dimanche 4 septembre 2011

Humilié

J'aimais finalement bien avoir les tétons percés. Je dus garder les barbelles pendant environ un mois puis Yvan m'offrit des anneaux. Il ne se privait pas pour jouer avec et je pense que ces bijoux ont encore développé ma sensibilité aux tétons. Les premiers mois, je n'avais le droit de les enlever que quand j'allais faire de l'aviron. 

Jacques était resté jusqu'au dimanche soir après notre soirée au "Birch" et il avait été convenu que nous irions passer un week end SM chez lui quand il en organiserait un mais cela ne se fit pas avant plusieurs mois. Nous étions toujours en février et ma relation avec Yvan avait repris son cours. Il était très autoritaire mais je m'en accommodait. Le vendredi, bien souvent, il me fixait des rendez-vous avec ses copains pour "occuper mon temps libre". Il y avait toujours de nouveaux copains d'ailleurs. Il contrôlait tout : ce que je mangeais, mon "look", mes visites chez le coiffeur. Pour cela, c'était curieux, pendant des périodes de l'année, il voulait que je garde les cheveux longs comme quand nous nous étions connus mais parfois, ça le prenait et je devais les faire couper ultra court. Mon physique évoluait aussi. J'avais de plus en plus de poil blond sur le corps et le visage. Là aussi, Yvan contrôlait. Il ne voulait pas que je me rase tous les jours. Il lui arrivait de m'imposer d'avoir une barbe de quatre ou cinq jours. Je n'aimais pas trop ça à l'époque car je trouvais que c'était inconfortable mais je m'y pliais de bonne grâce. Ce qui était rassurant était que j'avais l'impression que plus le temps passait, plus il me trouvait attirant. Il n'était pas rare que l'on baise deux à trois fois par jour quand il ne travaillait pas. Par ailleurs, je réussissais plutôt bien dans mes études et, l'année de licence ne fit pas exception à la règle. Les notes de mes partiels d'hiver étaient absolument satisfaisantes. Je suis encore surpris aujourd'hui par le fait que, malgré ma vie privée étrange, j'arrivais à mener à bien mes études. En revanche, il avait réussi, petit à petit, à m'isoler totalement. Hormis quelques camarades de fac, je ne voyais personne. J'étais totalement à lui. Je m'en satisfaisais absolument. Lorsqu'il lui arrivait d'être gentil avec moi quelques jours de suite, je me disais que j'avais de la chance.
Quelques vendredis plus tard, il m'informa qu'il m'avait prévu un plan. Comme toujours, il m'avertit au petit déjeuner :
- Ce matin, tu vas aller en train jusqu'à Givors. C'est la ligne de Saint-Etienne. Voilà ton billet. Alex, un de mes copains, viendra te chercher à la gare. Tu devras faire tout ce qu'il t'ordonnera. Tu dois lui obéir comme à moi.
- Oui Yvan.
- Je vais te sortir des fringues. Tu ne change absolument rien tu y vas habillé comme ça.
Comme si j'avais l'habitude de ne pas obéir ! Il me fit un rapide baiser sur le front et me tendis mon billet avant de s'en aller. Je jetai un rapide coup d'oeil. Le train partait de la gare de Perrache à 8 h 30, il me fallait donc me dépêcher. Je filai sous la douche. Je me demandais qui pouvait être cet Alex. Encore un dont je n'avais jamais entendu parler. Après m'être consciencieusement essuyé, je parti m'habiller. La tenue était assez banale, un slip, des chaussettes de tennis, des baskets, un jean très usé, un tee shirt, un pull et mon bombers. J'enfilai tout cela et, mon billet de train en main, me précipitai dans le métro. Quelques minutes plus tard je faisais le court trajet en train. La gare de Givors était minuscule et je n'eus aucun problème pour repérer la voiture qui m'attendait. Un type aux cheveux très courts, genre militaire, ouvrit la vitre côté passager et se pencha vers moi :
- Etienne ?
- Oui...
- Grimpe.
J'obéis sans discuter. Je l'avais déjà aperçu à une soirée où Yvan m'avait emmené. Je me demandais pourquoi il m'avait donné rendez-vous si loin car j'avais cru comprendre qu'il bossait à la caserne du quartier Général Frère dans le 7ème à Lyon. Peu importait, j'étais assis à côté de lui. 
- Tu vas en baver mais tu sais que tu es là uniquement pour mon plaisir.
- Oui.
Il roulait vite. Nous sommes sortis rapidement de la ville et il a commencé à prendre une route de campagne très déserte. J'étais un peu nauséeux tant sa conduite était brusque. Il ne parlait pas. Il avait un air dur. Malgré le froid, il ne portait qu'un tee shirt. Très peu de temps après, nous arrivâmes dans la cour d'une ancienne ferme très bien rénovée. C'était vraiment un bel endroit. 
- Descends.
J'obéis. Il me prit par la nuque et me fit entrer dans la maison. La porte n'était pas fermée à clef. Je me doutai donc d'emblée qu'il n'y était pas seul. Il me fit entrer dans le salon, s'assit dans un fauteuil et commença à me donner des ordres :
- Maintenant, tu vas retirer ton pull, tes pompes et tes chaussettes.
Je lui faisais face et je me déshabillai. Je pliai les vêtements sommairement et les posai sur le dossier d'une chaise. Je rangeai mes baskets sous la chaise. Il eut un sourire en coin.
- Bien obéissant. Yvan m'a dit que tu étais un bon soumis. Allonge-toi par terre sur le ventre.
J'obéis et me couchai sur le tapis devant lui. Il était vraiment assis comme un chef, les jambes écartées les bras sur les accoudoirs du fauteuil. L'expression de son visage me faisait un peu peur. Il portait un pantalon en cuir et de grosses pompes noires genre rangers. Mon visage était à quelques mètre de ses pieds. Je me sentais très impressionné mais je commençais à être excité.
- Maintenant, rampe jusqu'à mes pieds.
Je m'exécutai sans discuter. Les fibres tu tapis avaient quelque chose de désagréable. Rapidement, sans que j'ai eu le temps de lever les yeux vers lui, son pied vint écraser mon visage sur le sol.
- Tu restes tranquille. Bouge pas ! 

