samedi 3 septembre 2011

Jacques et la soirée au "Birch" (1ère partie)

* Cet épisode a été particulièrement marquant pour moi car il est le point de départ de mes contacts avec un milieu SM organisé et un peu secret. Ce récit est très détaillé car je me souviens de cette soirée comme si c'était hier. Le prénom de Jérôme a été changé.
Je savais très bien qu'Yvan fréquentait une communauté SM et que Slavko et Patrick en faisaient partie pourtant, à part quelques plans ponctuels, je n'avais encore jamais assisté à des week end entiers et organisés. A la fin de l'année, mes parents sont venus passer deux semaines en métropole. Je me dis que j'allais être obligé de leur présenter mon seigneur et maître surtout que je savais qu'ils allaient organiser une fête pour mes vingt ans et je voulais qu'il soit présent. J'avais commencé à leur préparer le terrain en faisant mon coming out au téléphone quelques mois auparavant. Ils firent donc sa connaissance et je pus continuer à vivre chez lui pendant leur séjour. Les choses se passèrent moins mal que je l'avais imaginé. Les fêtes de Noël, mon anniversaire, Yvan se comporta parfaitement et, en dépit du déplaisir que pouvaient leur causer mon homosexualité et notre différence d'âge, ils se conduisirent très chaleureusement à son égard.
C'est après leur départ que je fis la connaissance de Jérôme, un ami "hétéro" de mon Master et membre actif de cette communauté dont je vous parlait au début de ce récit. Il était tatoueur. Son physique brutal me faisait un peu peur. Il parlait très ouvertement de SM et des week end organisés chez Jacques, que j'avais rencontré un an auparavant au "Keller" à Paris. Pour la première fois, il fut question d'un de ces week end un soir où il vint prendre l'apéritif à la maison au début du mois de janvier.
- Il a vraiment l'air soumis ton petit con.
- Oui, il obéit bien et c'est une petite pute, il est très doué sexuellement. Je lui fait son éducation.
- Tu l'as déjà emmené chez Jacques ?
- Non, pas encore, je pense qu'il n'était pas près pour résister tout un week end mais ça viendra. Je pense que quand il reprendra ses week end au printemps, je l'emmènerai.
- Jacques vient ce week end au "Birch" tu devrais l'amener. J'ai aussi une nouvelle soumise, je veux la tester. 
- Pas de soucis, la soirée commence à quelle heure ?
- 22 heures, je laisserai ton nom à l'entrée. Tu n'as qu'à venir en même temps que Jacques.
- Parfait. Il y a un dresscode ?
- Cuir mais rien d'obligatoire.
Il avala son gin et pris congé. Yvan s'adressa à moi :
- T'as entendu, on a une soirée samedi. Je vais appeler Jacques et lui proposer de loger à la maison. Tu dormiras avec moi exceptionnellement.
J'avais déjà entendu parler du "Birch", c'était un club échangiste qui appartenait à Jérôme. Une grande partie de la population underground lyonnaise s'y retrouvait le vendredi et le samedi pour des soirées SM. Cet endroit alimentait tous les fantasmes car c'était un club très privé. J'avais déjà entendu des étudiants en parler et dire qu'ils adoreraient y aller. Il a fermé par la suite pour une histoire de moeurs assez étonnante et l'associé de Jérôme a, je crois, été condamné à de la prison avec sursis suite aux accusations d'un(e) client(e) mais je n'en sais pas plus.
Le samedi dans l'après-midi, Jacques arriva. Il avait la cinquantaine assez avancée et j'avais le souvenir d'un homme séduisant lorsque je l'avais rencontré au "Keller". Yvan savait que je lui plaisait mais il empêcha qu'un plan à trois se produise l'après-midi car je pense qu'il voulait que l'on garde toute notre excitation pour le soir. Il l'installa dans ma chambre et le laissa se préparer tandis qu'il me sortit mon pantalon en cuir et mon bombers. J'étais supposé ne rien porter d'autre à part des chaussures et des chaussettes. Le mois de février était plutôt clément et ça me convenait. 
Nous avons dîné légèrement et la conversation a commencé à dériver sur le sexe et le SM très rapidement :
- Tu vas me l'amener cette année ?
- Ouais, il commence à être bien endurant. Tu as de nouveaux participants.
- David vient moins mais j'ai un petit soumis attitré qui s'appelle Cyril. Je crois que David est en train de prendre le large par rapport à Patrick.
- C'est tout ?
- Non j'ai trouvé un bourreau black, il s'appelle Bara, je crois qu'il est originaire du Bénin. Il est très très dur avec les mecs mais il ne torture pas les femmes. Il les baise tout au plus ce qui n'est pas mal car il est superbement bien monté. Je lui confie plutôt les interrogatoires et Patrick se charge de l'exécution des sentences. J'ai aussi rencontré un type qui est spécialiste des tortures à l'électricité. Ca ne branchait pas trop Patrick, il préfère tout ce qui est médiéval. Ceci dit, il m'a construit pas mal d'appareils cet hiver. 
- Tu vas faire ton premier week end quand ?
- En mai je pense, il faut qu'il fasse beau et qu'on puisse profiter de la cour.
- Tu n'as pas amené Cyril ce soir ?
- Non, il est resté à la niche.
Ils éclatèrent de rire.
Nous nous préparâmes. Jacques était impressionnant tout en cuir et moi, je faisais un peu tâche avec mes cheveux blonds qui avaient repoussé considérablement. 

