samedi 17 septembre 2011

Maître Alain (2è partie)


Je passais la nuit sans dormir. Le matin Mickaël vint m'apporter un plateau avec quelques biscottes, du beurre et du café. Il en profita pour me faire sucer sa queue.
- Faut me remercier. Je viens te nourrir. 
Il baissa son jean. Il ne portait pas de sous-vêtement et il m'enfonça son sexe dans la bouche. Il ne s'était manifestement pas encore douché et j'étais un  peu écoeuré par l'odeur de transpiration qui émanait de ses parties génitales. Il me maintenait la tête sur son sexe en me tirant de petites claques de temps en temps. Il déchira une capote et me poussa sur la couchette. Il me mit un doigt dans le cul puis cracha pour me lubrifier un peu.
- Je vais te baiser. 
Il enfila la capote, mit mes jambes sur ses épaules et m'enfonça son mandrin un peu fort en m'arrachant un gémissement. Ses va et viens étaient assez agréable. Je l'ai trouvé attirant à ce moment-là. Il était assez rare que je me fasse sauter par des mecs de mon âge et ce n'était pas désagréable. Il me serrait la gorge pendant qu'il me baisait. J'avais du mal à respirer et, curieusement, mon plaisir en était augmenté. A chaque coup de rein de Mickaël, je gémissais. Il m'enfonça sa langue dans la bouche relâchant son étreinte sur mon coup. C'était excitant. Il était vraiment mignon et en dépit de son arrogance flagrante, j'étais bien avec sa bite en moi. Il ne fallait pas que je jouisse, je le savais, car une longue journée m'attendait et je devais demeurer excité. Il éjacula enfin dans la capote en criant un peu. Il se retira, jeta le préservatif plein sur le sol et son sperme se répandit sur le carrelage. 
- Ramasse.
Je me baissais et nettoyait. Je jetait le tout dans la cuvette des toilettes qui étaient dans la cellule.
- Bon clebs... Allez mange, faut que tu prenne des forces. 
Il referma la porte de la cellule et disparut. J'étais mort de faim. Le café était un peu froid mais je le bus jusqu'à la dernière goutte et je ne laissais pas une miette de biscotte et de beurre. Yvan arriva un peu après.
- Tu as pu dormir ?
- Oui, un peu.
- Micka t'a baisé ? Ca a été ?
- Oui, ne t'inquiète pas, ça va.
- Alain y va un peu fort. Je lui ai promis que tu ferais tout ce qu'il voudrait j'espère que tout ira bien.
C'était la première fois qu'il avait l'air inquiet. Alain s'était comporté comme un Master, je ne voyais rien de particulier sinon qu'il m'avait un peu fait perdre connaissance et qu'il m'avait pissé dessus. 
- Je dois t'attacher. Il veut que tu sois vraiment prisonnier quand tu descendra. Va prendre ta douche et je te mets dans la cage.
Je m'exécutai. Il me sécha avec tendresse. C'était bizarre. Pour la première fois lors de ce genre de plan, il n'était pas dur avec moi. Ca me fit plutôt peur. J'étais un peu inquiet sur ce qui allait m'arriver. Il amena un grande cage au milieu de la pièce. Comme je n'avais pas de couverture, il me passa un tee shirt et m'attacha les pieds et les mains. Il me fit allonger dans la cage et referma la porte.

- Surtout pense que je suis fier de toi. Tu es très courageux.
Vraiment son attitude m'intriguait et me faisait un peu peur. Je me demandais ce qu'Alain allait me faire de si terrible. Il referma la porte de la cave et remonta l'escalier. J'entendais son pas. La pression commençait à monter en moi. J'attendis de longues minutes et Alain, flanqué d'Yvan et de Mickaël arrivèrent près de ma cage. Il prit la parole :
- C'est comme ça que j'aime les esclaves : à ma merci. Allez les gars, sortez-le et foutez-le à genoux.
Ils me tirèrent de la cage, me détachèrent, m'ôtèrent mon tee shirt et m'obligèrent à m'agenouiller devant Alain. Il avait quand même un côté impressionnant avec sa carrure de militaire de carrière.
- Je dois partir ce soir donc on va passer un samedi  à s'amuser. Je crois que tu as besoin de prendre l'air. On va aller dehors.