Je m'immobilisai. C'était très douloureux. La semelle de sa pompe appuyait sur mon visage. Je pouvais sentir le peu de terre qui restait dessous se déposer sur ma joue. Il appuyait de plus en plus. Je ne bronchai pas. J'avais peur des conséquences. Il se leva enfin et se mit à cheval sur mes jambes. Il me menotta comme l'aurait fait un flic avec un suspect récalcitrant. 
- Maintenant, tu vas nettoyer mes chiottes.
Je fus pris de panique. Tout ce qui est crade me dégoûtait encore plus à l'époque qu'aujourd'hui mais je n'eus pas le temps de dire ouf qu'il m'avait relevé et me tirait par les cheveux.
- Tu parles d'une tignasse, c'est trop long mais on verra ça tout à l'heure. Avance !
Il me poussa dans les toilettes. Au premier coup d'oeil, je vis qu'elles étaient propres et la pièce sentait un peu le produit nettoyant. Je fus un peu soulagé.
- A genoux.
Je me mis dans la position demandée avec quelques difficultés. Je sentis des pas derrière moi mais je ne vis pas que quelqu'un m'empoignait et me plongeait la tête dans la cuvette. J'eus le réflexe de me débattre mais les menottes me firent mal.
- Ta gueule dedans et discute pas.