Sur le coup de 21 h 30, nous nous mîmes en route. Jacques sonna et un mec barbu, tatoué, aux cheveux longs nous ouvrit. Il salua chaleureusement mes deux accompagnateurs et s'adressa à moi.
- Si tu veux laisser tes fringues, il y a un vestiaire sur le côté.
Un regard d'Yvan et j'allai me déshabiller pour ne garder plus que mes chaussures. Les deux autres discutaient avec le caissier lorsque je revins nu devant eux. Il s'adressa à Jacques :
- C'est ton nouveau soumis.
- Non c'est le mien et pas si nouveau, je l'ai depuis deux ans.
En moi même, je me dis qu'il me considérait vraiment comme un objet mais ça ne me dérangea pas.
- Il est jeune dis-donc.
- Il vient d'avoir vingt ans.
- Allez, je vous laisse entrer et je vous rejoins plus tard.
Nous entrâmes dans le club. La première pièce était un bar assez classique très "bordel" avec des canapés partout. Jérôme vint nous accueillir. Il me pinça cruellement les tétons.
- Ah tu nous l'a enfin amené, on va pouvoir s'amuser. Vous êtes presque les premiers. Ma soumise est déjà en position. Elle sera la seule fille ce soir. Ca devrait être intéressant. En fait nous n'aurons que trois soumis.

Didier, l'associé de Jérôme vint nous saluer à son tour. Enfin, il dit bonjour à Yvan et Jacques car il ne me calcula même pas. C'était un type immense, le crâne rasé et tatoué. Il avait des piercings sur les tétons et le sexe que je pouvais voir car il ne portait qu'une paire de chaps. Il était assez effrayant. Ils échangèrent quelques mots et Jérôme prévint que c'était open bar. Ils nous servirent un verre. Les deux autres burent une bière, je me contentais d'un soda.
Jacques m'observait. Il devait se demander si j'étais un bon candidat pour ses week end. Des hommes arrivèrent, en cuir, arrivant je pense de tous horizons. J'ai eu l'impression qu'en dehors des pierceurs et tatoueurs qui possédaient l'endroit, la clientèle était plutôt aisée. Pas mal de voyeurs étaient présents. Pour certains, je ne les ai jamais vu participer vraiment physiquement. Apparemment, Jacques et Yvan connaissaient tout le monde. Il y avait une drôle d'atmosphère, assez bon enfant. Un jeune mec d'une trentaine d'année qui déparait complètement car il était en jean arriva dans la pièce. Didier l'accueilli. 
- Tiens, on est au complet. Je vous présente notre nouveau soumis, il s'appelle Clément. Allez, jeune homme, à poil.
Puis s'adressant à Jérôme :
- Tu peux dire à Hugues de nous rejoindre et de fermer on va passer à côté.
Ledit Clément se déshabilla entièrement. Il avait passé vingt-cinq ans, c'était clair. Il était super bien bâti. Je sus par la suite qu'il était un sportif professionnel. L'assemblée était à 99 pour cent masculine ce qui ne fut pas toujours le cas au "Birch". J'y ai croisé des femmes soumises ou dominatrices et assez souvent des travestis et des transsexuels ce qui, pour moi était assez nouveau.
Hugues, le chevelu de l'entrée et Jérôme entrèrent dans la pièce. Didier repris la parole :
- Nous allons pouvoir commencer. Nous avons la chance d'avoir deux soumis et une soumise qui a déjà été préparée. Ils sont à vous. Un programme a été établi pour chacun d'eux et comme les deux garçons n'ont jamais participé nous allons bien nous en occuper. Nous pourrons bien évidemment prendre des libertés avec le programme. Des préservatifs sont à votre disposition à l'entrée de la salle de torture. Allons-y.

