Je passais une fin de vacances plutôt calme. Le vendredi, Yvan m'envoyait vider les couilles de Marc et de ses autres copains. En septembre la routine s'était à nouveau installée ce qui n'était pas plus mal après la visite de Sélim et ses exigences sans cesse croissantes. Marc me disait ouvertement que si je décidais de quitter Ivan, il sortirait volontiers avec moi. Il m'avait acheté un très beau pull que j'avais poliment refusé car je ne voulais aucun problème à la maison. Il aimait manifestement baiser avec moi. Je me sentais important quand j'étais avec lui. Ca avait quelque chose de grisant, d'interdit même si j'étais envoyé chez lui.
Il n'arrivait absolument pas à comprendre pourquoi j'étais si soumis à mon Master qui me traitait bien mal selon lui. Encore aujourd'hui, je suis incapable de dire si je restais par masochisme, par amour ou pour une autre raison, je dirais juste que j'étais très dépendant d'Yvan et du peu d'attention qu'il me témoignait. A la fin de septembre, il m'annonça que nous allions partir dans sa maison de la Drôme. J'étais toujours un peu inquiet lorsque nous le faisions car je savais qu'il n'y allait jamais uniquement pour se reposer.
Il me fit une liste de tout ce que je devais mettre dans les valises. Dès la fin de mon rendez-vous traditionnel du vendredi avec Marc, je m'y attelais. Il m'avait commandé d'emmener du poppers et des préservatifs. Ma tenue, en revanche, était assez classique pour ce genre de week end : un pantalon de survêtement, des chaussettes et baskets blanches, un jockstrap et un tee shirt blanc. Pour le reste, je ne savais pas grand chose. J'imaginais que nous aurions des invités mais je n'avais pas réussi à découvrir de qui il s'agissait.
Le vendredi soir, nous prîmes la route. Yvan était de très bonne humeur, il me fit parler de mon plan cul du matin avec Marc et ne sembla pas fâché quand je lui avouais que j'y avais pris du plaisir. Je connaissais la rivalité entre eux. J'étais toujours surpris qu'il continue à m'envoyer chez lui. Il faut une certaine dose de confiance en soi pour jouer avec le feu de cette manière. La circulation était assez fluide mais nous étions partis tard aussi il faisait presque nuit lorsque nous arrivâmes à la maison. Je fus plutôt surpris de trouver la lumière extérieur allumée. Effectivement, ça n'allait pas être un week end en amoureux et les invités de mon Master étaient déjà là.
Nous descendîmes de voiture et Mickaël vint au devant de nous. Je ne l'avais pas revu depuis le week end chez Jacques. Il avait son éternel petit air arrogant et tenait une canette de bière à la main. Il salua Yvan sans me prêter attention. Un autre mec que je ne connaissais pas lui emboita le pas. Il était grand, la quarantaine, viril assez beau, il portait un jean qui dessinait ses jambes musclées. C'était un sportif à n'en pas douter. Il s'appelait Alain. Son visage m'était vaguement familier. Il s'approcha de moi très près et examina mon visage. J'avais l'impression d'être un animal que l'on s'apprête à acheter. C'était très déplaisant.
- Il est mignon. Il a quel âge ?
- Il a eu vingt ans en décembre.
- Il ne les fait pas.
- Non et encore, je trouve qu'ils devient plus adulte depuis quelques temps, il perd un peu son côté chérubin.
- Ca te dérange ?
- Non je préfère. Il fait de l'aviron, ça le développe un peu.
- On peut voir ?
- Ouais.... Etienne, déloque-toi pour montrer ton corps à notre invité.
Je commençais à enlever mon tee shirt.
- Entièrement.
Je vis Mickaël me mater du coin de l'oeil et je baissai mon pantalon et mon jockstrap. J'étais nu, en chaussettes devant "l'acheteur de bétail".
- C'est vrai qu'il n'est pas mal foutu. Bon, je préfère les petits mecs bruns mais il fera l'affaire.
- Sois gentil avec notre invité, fais tout ce qu'il te dit. Allez Mickaël, on va préparer des sandwiches, on les laisse faire connaissance.