Je me sentais absolument impuissant aussi je lâchai prise très vite et enfonçai ma tête. L'un de mes deux geôliers tira la chasse. Je sentis l'eau javelisée me remonter dans la bouche et le nez. Je dus me débattre ce qui me valut une autre tirée de chasse. Il y avait quand même une odeur d'urine dans la cuvette qui, mêlée à celle du chlore, m'écoeura. Ils me relevèrent et je sentis une serviette me frotter le visage et le crâne. Je ne voyais pas qui était le complice d'Alexandre.
- C'est bien, t'es un bon bâtard. On va continuer.
Il me releva par les cheveux et me traîna jusqu'à une petite chambre. Là, un mec attendait. Il était dans le même style mais, si Alex avait la quarantaine, celui-là était plus jeune. A regarder mieux, je me rendis compte que je l'avais déjà vu lors de ma soirée au "Birch". 
- C'est mon invité. Il va aussi profiter de toi. 
Il me libéra les mains. 
- Allez, déloque-toi un peu plus, tu garde ton slip uniquement.
J'obtempérai immédiatement. J'ôtais mon tee shirt et mon jean.
- T'es un peu musclé quand même. Tu fais du sport ?
- De l'aviron. 
- Bien, mets toi à quatre pattes, le cul cambré, la gueule ouverte.
J'adoptai la position demandée. Je reçu immédiatement un coup de semelle sur les reins.
- T'appelles ça cambré ? Mieux que ça.
Ca m'avait coupé le souffle. J'ai presque perdu l'équilibre, mais je savais que si je tombais j'allais être puni donc je fis un effort pour rester à quatre pattes. 
Il m'attacha très serré avec des cordes et me laissa sur le sol. Je dus faire un effort pour me remettre un peu à genoux. Les cordes me faisaient mal et brûlaient ma peau.

- Maintenant pompe mon pote.
Le gars s'avança vers moi et sortit son sexe de son jean. Il était très bien monté et j'eus du plaisir à passer ma langue sur son gland. Il bandait.
- Alors Sylvain, il suce correctement.
- C'est pas mal. C'est une salope.
- Allez pompe, je reviens.
Je recommençais à être excité aussi je le fis avec fougue. Je sentais que Sylvain aimait ça et ça me plaisait de lui donner du plaisir. C'est là que j'ai réalisé que j'avais, moi aussi, un comportement déviant sexuellement et que l'humiliation et la souffrance, même sans Yvan, pouvaient me donner du plaisir. 
J'entendis le pas lourd d'Alex et il revint dans la pièce. 

- On va l'attacher sur la chaise et lui faire une petite coupe de cheveux.
Ils me saisirent et m'assirent. Des cordes vinrent enserrer mon torse, mes poignets et mes chevilles. Je fus immobilisé totalement et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. 
- Tu vas avoir la coupe règlementaire bâtard. Bouge-pas sinon je vais me louper.
J'entendis le ronronnement de la tondeuse. Je n'en n'avais pas envie car mes cheveux commençaient à bien repousser mais y être obligé m'excitait et je commençais à bander très dur dans mon slip et surtout à mouiller terriblement. Je sentis le contact de la tondeuse sur mon crâne. J'avais déjà eu les cheveux très courts et finalement, ça ne me gênait pas. Je vis mes mèches blondes tomber sur le sol. Très rapidement, j'eus la boule à zéro comme on dit. Ils me détachèrent et Sylvain me fit ramasser mes cheveux avec une balayette et une petite pelle.
- C'est qu'il est obéissant ce petit con.
Je ne voyais pas le résultat car dans cette chambre, il n'y avait pas de miroir. Alex se posta devant moi : 
- Maintenant tu vas retirer ton slip.
Je le fis glisser en bas de mes jambes et le posai avec mon jean et mon tee shirt. Il me tira une gifle qui me fit me cogner contre le mur.
- Qui t'a permis de bander et de mouiller petite pute ? A genoux.
Il sortit son sexe de son pantalon en cuir. Il était moins bien monté que Sylvain mais pas mal quand même. Sa queue était d'une raideur indescriptible. 
- Bouffe !
Je commençai et Sylvain vint se mettre à côté de moi. Ils me firent sucer à tour de rôle. J'avais du mal à tenir le rythme. Ils m'enfonçaient leurs sexes très profondément dans la gorge me donnant envie de vomir à certains moments. C'était terrible. Je pleurais tant je n'arrivais pas à maîtriser. 

