Il me semblait que je ne connaissais pas du tout cette voix. Je sentis qu'on me relevait et qu'on me faisait entrer dans un bâtiment. Etait-ce la maison principale ou une dépendance, j'aurais été bien incapable de le dire. Le large bandeau sur mes yeux occultait absolument tout et j'étais désorienté. Je crois que c'est à ce moment-là que je perdis conscience quelques minutes. Ma tête se mit à tourner et plus rien. Lorsque mes souvenirs reviennent, j'étais attaché totalement nu sur un lit, les mains dans le dos et on m'avait enlevé le bandeau. Là, Yvan, Alex et deux autres gars me regardaient. Ils étaient tous habillés comme des militaires. Mon Master lui aussi s'était changé.
L'un des gars m'examinait. Il était assez grand et je reconnus sa voix quand il ouvrit la bouche :
- Tu es tombé dans les pommes, ça arrive quand on a les yeux bandés parfois. Je m'appelle Eric et je suis de passage ici. J'avais envie de partouzer un peu fort. Tu me plais donc c'est avec toi qu'on va s'amuser. Tu es d'accord ?
Un peu éberlué, je fis oui de la tête. Il sourit. Il était assez séduisant. Il se pencha sur moi. Il son visage était taillé à coup de serpe mais je ne sais pas, il y avait quelque chose en lui qui m'attirait énormément. Yvan bandait très fort dans son treillis, je m'en rendis compte immédiatement. Il n'y avait rien à faire, me voir réduit à l'état d'objet sexuel l'excitait au plus haut point et je suis persuadé que c'était de plus en plus vrai. Ils me proposèrent de me détacher. Si j'étais bien obéissant, ils me laissaient libre de mes mouvements. 
- Je ferai ce que vous voudrez.

Ils me libérèrent et leurs queues jaillirent de leurs treillis. "Allez bouffe." C'était excitant, personne ne me torturait, j'étais juste là en train de sucer. L'odeur de leur corps et une vague effluve de poppers me grisaient. Ils se déshabillèrent assez vite et je fus mis à quatre pattes. Yvan entra en moi le premier. Il me faisait un peu mal pour une fois et il me frappait légèrement sur le dos à coup de poing.

- Allez décontracte-toi salope, je peux pas te défoncer comme-ça ! Laisse-toi faire.
Je ne comprenais pas ce qu'il voulait mais en fait il simulait une désobéissance de ma part. Il se retira et me retourna. Il était à cheval sur moi et me regardait droit dans les yeux.
- Tu vas obéir ? Tu veux être puni ?

J'étais sidéré par son attitude. En fait, tout était scénarisé et je venais de le réaliser.
Alex prit la parole :
- Oui, il ne comprend que ça. La punition. On va le rattacher.
Ils se jetèrent sur moi. J'avais capté que je devais me débattre ou supplier. J'optais pour la seconde solution.
- Arrêtez. Je vais m'appliquer. Je ne veux pas être puni.
- Trop tard tu vas morfler !
Ils me bloquèrent les bras et les jambes sur le lit et me retournèrent avec facilite. J'étais à plat ventre.
- Qu'est ce qu'on va lui faire ? demanda le mec dont je ne connaissais pas le nom.
Eric répondit :
- On va déjà lui élargir un peu le trou. Ca rentrera plus facilement après ça.
Tout était prévu depuis le départ je l'avais bien compris maintenant. J'avais été frappé très souvent en presque trois ans mais je n'avais jamais subi de dilatation anale. Yvan et Alex me relevèrent et m'écartèrent les jambes.
- Pas ça... 
- Si on va commencer par là vu que tu serrais ton cul pour que ton mec ne rentre pas. 
Eric prit un flacon de gel qui se trouvait sur une petite table et commença à me tartiner mais Alex intervint :
- Pas trop. S'il ne le sent pas passer ce n'est plus une punition. 
Le spéculum ne me fit pas trop mal quand il entra mais Eric l'écarta progressivement énormément. Dans le miroir, je pouvais voir mon anus ouvert comme il ne l'avais jamais été. 