J'étais là, au milieu du salon, debout, nu comme un ver et Alain me tournait autour. Il m'examinait. C'était très gênant. Je détestai la sensation de lui être totalement abandonné.
- Tu as déjà subi des punitions sévères apparemment.
- Oui...
Il me décocha une gifle qui m'envoya valdinguer contre le mur.
- On va mettre les choses au point tout de suite. Quand je t'interroge, tu réponds "Oui, Monsieur" et pas autre chose. Finalement tu n'es pas si bien dressé mais on va remédier à ça. Ton Master m'a invité et j'ai carte blanche. Mickaël et lui me donneront un coup de main mais c'est moi qui décide. Tu as peur ?
- Oui Monsieur, un peu.
- Tu as raison d'avoir peur car je ne te ferai aucun cadeau, si j'estime que tu dois être puni ou torturé tu le seras jusqu'à ce que j'en décide autrement. Fous-toi à genoux et les mains sur la tête.
J'obéis sans discuter et écartai légèrement les jambes avant qu'il me le demande. J'avais déjà pris cette position et je m'arrangeai pour la rendre excitante.
- Bien. Nous allons aller dans le donjon de ton Maître et voir ce que nous allons faire de toi.
Il y avait sur son visage un rictus assez désagréable qui me faisait penser qu'il se prenait réellement au sérieux et qu'il ne jouait pas vraiment. Je voulais chasser cette idée de mon esprit. Je me dis que je faisais confiance à Yvan et que c'était tout ce qui comptait. Ceci dit, la présence de Mickaël ne me rassurait pas du tout.
Mon Master et lui arrivèrent avec des sandwiches et ils les mangèrent. On ne me donna rien. Je savais qu'il en serait ainsi car pendant le voyage, Yvan s'était arrêté sur une aire d'autoroute et m'avais fait manger un morceau. Ils ne parlaient pas vraiment de moi et ne me regardaient pas pendant qu'ils engloutissaient leur repas puis Alain se leva et dit :
- Allez, au boulot !
J'étais soulagé de quitter la position à genoux car je commençais à avoir des crampes. Il me fit enlever mes chaussettes et nous descendîmes à la cave. Alain trouva l'endroit tout à fait adéquat. Il examina plusieurs instruments, tawse, fouets, badines etc...
- Il supporte bien les coups ?
- S'il est excité oui très bien tu vas être épaté.
Mickaël sourit :
- Ouais et en plus il a un cul d'enfer !
- Ca ce sera la récompense. Pour l'instant on va le travailler un peu. Mettez-le au pilori.
Yvan et Mickaël me saisirent et me bloquèrent la tête, les bras mais aussi les chevilles. Alain se tenait derrière moi.
- Il a un joli cul de putain. Je suis sûr qu'il sait bien s'en servir.
Il s'approcha de moi.
- Je vais commencé par te caresser les côtes et les fesses au fouet. Pour l'instant, on va y aller doucement et selon mon bon plaisir.
Il me fit sniffer du poppers ce qui eut pour effet que je bande immédiatement puis il se saisit d'un martinet que j'avais déjà testé avec de longues et lourdes lanières. J'encaissai bien le premier coup mais dès le second, la douleur s'intensifia. C'était dur. Je ne comptais pas mais au bout du cinquième je commençais à gémir, au bout du quinzième, je demandais grâce. D'habitude, je supportais ce genre de punition assez bien mais il frappait de telle façon, toujours sur les mêmes zones et avec une telle intensité que j'avais l'impression que ma peau se déchirait à chaque fois.
- On arrête ? On fait autre chose ?
- Non, Monsieur...
J'avais peur que ce soit pire donc je préférai que mon dos, mes cuisses et mes fesses me fassent encore mal plutôt qu'il ait une idée saugrenue. Les coups suivants me coupaient le souffle. Je criai littéralement à chaque fois. Yvan et Mickaël s'étaient déshabillés et bandaient carrément pendant mon supplice. Ils se branlaient distraitement pendant que je recevais un coup, un autre, encore un autre. Il m'avait frappé au moins trente fois lorsque je sentis ma tête tourner. Yvan intervint.