Hugues nous pris, Clément et moi, par la nuque et nous fit entrer les premiers. La pièce était sombre et il me fallu un certain temps pour que mes yeux s'habituent à l'obscurité. Effectivement, une jeune femme était attachée nue dans une position inconfortable. De l'endroit où j'étais, je ne pouvais voir que ses fesses et son dos. En fait, elle était asiatique, je devais le découvrir par la suite. Je regardai Clément du coin de l'oeil. Il n'était pas plus rassuré que moi. Jérôme prit la parole :
- Messieurs, je vous présente nos soumis de ce soir. Honneur aux dames : Siu Ling est chinoise, elle n'est pas vraiment débutante. Nous allons lui administrer une correction sur la chatte et les fesses, pour le reste, je vous laisse à votre imagination. Etienne appartient à notre ami Yvan, il supporte très bien toute forme de punition en dépit de son jeune âge, il aura donc droit aussi à une trempe et son Maître veut qu'il ait les tétons piercés. Il sera donc attaché pendant que j'oeuvrerai. 
Je jetai un coup d'oeil paniqué à Yvan mais il ne me regarda même pas. Jérôme continua :
- Enfin Clément, je le domine en privé depuis quelques temps. C'est un bon élève, ce soir, il va goûter à la cire et à la sodomie. Son cul est totalement vierge. Celui qui le dépucèlera sera tiré au sort après les tortures. Messieurs, qui veut corriger la soumise ? J'ai prévu pour elle 20 coups de martinet sur les fesses et 20 coups sur le dos. Qui commence ?
Un mec s'avança. Il était vêtu d'un pantalon en cuir et d'un petit gilet lacé sur son torse. Très athlétique, je l'avais remarqué depuis le début. Didier lui tendis une espèce de martinet avec un long manche et trois lanières en cuir.
- Pour le dos ? Pour les fesses ?

- Pour le dos et on s'en resservira pour sa chatte.
Hugues me pris par l'épaule et alla m'attacher sur un tréteau près du chevalet où était bloquée la soumise mais tête bêche. Je compris que j'allais être le prochain. Je frémis. Yvan et un autre mec relevèrent légèrement le buste de la fille afin que son dos soit offert. Elle se débattait légèrement et je pouvais voir son visage. Son regard était fixe. Elle était objectivement assez jolie. Je devais découvrir  par la suite que Jérôme avait un goût prononcé pour les jolies victimes. 
Le beau mec s'approcha d'elle et commença à frapper. Le premier coup était bien appuyé et elle gémit sans rien dire d'intelligible. Les suivants la firent se tortiller mais elle était attachée très serrée. Au septième ou huitième, elle hurla et supplia d'arrêter. Le beau gosse jeta un coup d'oeil à Didier et Jérôme qui lui firent signe de continuer. Je les entendis murmurer :
- Si elle commence à vouloir arrêter maintenant, ça va pas aller.
- Elle sait qu'elle est là pour notre plaisir. Elle a accepté, elle n'a plus le choix.
Puis tout fort : 
- On continue.
Je vis  les larmes couler des yeux de la fille. Son impassibilité n'était plus qu'un souvenir. Clément avait été attaché près de moi sur une croix. Je le vis tressaillir aussi. Le beau mec recommença à frapper. Vers le dixième coup, il ôta son petit gilet. Son torse m'impressionna tant il était tonique. Il était peu poilu mais il y avait en lui une force peu commune. Je pouvais voir sa braguette grossir de l'endroit où j'étais attaché. Durement, il continua de frapper la fille et de la faire crier et supplier à chaque coup. Son dos était rouge violacé lorsque tomba le vingtième coup. Il lui arracha un cri encore plus fort que les précédents.
Didier s'approcha d'elle et lui tira les cheveux en l'invectivant :
- Tu peux gueuler salope, c'est super bien insonorisé et personne n'entends.
Tous étaient totalement dans le jeu. Didier lui enfonça un doigt dans la vulve.
- Elle ne mouille pas encore beaucoup mes amis mais ça va venir. On va la laisser tranquille un moment. 
Le silence était étonnant malgré un faible fond sonore, je pouvais entendre les respirations, apercevoir les braguettes tendues. 
- Allez, au premiers de ces jeunes gens. Etienne, donc notre décision est que tu vas prendre vingt coups de badine sur les fesses et tu vas les compter. Des amateurs ?
Yvan et Jacques vinrent vers moi et me retournèrent avec le tréteau afin que le public puisse voir mes fesses. L'humiliation était extrême, j'étais quand même très excité et je regrettait que le beau mec ne puisse pas être mon bourreau tant je le trouvait attirant. Ce fut Hugues qui s'y colla. Il enleva son tee shirt. Il était un peu grassouillet, poilu, je pense qu'il devait avoir moins de trente ans à l'époque. Il attacha ses longs cheveux et s'approcha de moi.
Didier regarda Yvan et commença à parler.
- Donc vingt coups. Il va compter. S'il rate, on recommence. Allez Hugues on commence.
Je serrai les dents. J'espérais qu'il ne commencerait pas trop fort car si c'était progressif, je supportais assez bien. J'entendis un voix qui semblait être celle de Jacques dire :
- Il a un joli petit cul quand même.
Et une autre de répondre :
- Ouais mais beaucoup trop blanc.
Le premier coup tomba, sèchement mais pas trop fort.
- Un... deux... je soupirai, repris ma respiration... trois... quatre....
Mes fesses me faisaient déjà mal. Sans faire beaucoup d'efforts, Hugues tapait sèchement. 