- Il est sensible du trou ? Demanda Eric en mettant un doigt dans la cavité. 
L'effet que ça me produisit me fit sursauter. En fait, j'étais super réceptif. Ca me faisait complètement grimper au plafond.
- Vous voyez ce que je disait. Une petite salope qui ne demande qu'à être élargie.
Il ôta le spéculum d'un coup, m'arrachant un cri. J'essayai de me débattre mais la poigne d'Alex et Yvan m'en passa l'envie. Je m'immobilisait à nouveau. Un gode gonflable me fut introduit et Eric le gonflait lentement. La sensation était géniale et je gémissais. En guise de punition, j'étais en train de prendre mon pied. L'engin grossissait en moi. C'était sidérant. Il le dégonfla lentement puis recommença.
- T'aimes ça ? Il faut faire ton éducation ! 
Je gémissais malgré moi. La sensation était excellente et malgré la force avec laquelle j'étais maintenu, j'y prenais du plaisir. Lorsqu'il me retira le gode, j'avais l'impression d'avoir un tunnel. Ils m'examinèrent à tour de rôle. Des commentaires salaces pleuvaient : "Putain bien large"... "Ca va rentrer tout seul !"...
Avec un petit air pervers, Alex me remonta encore la jambe droite en l'écartant vers lui. Eric proposa qu'on me travaille encore le cul. Yvan souligna qu'il projetait de me fister dans un avenir proche. Je n'étais pas vraiment paniqué car je pensais que j'allais encore prendre mon pied. On me remit le spéculum mais ça ne me fit pas souffrir. L'ouverture était encore plus large, il me semble. Yvan me remit le bandeau sur les yeux. Le mec dont je ne connaissais pas le nom me tenait à sa place. Tout à coup, je sentis comme une espèce de picotement à l'intérieur de mon anus. Je devais voir par la suite qu'Eric passait une petite roulette hérissée de pics minuscules dans mon anus. 

C'était une sensation très étrange, à la fois le picotement devenait irritant et de plus en plus douloureux et à la fois cette zone, très érogène chez moi, devenait plus sensible. Je ne réprimai pas un cri. La sensation de picotement et de griffure s'accentua. C'était de moins en moins agréable mais je serrai les dents. Cette fois, la vraie punition avait commencé. Je me tortillais, gémissais, suppliais mais rien n'avait d'effet, Eric continuait de de plus belle de me griffer. J'étais sûr que j'allais saigner. On m'enleva le spéculum et je restai avec le cul endolori à l'intérieur. Je sentis un poids sur le lit. L'un des mecs allait me prendre tandis que j'avais les mains attachées et qu'on me tenait les chevilles. Je crus d'abord reconnaître Yvan mais non, le mec n'avait pas son odeur. Je ne sus jamais lequel avait commencé à faire des allés-retours dans mon cul griffé et douloureux. La sensation n'était pas agréable et je gémissais plus pour leur dire de stopper que pour manifester un quelconque plaisir. Les corps se succédaient et les bites entraient en moi. Certaines fois, j'éprouvai un peu de plaisir d'autres fois j'avais une sensation d'irritation. 

La cérémonie continua et j'avais à nouveau la tête qui tournait. Je ne supporte pas très longtemps d'avoir les yeux bandés. Au bout d'un moment, je me rendis compte sans le voir que j'étais recouvert de sperme. Mon anus était douloureux. On m'enleva le bandeau. Seuls restaient Alex et Yvan. J'étais poisseux des pieds à la tête. Yvan me détacha et me lança une serviette en éponge :
- Essuie-toi et rhabille-toi vite fait on rentre.
Il dit vaguement au revoir à Alex et me poussa à l'extérieur de la maison dès que je fus habillé. Je montai en voiture. Il avait l'air charmant maintenant et, sans parler de ce qui s'était passé, il déposa un baiser sur mon front avant de démarrer. Il me baisa à nouveau dans le salon aussitôt entré dans l'appartement.


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