Encadré par les deux autres, les mains attachées dans le dos, on m'avait autorisé un calbut, je montais les escaliers de la cave et me retrouvai dehors dans le petit matin. Le parc de la maison d'Yvan était clos de mur et assez grand malgré le fait qu'elle était très isolée. Sans mot dire, je les suivais. La lumière me faisait mal aux yeux car, depuis la veille au soir, je baignais dans une demi obscurité. Alain avait plusieurs badines à la main. J'allais prendre une correction. A cette époque-là, je résistais bien si la punition allait crescendo mais j'avais plus de mal si ça commençait fort d'emblée. Peut-être était-ce de ça qu'Yvan avait peur. J'avais du mal à supporter de marcher pieds-nus dans la boue et ils avançaient vite. Je n'arrivais pas à les suivre. Tout à coup, je perdis l'équilibre et je tombai face contre terre. Vu que j'avais les mains attachée dans le dos, je me fis un peu mal aux genoux. Alain s'approcha de moi et essaya de me relever avec son pied.
- T'es fatigué, esclave ?
- Euuh... oui un peu...
- Allez, relevez-le, j'en ai pas fini avec lui. Regardez-moi ça, il est dégueulasse maintenant.
J'étais trempé et mort de froid. J'avais du mal à marcher. Il m'attachèrent à un arbre. Mon torse et mes jambes s'appuyaient contre le tronc. Alain baissa mon calbut sur mes chevilles.
- Je vais te frapper, dit Alain. Essaye de ne pas trop gueuler, ça m'énerve.
Je serrai les dents et reçu un premier coup assez fort entre les omoplates. Je gémis vaguement. J'avais l'impression d'avoir une coupure dans le dos. Il frappait fort. Aucun son ne sortait de ma bouche mais les larmes commençaient à couler de mes joues. Je serrai les dents. Alain alternait. Un coup mes fesses, un coup mon dos. Un des coups me coupa le souffle. Je ne pus m'empêcher de crier.
- Ta gueule !
Un autre coup. Yvan bandait, je le voyais dans son treillis. C'était le genre de punition que l'excitait au plus haut point. Les coups continuaient. J'avais mal. Je n'en pouvais plus. Je serrai les poings pour signifier que je voulais arrêter. J'en avais reçu au moins quarante. Je respirais mal. Alain céda. Il s'approcha de moi et passa ses doigts sur mon dos et mes fesses. 
- Pas mal pour un petit blanc-bec. Ton Maître ne m'avait pas menti. Allez, on rendre.
Yvan et Micka me détachèrent. J'avais beaucoup de mal à tenir sur mes jambes aussi je m'appuyai sur eux pour faire le chemin du retour.
- Il est pas mal ton petit soumis, il encaisse bien.
Nous rentrâmes dans la cave. Alain m'ordonna d'aller me doucher. Je m'exécutai sans discuter d'autant plus que je pense que j'avais quelques coupures sur le dos et les fesses et je ne voulais pas que la terre entre dedans. Je me lavais précautionneusement et me séchai. Alain s'impatientait.
- Mickaël, va l'aider à se sécher.
Il s'approcha de moi et commença à me frotter avec la serviette ce qui raviva la douleur surtout sur mes fesses. Je ne pouvais pas me voir côté face mais je devais être rouge. 
- A genoux.
J'obéis et Alain sortit sa queue. Je le suçais sans discuter. C'était très agréable de lui être soumis et d'être récompensé. Tout à coup, sans que j'ai eu le temps de comprendre ce qui se passait, un liquide chaud et amer coula dans ma bouche. Il pissait. Lorsque mon cerveau eut identifié ce qui se passait, par réflexe je me retirai et crachait. 
- Arrête de bouger. 
Il se rua sur moi et me roua de coup sur le visage et le corps à mains nues.
- J'ai pas fini. Tenez-le et gardez-lui la gueule ouverte !
- Non, ça je peux pas... 
- Tenez-le !
J'étais hystérique. Je ne voulais pas. Je me débattais de toutes mes forces. Yvan me glissa à l'oreille.
- Prends sur toi. Après on rentre. Je te promets que si tu n'aimes pas ça tu n'auras pas à le refaire mais va au bout.
Je me débattis encore un peu mais ils m'immobilisèrent et me forcèrent à ouvrir la bouche. Alain continua et je dus avaler son urine. C'était horrible. Je n'étais plus excité et je voulais m'en aller. Je crois que c'est la première fois que j'ai songé sérieusement à quitter Yvan. La pisse amère et chaude coulait dans ma gorge. J'avais envie de vomir. Il termina puis essuya son gland longuement sur mon visage.

- Bon, ça fait du bien. Maintenant, je vais le baiser. Attachez-le ! Mes mains furent liées et les deux mecs me penchèrent en avant. Je sentis le sexe durci d'Alain contre ma cuisse tandis qu'il me titillait le cul. Il entra assez facilement. Je ne pris aucun plaisir à cette sodomie tant j'étais écoeuré et peu excité. Il éjacula dans la capote heureusement assez vite. Ils me lâchèrent et je m'écroulai sur le sol dans une odeur d'urine assez peu supportable.
Yvan et Mickaël me relevèrent et me détachèrent. Je fus autorisé à prendre une douche encore une fois et je me rinçai la bouche. Alain m'observait. Mickaël m'enferma dans ma cellule et ils quittèrent la cave. 

Je crois que j'ai du pleurer un bon moment. En général, je supportais assez bien les plans SM mais la fin de celui-là était vraiment trop dure. Je crois qu'Yvan s'était rendu compte que ça avait été un peu loin. Il vint me libérer un peu plus tard et me fit manger avec Mickaël et lui sur la terrasse. Alain était parti. Au bout d'un moment, je me levai pour aller emmener les assiettes dans le lave-vaisselle. Yvan me rejoint en laissant Mickaël bronzer nu sur la terrasse. Il faisait encore très beau en ce mois de septembre.
- J'ai laissé les choses aller trop loin. Pardonne-moi. Je savais qu'il avait peu de limite mais je pensais qu'il se conformerait à ce que je lui avait dit.
- Je ne veux pas recommencer ça. Maintenant, je vais avoir peur à chaque fois. Je n'y ai pris aucun plaisir sur la fin. Je veux bien t'être soumis et t'obéir en tout point mais ça, c'était trop dur. Je ne suis pas capable. Désolé.
Il me prit dans ses bras et me serra. Il avait senti que je voulais le quitter. Quelques temps plus tard, nous avons appris qu'Alain avait des démêlées avec la justice car il était allé trop loin dans un plan SM et que son partenaire avait porté plainte. Je ne l'ai revu que quelques années plus tard chez Jacques mais il était plus là en spectateur qu'autre chose. Nous sommes rentrés à la maison le samedi soir et Yvan à invité Mickaël à rester quelques jours avec nous. Il dormait dans ma chambre et me traitait comme un larbin mais ce n'était pas grave. Je me pliais de bonne grâce à son caractère de petit con. Après-tout, il était un partenaire sexuel excitant et ce n'était pas si mal.

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