- Arrête, je crois que ça va pas.
J'avais le souffle tellement court que j'étais au bord de perdre connaissance. Mon Maître me détacha et me pris dans ses bras. Le poppers, la douleur, l'excitation sexuelle, l'ambiance oppressante de cette cave, le fait que j'avais peu mangé... Je n'étais plus excité mais je me sentais mal. Je m'effondrai dans les bras d'Yvan. Je crois qu'il dut paniquer. Il me fit boire un verre d'eau. Je ne voulais pas perdre la face donc dès que je retrouvais mes esprits. Je dis à Alain qu'on pouvait continuer. Je me sentais un peu comme dans de la ouate mais je ne voulais pas décevoir Yvan ni passer pour une mauviette.
- Tu es sûr ?
- Tout à fait sûr.
- Bon alors tu vas me faire visiter ta cellule.
J'obéis. Nous entrâmes dans l'endroit où Wilfrid avait été enfermé lors de notre précédent week end SM ici. Il inspecta.
- C'est bien. Tu vas passer le week end ici tu le sais ?
- Oui Monsieur.
- Je trouve que c'est assez confortable. J'ai envie de pisser. Mets ta gueule dans l'urinoir.
Je fus pris de panique. Je n'avais encore jamais pratiqué l'uro. Ca me tétanisa. Je jetais un coup d'oeil implorant à Yvan qui me fit signe d'obtempérer. Je m'agenouillais et mis ma tête non pas dans la cuvette mais dans un urinoir qui était fixé au mur. Mickaël me lia les mains et me tint les épaules tandis que j'entendis un par un les boutons de la braguette du jean d'Alain se défaire près de mon oreille. Je sentis son gland sur ma joue et un liquide odorant et chaud coula bientôt dans mes cheveux et le long de mon cou puis sur mon visage. Je trouvais l'expérience bien longue. J'étais déjà écoeuré par le poppers et cette odeur me donna envie de vomir. Je me retins car je ne voulais pas être puni encore ou pire, donner cette satisfaction à Alain. Il essuya son gland sur mon dos et rentra se queue dans son jean. Mickaël prit le relai. Je maudissais Yvan de les laisser me faire ça. Aujourd'hui, je peux faire des plans uro avec parcimonie et parfois même m'en exciter mais à l'époque, je détestai ça. J'en voulais à mon Maître, de me retrouver attaché, la tête dans cet urinoir. L'odeur de la pisse était absolument insupportable. Je restai ainsi pendant de longues minutes puis Mickaël me releva.
- Allez, à la douche.
Il me libéra les mains et je fus autorisé à me doucher devant eux. Alain se déshabilla un peu. Il était torse nu. C'était un homme puissant comme un militaire ou un sportif de haut niveau puis baissa légèrement son jean. Lorsque je fus sec, il me fit signe d'approcher et de me mettre à quatre pattes pour le sucer.
Son gland sentait encore l'urine mais j'obéis. Pendant ce temps, je sentis un froid contre mon anus. L'un des autres me mettait du gel et bientôt, Mickaël me pénétra. C'était douloureux. Je n'étais pas excité. Je dus faire un effort pour me détendre car l'odeur d'urine restait dans ma bouche. Yvan me caressai le dos que j'avais très endolori. Mickaël se déchaînait en moi mais je sentais à peine ses coups de butoir. Au bout d'un temps qui me sembla assez long il éjacula dans la capote et Yvan prit le relai tandis que je suçais toujours Alain de mon mieux. Il éjacula sur mon visage et me glissa à l'oreille :
- Demain, je te baiserai.
Yvan acheva de se faire jouir dans mon cul mais il avait conscience que je ne prenais pas mon pied. Il me parla à l'oreille :
- Je suis désolé que tu ne prenne pas plus de plaisir. J'espère que ça ira mieux demain. Je t'apporterai à manger quelque chose de sucré tout à l'heure. Je suis obligé de te faire dormir là sinon le plan va s'arrêter.
