En octobre, je repris les cours après un mois de septembre chargé. Non seulement, j'ai du "distraire" plusieurs des copains d'Yvan mais en plus, j'ai commencé à faire de l'aviron. Bizarrement, j'ai eu l'autorisation dès que j'ai demandé à mon Maître. Il n'a fait aucune objection. J'avoue que ça m'a étonné. Je n'ai jamais été très sportif mais je me piquais au jeu et j'aimais aller m'entraîner deux fois par semaine. Il savait que j'avais toujours du mal avec la rentrée universitaire aussi il me laissa un peu tranquille au début du mois d'octobre. Nous avions une vie de couple à peu près classique et, même si je devais m'occuper de l'appart, j'étais assez libre. Cet état de fait ne laissait pas de m'étonner. Après un mois de septembre où il ne me laissais pas un moment de libre, j'étais soudain livré à moi-même. Yvan était même gentil et m'offrait des cadeaux, m'emmenait au resto ou encore au cinéma.
J'aimais ce genre d'accalmies mais j'étais un peu dubitatif car souvent ça cachait d'autres plans qui allaient être plus durs que les précédents. Yvan se montra gentil pendant tout le mois d'octobre. Il m'offrit même un pantalon en cuir car il savait que j'en avais envie depuis longtemps et que je ne pouvais porter un des siens vu que nous ne faisions pas la même taille.
Début novembre, il m'appris que nous allions aller un week end à Berlin.
- Tu n'as pas trop de devoirs ?
- Non, je me suis bien avancé.
- Parfait, on partira vendredi et on reviendra dimanche à midi. Ca nous changera un peu.
Je n'étais pas dupe et je savais bien que ce voyage était un prétexte pour traîner dans les sex clubs cuir de la capitale d'Allemagne. Vu que nous n'avions rien fait d'extrême depuis l'été, je n'étais pas contre. La seule chose était que je ne parlais pas du tout allemand et que ça me mettait mal à l'aise car curieusement, j'avais peu voyagé jusque-là.
Le vendredi, nous embarquâmes à l'aéroport et nous nous posâmes après un court trajet. Berlin est une ville assez étonnante avec de nombreuses parties modernes. Nous logions dans un hôtel en plein coeur du quartier gay. J'étais très surpris car, dès le soir, les mecs se baladaient dans les rues en cuir et personne ne semblaient trouver cela bizarre. D'emblée, j'ai eu un peu de mal avec la nourriture ce qui fit rire mon compagnon. Dès le vendredi soir, il m'emmena dans un club. Les mecs n'avaient rien à voir avec ceux que j'avais pu croiser à Lyon ou même à Paris. Ils avaient un vrai air hard et presque menaçant. J'étais collé contre Yvan. Nous entrâmes dans le club. Il faisait sombre et la musique était un peu plus gothique que celle des endroits français où j'étais allé. Pour la première fois, Yvan avait rasé sa barbe. Finalement, ça lui allait plutôt bien. Il était vraiment beau et ne faisait pas du tout son âge. Sans la barbe, il paraissait à peine trente ans et du coup, notre différence se voyait moins.
Il m'offrit un verre. Je me contentais d'un soda car je n'étais pas très rassuré et je ne voulais pas perdre le contrôle. Il y avait peu de mecs au bar. La backroom se trouvait sur le même niveau et on entendait des cris qui en provenaient. Yvan bandais, c'était très net. Il se tenait derrière moi et me bloquait serré contre lui. Il s'adressa au barman en allemand puis m'ordonna de me mettre en slip. Je m'exécutais. Il m'avait choisi un tanga blanc. On mit donc mon tee shirt, mon blouson et mon fut dans un casier puis Yvan me prit par le cou et commença à m'emmener dans la backroom.
- T'as peur ?
- Un peu...
- Je te l'ai dit, il faut faire ton éducation. Tu dois essayer de faire tout ce que je t'ordonne.
- Oui...
Il me serra encore plus fort contre lui. Je détestais cet endroit. Je le trouvais angoissant. Des mecs baisaient dans tous les coins, d'autres étaient allongés par terre et se faisaient frapper à coup de bottes. Cette scène excitait Yvan. Il me pinça cruellement les tétons et m'embrassa.
- On va faire un show nous aussi, tu veux ?
- Je ferai ce que tu voudras.
- Bien, j'aime que tu sois obéissant comme ça. Il me poussa contre un mur sur lequel pendaient des menottes en cuir. Il savait ce qu'il faisait. Manifestement, il était déjà venu et connaissait l'endroit parfaitement.
- Ce soir, je ne laisserai pas les autres te toucher. C'est moi qui vais te faire souffrir. Ils auront juste le droit de regarder.
Il m'attacha dos au mur et recommença de pincer mes tétons. C'était super douloureux mais ça me fit bander direct.