- Allez, mieux que ça !
Et l'un ou l'autre me giflait. C'était difficilement supportable pourtant je bandais encore. 
- Mais, il est excité, je crois qu'il a besoin d'une trempe. Allez Sylvain à toi l'honneur.
Il me prit par la nuque et me coucha brutalement en travers de ses genoux.
- T'as pas intérêt à inonder mon fut. 

Ses paluches me claquèrent les fesses brutalement. Il me faisait mal mais me tenait si solidement que je ne pouvais pas bouger. La fessée était cuisante. Je pouvais me dire que j'avais le feu au cul et ce n'était pas au sens figuré cette fois. Je gémissais, les larmes continuaient de couler plus à cause de l'humiliation que de la douleur. J'avais débandé. 
Il me releva. Alex me prit par le menton.
- Arrête de chialer. Tu vas passer à la casserole ! Allez, va sur le lit. 
J'obéis et allai me mettre à quatre pattes sur le lit. Les deux costauds se déshabillèrent entièrement et Sylvain s'enfonça en moi. Il n'avait pas du tout préparé mon anus et j'étais un peu contracté donc j'eus mal au passage de son gland mais je sais très bien gérer ce genre de situation et je me forçai à me détendre. Je dus sucer Alex en même temps. Ce plan devenait un plan cul classique. Sylvain claquait mes fesses déjà endolories au fur et à mesure qu'il me baisait.
- On change ?
Il se retira et je sentis la queue capotée d'Alex prendre le relai. Sylvain s'enfonça dans ma bouche. Sa bite avais encore le goût du latex. Je n'avais plus du tout envie de lui faire une fellation mais je me dis qu'il valait mieux que j'obtempère. Il éjacula sur mon visage et sur la couette presque tout de suite et me laissa seul avec Alex qui était très profondément en moi et me faisait gémir.
- Tu couines... t'aimes ça...
Il se retira brutalement et jouit sur mon dos. Un flot de sperme m'inonda. Ce n'est pas le cas à chaque fois mais lui était productif.
Il se laissa retomber lourdement sur le lit. Sylvain m'apporta une serviette.
- Essuie-toi, tu te doucheras chez toi.
J'attendis qu'ils me donnent l'ordre de me rhabiller et je commençai à récupérer mes vêtements disséminés dans la maison. J'avais mal au fesses bien sûr mais aussi dans tout le corps. J'avais tellement appréhendé que j'étais tendu comme un arc et donc courbatu. Alex me ramena à la gare sans dire un mot. En guise d'au-revoir il me souffla juste :
- C'était bien, la prochaine fois je viendrai m'amuser chez toi avec ton Master.
Il redémarra et je vis sa voiture s'éloigner. Je dus attendre seul et dans le froid le train suivant pendant une demi-heure. Lorsque je montai dans le métro à Lyon, j'étais fracassé. J'avais essayé de voir quel tête j'avais dans les vitres du train mais je n'y étais pas parvenu. Aussitôt arrivé avenue Foch, je me précipitai devant un miroir. La coupe de cheveux était impeccable. On voyait qu'il avait l'habitude de tondre des mecs par contre, ma joue était un peu irritée par la marque de sa semelle.

Yvan rentra tôt ce soir-là. Il resta au téléphone longuement avec Alex puis revint vers moi.
- Si t'as pas envie que je te baise ce soir, c'est pas grave on sera ensemble demain toute la journée.
Pour une fois, je pris l'initiative et je l'embrassai. Il me sauta comme ça, dans le couloir contre le mur. En fait, le récit d'Alexandre l'avait excité. Ensuite, il m'autorisa à dormir avec lui. Il a été particulièrement stimulé sexuellement tout le week end.

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