Un peu plus tard, il m'apporta du lait et un paquet de cookies. Il avait l'air ennuyé que je ne prenne pas plus de plaisir. Il n'était pas en colère, c'était déjà ça. Je me disais que ça irait mieux le lendemain et ce fut le cas car pendant la nuit, je retrouvais l'excitation.
A suivre...
Il n'arrivait absolument pas à comprendre pourquoi j'étais si soumis à mon Master qui me traitait bien mal selon lui. Encore aujourd'hui, je suis incapable de dire si je restais par masochisme, par amour ou pour une autre raison, je dirais juste que j'étais très dépendant d'Yvan et du peu d'attention qu'il me témoignait. A la fin de septembre, il m'annonça que nous allions partir dans sa maison de la Drôme. J'étais toujours un peu inquiet lorsque nous le faisions car je savais qu'il n'y allait jamais uniquement pour se reposer.
Il me fit une liste de tout ce que je devais mettre dans les valises. Dès la fin de mon rendez-vous traditionnel du vendredi avec Marc, je m'y attelais. Il m'avait commandé d'emmener du poppers et des préservatifs. Ma tenue, en revanche, était assez classique pour ce genre de week end : un pantalon de survêtement, des chaussettes et baskets blanches, un jockstrap et un tee shirt blanc. Pour le reste, je ne savais pas grand chose. J'imaginais que nous aurions des invités mais je n'avais pas réussi à découvrir de qui il s'agissait.
Le vendredi soir, nous prîmes la route. Yvan était de très bonne humeur, il me fit parler de mon plan cul du matin avec Marc et ne sembla pas fâché quand je lui avouais que j'y avais pris du plaisir. Je connaissais la rivalité entre eux. J'étais toujours surpris qu'il continue à m'envoyer chez lui. Il faut une certaine dose de confiance en soi pour jouer avec le feu de cette manière. La circulation était assez fluide mais nous étions partis tard aussi il faisait presque nuit lorsque nous arrivâmes à la maison. Je fus plutôt surpris de trouver la lumière extérieur allumée. Effectivement, ça n'allait pas être un week end en amoureux et les invités de mon Master étaient déjà là.
Nous descendîmes de voiture et Mickaël vint au devant de nous. Je ne l'avais pas revu depuis le week end chez Jacques. Il avait son éternel petit air arrogant et tenait une canette de bière à la main. Il salua Yvan sans me prêter attention. Un autre mec que je ne connaissais pas lui emboita le pas. Il était grand, la quarantaine, viril assez beau, il portait un jean qui dessinait ses jambes musclées. C'était un sportif à n'en pas douter. Il s'appelait Alain. Son visage m'était vaguement familier. Il s'approcha de moi très près et examina mon visage. J'avais l'impression d'être un animal que l'on s'apprête à acheter. C'était très déplaisant.
- Il est mignon. Il a quel âge ?
- Il a eu vingt ans en décembre.
- Il ne les fait pas.
- Non et encore, je trouve qu'ils devient plus adulte depuis quelques temps, il perd un peu son côté chérubin.
- Ca te dérange ?
- Non je préfère. Il fait de l'aviron, ça le développe un peu.
- On peut voir ?
- Ouais.... Etienne, déloque-toi pour montrer ton corps à notre invité.
Je commençais à enlever mon tee shirt.
- Entièrement.
Je vis Mickaël me mater du coin de l'oeil et je baissai mon pantalon et mon jockstrap. J'étais nu, en chaussettes devant "l'acheteur de bétail".
- C'est vrai qu'il n'est pas mal foutu. Bon, je préfère les petits mecs bruns mais il fera l'affaire.
- Sois gentil avec notre invité, fais tout ce qu'il te dit. Allez Mickaël, on va préparer des sandwiches, on les laisse faire connaissance.
J'étais là, au milieu du salon, debout, nu comme un ver et Alain me tournait autour. Il m'examinait. C'était très gênant. Je détestai la sensation de lui être totalement abandonné.
- Tu as déjà subi des punitions sévères apparemment.
- Oui...
