vendredi 9 septembre 2011

Mon premier week end SM chez Jacques (3ème partie)

Une fois que Cyril fut reconduit dans notre cellule, je fus détaché par les "gardes". 
Patrick, qui me connaissait bien me pris par le menton et me regarda droit dans les yeux :
- Maintenant à toi. On va te faire parler. Attachez-le sur le ventre.
Les gardes se saisirent de moi et m'allongèrent sur la table de torture où ils avaient mis mon prédécesseur pour le début de son interrogatoire. Bara s'approcha alors de moi menaçant.

- C'est la première fois que tu viens tu vas pas être déçu.
Je ne le regardai pas. Les gardes me reprirent en main. Il me sanglèrent avec des lanières en cuir puis me coincèrent la tête dans un carcan. Je tremblais. J'avais à la fois peur et conscience que mon supplice allait exciter les hommes qui devaient se trouver de l'autre côté du miroir et parmi lesquels il y avait Yvan. Je fermai les poings et m'apprêtait à être frappé. Il fallait que je dose ce que je pouvais supporter ce jour-là mais aussi le lendemain. Patrick vint vers moi.
- Tu es attiré par un des potes de ton Master. Tu vas avouer qui c'est. Ensuite, tu seras condamné à une punition exemplaire.
Il prit un martinet à trois brins et commença à me frapper le dos. Le premier coup me fit tressaillir. Je serrai les dents. Je ne voulais pas céder. Je savais qu'ils voulaient que je prononce le nom de Marc. Le coup suivant s'abattit sur mes fesses. Je serrai les dents encore plus fort.
- Alors ? Tu vas parler ?
- C'est faux. J'aime mon maître.
- Alors on continue.
Bara s'approcha de moi hurlant et me faisant peur. Dans son rôle de brute épaisse il était tout à fait convaincant d'autant plus que je l'avais vu à l'oeuvre avec Cyril.
- Tu vas parler, bâtard ?
- Laisse, je vais continuer, il ne comprends pas on dirait.
Je savais qu'Yvan voulait que je résiste, que j'assure le spectacle. Je serrai les dents une nouvelle fois. Patrick me glissa à l'oreille :
- Si tu ne peux plus et que tu n'as pas avoué, tu dis simplement "stop".

Et il recommença à frapper mes fesses. Les coups étaient violents, répétés. Je me tortillais, gémissais mais rien ne le faisait arrêter, il m'envoya une volée dont je me souviens encore. J'avais les larmes aux yeux mais je résistai. Je voulais faire honneur à mon Maître en me montrant courageux. Je voyais la bosse dans le pantalon de Bara qui regardait mon supplice en rigolant bruyamment. Patrick frappa encore une fois et me coupa le souffle.
- Alors ? J'attends ! 
- J'ai rien à dire, j'aime mon Maître.
- Allez, à toi dit-il en tendant le fouet à Bara. 
- Le dos ? Les fesses ?
- Frappe le dos et les fesses alternativement. Ne le ménage pas ce petit con, il résiste.
Les coups de Bara étaient plus espacés mais plus violents. A chaque fois, il me coupait le souffle et je mettait du temps à reprendre mes esprits. J'avais l'impression que mon dos et mes fesses étaient déchirés, mon dos surtout. A l'époque j'étais assez musclé par l'aviron mais plutôt mince alors les coups sur le haut du dos me faisaient vraiment mal. Je criais, les larmes coulaient sur mes joues mais mon bourreau d'ébène ne mollissait pas. Il s'approchait de ma tête entre deux coups.

- Tu vas parler putain ! Sinon je te massacre.
Et il recommençait à taper de plus belle. Je pleurais vraiment. Patrick s'approcha de moi comme pour voir si je demandais grâce mais je m'étais endurci et je ne cédai pas. Bara frappait. Un coup. Un autre. Je devins un peu plus nerveux encore et sanglotait franchement.
- Je vais parler... Je vous en prie... arrêtez....
En fait, je pouvais encore supporter un peu mais je voulais garder des forces pour le lendemain.
- C'est Marc... J'avoue, il me plaît...
- Bien, on a tes aveux. Messieurs détachez-le mais laissez le se relever tout seul. 
Ils enlevèrent le carcan puis les lanières. Je restai quelques instants à pleurer, allongé sur le ventre sur la table. L'humiliation et la douleur étaient assez terribles mais je venais de passer une étape. Curieusement, j'avais pris du plaisir a avoir mal pour mon Maître. J'avais un peu peur des conséquences de mon soi-disant aveu. Je pensais qu'Yvan m'avait poussé vers Marc en sachant que je m'attacherai à lui pour pouvoir mieux me punir. 