- Cinq... six... sept... Aaaah... huit...neuf
Je commençais à avoir du mal à supporter et mon corps se relâcha. Si je n'avais pas été solidement attaché, je serai tombé sur le sol. 
- Dix... je serrai les dents... onze... douze... treize....
Je m'étais appliqué. Je savais que la soirée ne faisait que commencer et je ne pouvais me permettre de reprendre la correction à zéro. 
- Quatorze... Ce coup était un peu plus haut, presque sur mon dos. Je hurlais.
- Allez, un peu de courage.
- Quinze... Je serrai les dents... Seize... Six-sept... Dix-huit... Dix-neuf...
Mes fesses me semblaient totalement déchirées mais je m'accrochais. La douleur envahissait tout mon corps. Jusqu'à présent je n'avais subi que des séries de quinze et croyez-moi, cinq coups de plus, ce n'est pas rien. Je hurlai en recevant le dernier. Hugues avait frappé de toutes ses forces sur le milieu de mes fesses, là où elles avaient déjà bien souffert.
- Vingt...
Je sentais les larmes me couler toutes seules des yeux. J'entendais les commentaires :
- Pas mal... il supporte bien pour un gamin... tu l'as bien dressé...etc etc.
J'avais du mal à reprendre mon souffle. Je restai un instant comme ça, le cul incandescent. Didier s'approcha de moi. 
- C'est pas mal. Tu encaisse bien. On va te laisser tranquille un moment. Donc Clément tu es le prochain, tu sais quel est le programme ?

- Vingt coups de tawse sur le dos et les fesses.
Entre-temps, deux des mecs l'avaient détaché de sa croix et presque suspendu par les bras à un crochet du plafond.

- Exactement. Des amateurs ?
Yvan se leva et vint vers le soumis. Il ne pouvait le tirer par les cheveux car il les avait très court.
- Allez, on va s'amuser.
Il se saisit de l'objet. Je savais que ça existait mais je n'en n'avais jamais vu. 

Il commença à frapper mais personne n'avait ordonné à Clément de compter donc mon Seigneur et Maître devait faire le calcul mentalement. A chaque coup, le sportif se tortillait mais il ne gémissait pas, ce ne fut qu'à mis parcours après un coup très dur sur les fesses qu'un cri sortit de sa bouche. Yvan s'en donnait à coeur joie. Il tapait comme un sourd. Maintenant Clément hurlait sans retenue. Il suppliait mais notre bourreau commun appliqua la punition à la lettre. Au vingtième coup, je vis tous les muscles de mon compagnon d'infortune se relâcher. Il ne tenait plus debout que par les entraves. La première partie de la soirée était terminée. On nous détacha tous les trois et les invités vinrent examiner nos meurtrissures. Les réjouissances allaient continuer toute la nuit.

A suivre...

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