Il me décocha une gifle qui m'envoya valdinguer contre le mur.
- On va mettre les choses au point tout de suite. Quand je t'interroge, tu réponds "Oui, Monsieur" et pas autre chose. Finalement tu n'es pas si bien dressé mais on va remédier à ça. Ton Master m'a invité et j'ai carte blanche. Mickaël et lui me donneront un coup de main mais c'est moi qui décide. Tu as peur ?
- Oui Monsieur, un peu.
- Tu as raison d'avoir peur car je ne te ferai aucun cadeau, si j'estime que tu dois être puni ou torturé tu le seras jusqu'à ce que j'en décide autrement. Fous-toi à genoux et les mains sur la tête.
J'obéis sans discuter et écartai légèrement les jambes avant qu'il me le demande. J'avais déjà pris cette position et je m'arrangeai pour la rendre excitante.
- Bien. Nous allons aller dans le donjon de ton Maître et voir ce que nous allons faire de toi.
Il y avait sur son visage un rictus assez désagréable qui me faisait penser qu'il se prenait réellement au sérieux et qu'il ne jouait pas vraiment. Je voulais chasser cette idée de mon esprit. Je me dis que je faisais confiance à Yvan et que c'était tout ce qui comptait. Ceci dit, la présence de Mickaël ne me rassurait pas du tout.
Mon Master et lui arrivèrent avec des sandwiches et ils les mangèrent. On ne me donna rien. Je savais qu'il en serait ainsi car pendant le voyage, Yvan s'était arrêté sur une aire d'autoroute et m'avais fait manger un morceau. Ils ne parlaient pas vraiment de moi et ne me regardaient pas pendant qu'ils engloutissaient leur repas puis Alain se leva et dit :
- Allez, au boulot !
J'étais soulagé de quitter la position à genoux car je commençais à avoir des crampes. Il me fit enlever mes chaussettes et nous descendîmes à la cave. Alain trouva l'endroit tout à fait adéquat. Il examina plusieurs instruments, tawse, fouets, badines etc...
- Il supporte bien les coups ?
- S'il est excité oui très bien tu vas être épaté.
Mickaël sourit :
- Ouais et en plus il a un cul d'enfer !
- Ca ce sera la récompense. Pour l'instant on va le travailler un peu. Mettez-le au pilori.
Yvan et Mickaël me saisirent et me bloquèrent la tête, les bras mais aussi les chevilles. Alain se tenait derrière moi.
- Il a un joli cul de putain. Je suis sûr qu'il sait bien s'en servir.
Il s'approcha de moi.
- Je vais commencé par te caresser les côtes et les fesses au fouet. Pour l'instant, on va y aller doucement et selon mon bon plaisir.
Il me fit sniffer du poppers ce qui eut pour effet que je bande immédiatement puis il se saisit d'un martinet que j'avais déjà testé avec de longues et lourdes lanières. J'encaissai bien le premier coup mais dès le second, la douleur s'intensifia. C'était dur. Je ne comptais pas mais au bout du cinquième je commençais à gémir, au bout du quinzième, je demandais grâce. D'habitude, je supportais ce genre de punition assez bien mais il frappait de telle façon, toujours sur les mêmes zones et avec une telle intensité que j'avais l'impression que ma peau se déchirait à chaque fois.
- On arrête ? On fait autre chose ?
- Non, Monsieur...
J'avais peur que ce soit pire donc je préférai que mon dos, mes cuisses et mes fesses me fassent encore mal plutôt qu'il ait une idée saugrenue. Les coups suivants me coupaient le souffle. Je criai littéralement à chaque fois. Yvan et Mickaël s'étaient déshabillés et bandaient carrément pendant mon supplice. Ils se branlaient distraitement pendant que je recevais un coup, un autre, encore un autre. Il m'avait frappé au moins trente fois lorsque je sentis ma tête tourner. Yvan intervint.
- Arrête, je crois que ça va pas.