Je me relevai avec difficulté, le visage ruisselant de larmes. Patrick vint vers moi et me chuchota à l'oreille :
- T'as progressé dis-donc, t'es endurant maintenant.
Je fus remis dans la cellule avec Cyril. On ne nous attacha pas. Je regardai son corps et me dit que le mien était dans le même état. Je pleurai encore un peu mais c'était fini ou à peu près pour aujourd'hui. Du moins je le croyais. Cyril me regarda avec considération.
- Et bien dis-donc, pour un débutant, tu résistes bien. Je suis épaté. 
Il avait repris ses esprits pendant mon "interrogatoire" mais moi, je cherchais encore mon souffle. 
- Mon Maître sera peut-être content de moi... Qu'est ce qui va se passer maintenant.
- On va passer en jugement et Jacques va décider de notre punition. Tu verras, c'est assez solennel.
Quelques minutes plus tard, les gardes vinrent nous chercher. Ils nous douchèrent dans une partie de la pièce aménagée en douche à même le sol. Ils nous lançèrent des serviettes. Nous nous séchâmes consciencieusement et ils nous attachèrent les mains dans le dos pour nous conduire dans la pièce adjacente. Elle ne ressemblait pas vraiment à un prétoire mais plutôt à un petit amphithéâtre. Jacques était derrière un bureau posé sur une estrade et autour des sortes de gradins étaient disposés. Le public était là. Il n'y avait que des hommes (ce ne serait pas toujours le cas dans l'avenir). Dans l'assistance, je reconnus Alban chez qui j'avais fait mon premier "stage". Au fil des week ends, je devais voir dans cette pièce des mecs que j'avais eu l'occasion de rencontrer auparavant. En regardant mieux, j'aperçus aussi Slavko. Mickaël et l'autre "garde" nous firent mettre à genoux au centre de la pièce. Jacques nous toisa. Il pouvait avoir un air terrible et je le savais. Il regarda Cyril en détail puis ce fut mon tour. 

Il fit un signe de tête et on fit relever mon compagnon et s'avancer presque au pied de l'estrade. Jacques énonça les accusations :
- Tu as avoué avoir trompé ton Master. Tu dois être puni. En as-tu conscience ?
- Oui.
- Tu es donc condamné à recevoir de la cire sur tout le corps y compris le gland. Une mèche sera inséré dans ton pénis et la  cire se consumera. Ton anus sera écarté et de la cire chaude coulera à l'intérieur jusqu'à ce que le bourreau décide que c'est assez ensuite tu seras enchaîné et tu serviras pour l'abattage. Emmenez le condamné.
Les "gardes" l'attrapèrent et le ramenèrent à côté de moi.
- Suivant.
Je dus me relever, faire quelques pas et m'agenouiller à nouveau. Je vis enfin Yvan.  Il semblait se délecter de la situation.
- Tu es accusé d'avoir une attirance pour un ami de ton Master. Tu as avoué ta faute.
- Oui.
- C'est une faute un peu moins grave mais tout de même sérieuse. Tu es condamné à être attaché et à recevoir trente coups de badine sur le dos et les fesses. La sentence sera appliquée demain matin à l'aube dans la cour intérieure. Les punitions sont publiques tous ceux qui veulent y assister le pourront. Ensuite tu seras enchaîné et tu serviras pour l'abattage. Les bourreaux se réservent le droit d'enculer les condamnés avant ou après l'exécution des sentences. Emmenez-les.

Nous fumes relevés et ramenés dans notre cellule. Cyril savait que sa punition allait être dure mais la mienne ressemblait à ce que j'avais subi et mon dos, mes fesses et mes cuisses me faisaient encore mal. J'appréhendai. Mickaël et son acolyte nous enchaînèrent et nous laissèrent après avoir refermé la porte. Je n'avais pas envie de parler. Je n'étais plus vraiment excité et j'aurai donné n'importe quoi pour être ailleurs. Dans la pièce, des mecs entrèrent. Ils se mirent à plusieurs pour transporter à l'extérieur le portique qui allait servir à ma punition et une espèce de banc-carcan pour Cyril. Ils parlaient joyeusement et nous les entendîmes bricoler à l'extérieur. Mon compagnon frémit. Il était fatigué et il savait que la journée du lendemain allait être dure.
Un peu plus tard on nous apporta plusieurs sandwiches et de l'eau. Mickaël avait un air triomphant et arrogant qui m'avait déjà agacé lors de notre première rencontre. Un peu plus tard, Yvan et Jacques vinrent nous rendre visite. Mon Maître laissait parler son pote :
- Il se peut que des invités viennent vous voir cette nuit. Ils voudront se vider les couilles. Je vous conseille de bien les accueillir sous peine d'une seconde punition.
Yvan s'approcha de moi. Il se plaça derrière moi et m'attira contre lui, m'étranglant avec son avant-bras.


- Je savais que tu étais attiré par Marc mais je suis fier de toi. Tu as bien résisté. Tu devras continuer à le voir mais tu me raconteras en détails tout ce que vous ferez et tout ce que vous direz.
Sa perversité était incroyable. Bizarrement, je me sentis encore plus proche de lui. Ils refermèrent la porte. La nuit étrange nous emmenant jusqu'à notre punition publique pouvait commencer.


A suivre...

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