dimanche 14 août 2011

Comment j'ai entendu parler de SM pour la première fois



Très rapidement, je devins accroc à nos rendez-vous. Dès le second, je compris qu'il ne fallait pas que je réclame quoi que ce soit. Yvan s'était posé une fois pour toute comme mon seigneur et maître et il décidait de tout. J'avais juste le droit d'obéir. Je devais :
- Être à l'heure et surtout pas en retard
- Le tenir informé de mon emploi du temps sitôt la rentrée universitaire effectuée
- Ne parler que s'il m'y invitait s'il y avait quelqu'un chez lui
- Être à l'écoute du moindre de ses désirs sexuels matérialisé par des ordres
Tout manquement m'exposait à une punition. Le mot était lâché mais je ne savais pas vraiment à quoi il correspondait. La seule chose qui m'importait était de lui faire plaisir afin qu'il ne me largue pas. Je supposais qu'il avait eu des dizaines de petits amis et que, franchement, je ne faisais pas le poids.

J'ai été très flatté lorsqu'il m'invita à l'improviste pour un dîner en semaine pour me présenter Laurent. Ce dernier était son meilleur ami et j'en avais déjà entendu parler. Nous "étions ensemble" depuis environs trois semaine lorsque cela se produisit. Ca me faisait d'autant plus plaisir que cette ébauche de relation m'avait un peu coupé de tous mes copains de l'été. Je me rendais compte qu'Yvan désapprouvait que je les fréquente sans son autorisation. Je m'y étais plié de bonne grâce mais, avec mes parents dans l'hémisphère sud, mes frères à Paris, je me sentais un peu isolé. Ce dîner tombait à pic. En plus, ce n'était que le début de l'année universitaire et je suivais très bien sans trop me forcer. Je pouvais donc m'accorder cette récréation. 

Je m'habillai très correctement et sautai dans le métro. J'espérais un peu qu'une fois le dîner fini, Yvan me proposerait de rester dormir. J'arrivai à l'heure comme toujours et il me fit rentrer. Laurent était déjà là. Un peu plus jeune que lui, il avait un peu le même style, grand, brun costaud mais pas de barbe. Très sympa, il vit tout de suite que j'étais timide et me fis participer à la conversation en me posant des question. Ma gène semblait amuser Yvan plus que d'habitude. Il m'ordonna d'aller mettre la table dans la salle à manger. Je savais où tout se trouvait donc je filai comme l'éclair. Là, une conversation entre les deux copains commença : 

- Tu as vu son âge ? Il est gentil et intelligent mais tu espère quoi ?
- J'espère le formater. Il est très malléable ce qui n'est pas le cas avec les mecs plus vieux et puis il est mignon. Je vais l'initier à toutes les formes de baise. Il est open. J'ai très envie de le pousser pour qu'on fasse du SM. Ca me manque. 
- Tu crois que ça ne va pas le traumatiser?
- Il fera bien ce que je voudrais.
J'avais terminé mon travail et entendu la totalité de la conversation. Je savais comment était Yvan mais le SM me faisait peur. Pour me rassurer, je me dis que ce n'était que le prolongement logique de notre relation. Le repas se déroula dans une ambiance sympathique. Je me risquai même à accepter un verre de vin alors qu'à l'époque, je ne buvais pas d'alcool du tout.


Mes attentes furent récompensées car lorsque Laurent eut pris congé, Yvan me jeta par terre et m'arracha mes vêtement. Il m'enfonça sa bite au fond de la gorge en me disant que j'allais morfler (une de ses expressions favorites). Puis il me déshabilla en soulignant le fait que pour ce genre de dîner, je n'avais aucun besoin de sous-vêtements. Il me chargea sur son épaule lorsque nous fûmes nus comme des vers et me jeta sur le lit comme l'aurait fait un homme de cro-magnon. J'adorais ça. Il commença  à me bouffer le cul car il savait qu'après ça il pourrait entrer en moi facilement. J'étais à quatre pattes sur le lit, la tête enfoncée dans les coussins lorsqu'il me pénétra sans gel, sans capote (nous avions passé ce stade même si ça me faisait encore peur) et commença à me défoncer sans aucun ménagement. Quand il sentit le sperme monter, il lâcha mes mains pour m'autoriser à me masturber. J'avais peur d'éjaculer sur le lit et de me faire engueuler mais il m'y obligea et déchargea en moi. Il resta un moment allongé sur moi, le sexe encore raide puis se dégagea, jeta le couvre-lit par terre et me fit m'enfoncer dans la couette à ses côtés. Je me dis que j'étais très amoureux.  Il me dit sèchement qu'il y avait une clef pour moi dans la cuisine car il devait partir tôt le lendemain. Je fus même autorisé à faire comme chez moi. 

Le lendemain matin, lorsque je m'éveillais, il était déjà parti. La chambre était en ordre. J'avais du avoir un sommeil un peu lourd car je n'avais rien entendu. Dans la cuisine, le café m'attendait dans le four à micro-ondes ainsi qu'un croissant et la clé dont il m'avait parlé. A côté de la clé se trouvait une petite revue d'annonce SM appelée Markus. Je suis certain qu'il l'avait laissé là pour que je vois ce qui m'attendait dans les prochaines semaines. Je la feuilletai avec nervosité et excitation.





Lorsque je repartis pour me changer chez moi, j'avais une impression curieuse. Le sentiment d'appartenir à Yvan et de ne pouvoir, quoi qu'il arrive, plus jamais m'échapper.

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