J'avais le souffle tellement court que j'étais au bord de perdre connaissance. Mon Maître me détacha et me pris dans ses bras. Le poppers, la douleur, l'excitation sexuelle, l'ambiance oppressante de cette cave, le fait que j'avais peu mangé... Je n'étais plus excité mais je me sentais mal. Je m'effondrai dans les bras d'Yvan. Je crois qu'il dut paniquer. Il me fit boire un verre d'eau. Je ne voulais pas perdre la face donc dès que je retrouvais mes esprits. Je dis à Alain qu'on pouvait continuer. Je me sentais un peu comme dans de la ouate mais je ne voulais pas décevoir Yvan ni passer pour une mauviette.
- Tu es sûr ?
- Tout à fait sûr.
- Bon alors tu vas me faire visiter ta cellule.
J'obéis. Nous entrâmes dans l'endroit où Wilfrid avait été enfermé lors de notre précédent week end SM ici. Il inspecta.
- C'est bien. Tu vas passer le week end ici tu le sais ?
- Oui Monsieur.
- Je trouve que c'est assez confortable. J'ai envie de pisser. Mets ta gueule dans l'urinoir.
Je fus pris de panique. Je n'avais encore jamais pratiqué l'uro. Ca me tétanisa. Je jetais un coup d'oeil implorant à Yvan qui me fit signe d'obtempérer. Je m'agenouillais et mis ma tête non pas dans la cuvette mais dans un urinoir qui était fixé au mur. Mickaël me lia les mains et me tint les épaules tandis que j'entendis un par un les boutons de la braguette du jean d'Alain se défaire près de mon oreille. Je sentis son gland sur ma joue et un liquide odorant et chaud coula bientôt dans mes cheveux et le long de mon cou puis sur mon visage. Je trouvais l'expérience bien longue. J'étais déjà écoeuré par le poppers et cette odeur me donna envie de vomir. Je me retins car je ne voulais pas être puni encore ou pire, donner cette satisfaction à Alain. Il essuya son gland sur mon dos et rentra se queue dans son jean. Mickaël prit le relai. Je maudissais Yvan de les laisser me faire ça. Aujourd'hui, je peux faire des plans uro avec parcimonie et parfois même m'en exciter mais à l'époque, je détestai ça. J'en voulais à mon Maître, de me retrouver attaché, la tête dans cet urinoir. L'odeur de la pisse était absolument insupportable. Je restai ainsi pendant de longues minutes puis Mickaël me releva.
- Allez, à la douche.
Il me libéra les mains et je fus autorisé à me doucher devant eux. Alain se déshabilla un peu. Il était torse nu. C'était un homme puissant comme un militaire ou un sportif de haut niveau puis baissa légèrement son jean. Lorsque je fus sec, il me fit signe d'approcher et de me mettre à quatre pattes pour le sucer.
Son gland sentait encore l'urine mais j'obéis. Pendant ce temps, je sentis un froid contre mon anus. L'un des autres me mettait du gel et bientôt, Mickaël me pénétra. C'était douloureux. Je n'étais pas excité. Je dus faire un effort pour me détendre car l'odeur d'urine restait dans ma bouche. Yvan me caressai le dos que j'avais très endolori. Mickaël se déchaînait en moi mais je sentais à peine ses coups de butoir. Au bout d'un temps qui me sembla assez long il éjacula dans la capote et Yvan prit le relai tandis que je suçais toujours Alain de mon mieux. Il éjacula sur mon visage et me glissa à l'oreille :
- Demain, je te baiserai.
Yvan acheva de se faire jouir dans mon cul mais il avait conscience que je ne prenais pas mon pied. Il me parla à l'oreille :
- Je suis désolé que tu ne prenne pas plus de plaisir. J'espère que ça ira mieux demain. Je t'apporterai à manger quelque chose de sucré tout à l'heure. Je suis obligé de te faire dormir là sinon le plan va s'arrêter.
Un peu plus tard, il m'apporta du lait et un paquet de cookies. Il avait l'air ennuyé que je ne prenne pas plus de plaisir. Il n'était pas en colère, c'était déjà ça. Je me disais que ça irait mieux le lendemain et ce fut le cas car pendant la nuit, je retrouvais l'excitation.
A suivre...
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