Je suis très sensible de cette zone et il le savait parfaitement. Il m'embrassai tout en continuant. Il avait dans le regard quelque chose de complice qui me rassura. Très vite, son petit cinéma eut l'effet escompté. Des mecs vinrent regarder ce qui se passait. Je gémissais à chaque pression de ses doigts. Il ne se privait pas. J'avais du mal à supporter d'être attaché. A chaque fois qu'il me faisait gémir, je cherchais sa bouche pour l'embrasser. En fait, j'étais terriblement excité.
- Tu aimes ça ?
- Oui...
- Alors on recommence.
Ses ongles semblaient me traverser les tétons. C'était terriblement douloureux et en même temps jouissif. Il repoussa du regard un gars qui s'approchait et me laissa l'embrasser. La chaleur de sa langue me faisait du bien.
- T'es un bon clebs mais tu dois être puni quand même rien que pour mon plaisir ok ?
- Oui...
Il bloqua mes pieds avec celles qui se trouvaient par terre puis alla chercher un martinet pendu sur un des murs.
- On a jamais fait ça mais je vais fouetter ton torse.
- Pas ça, s'il te plait, je ferai ce que tu voudras.
- Si je vais le faire.
Il s'approcha de mon oreille.
- Tu vas encaisser juste pour moi. D'accord ?
- Oui...
Il commença à me frapper doucement. Je bandais vraiment dur mais j'appréhendais chaque coup. Il intensifiait. Un autre mec s'approcha et il le repoussa en lui disant quelque chose en allemand. J'étais un peu terrifié mais je supportais assez bien. C'était un martinet de SM et les lanières ne faisaient mal que si on frappait vraiment fort.
Ce fut le cas au bout du dixième coup à peu près. Ca me coupa le souffle. Je le suppliai d'arrêter mais il n'écoutait pas et continua. J'avais mal et un peu peur mais il s'approcha de moi et m'embrassa langoureusement, très longtemps. Il me donna de petites claques sur la joue et me dit :
- C'est bien, t'es un bon bâtard.
Il m'embrassa à nouveau. C'était très étrange car ce moment d'humiliation publique était aussi un super moment de partage entre le maître et son soumis. Lorsque j'y repense, je me dis que j'ai adoré la complicité qui nous liait à ce moment-là. Il me détacha et me retourna pour me remettre les menottes aux mains et aux pieds.
- On va un peu s'occuper de ton dos et de tes fesses.
Il commença à me fouetter le dos. Je me tortillais mais je préférais quand même ça au torse. Il se fit plus hard et me demanda de compter les coups.
- Un, merci maître...
Je rentrai dans le jeu et donnait un spectacle aux gars qui s'étaient agglutinés pour voir les deux petits français.
- Deux, merci maître...
Le troisième me coupa un peu le souffle mais je continuais de compter.
- Trois, merci maître... Quatre, merci maître.
- On continue ou tu préfère la badine ?
- On continue...
- Bien, je vais m'occuper de tes fesses.
Les dix coups suivants furent pour mes fesses. Yvan bandait comme un malade. Il avait dégrafé la braguette de son pantalon et je pouvais voir sa queue durcir dans son jockstrap.
Au bout du dixième coup, je n'en pouvais plus. L'odeur de poppers, l'excitation constante et la douleur, supportable mais quand même présente, m'avait poussé au bout de ce que je pouvais endurer.
Il me détacha me fit mettre à genoux.
- Maintenant, tu vas lécher mes pompes pour me remercier.
Je le regardais incrédule. Ca, il ne m'y avais jamais obligé encore. Vu que j'hésitais, il me tira une gifle.
- Allez, lèche.
Je m'accroupis et obéis. Les autres gars nous regardaient et je mis du coeur à l'ouvrage.
- Allez, l'autre, fait briller.
J'obéis encore. Je ne trouvais pas ça très excitant et j'avais débandé. Il s'en rendit compte mais me fit continuer. J'avoue que je commençais à être excité à nouveau surtout quand il me tenait la nuque. Je lui appartenais vraiment. J'obéissais tellement facilement que c'en était un plaisir pour Yvan et je le savais. Même cette pratique humiliante, je m'y faisais. Il me pris par les cheveux que j'avais très court à cette époque et me fit sucer sa queue. J'adorais ça. Je donnais un vrai spectacle. Il était beau, chaud, dominateur et il y avait un public. Je ne me serais jamais cru exhib à ce point-là.
Je commençais à me prendre vraiment au jeu et à adorer sucer mon mec comme ça, devant tout le monde. Yvan prenait son pied. Il transpirait un peu mais son odeur ne me dégoûtait pas bien au contraire.
- Tu veux que je te baise ?
- Oui...
- Allez, suis-moi. Il me releva et me fit mettre à quatre pattes sur une couchette qui n'était même pas dans une cabine mais dans un simple recoin de la backroom. Il me pénétra sans peine après m'avoir craché dans le cul et étalé sa salive. Il me défonça vraiment fort. J'adorais ça. Je le laissais entrer plus profondément encore. Il me mordait la nuque en même temps.
- Demain, on les laissera participer.
- Continue.
- T'aimes ma bite ?
- Aaah oui...
Il éjacula en moi et me fit tomber sur le matelas. Il resta un moment sur moi allongé, le sexe en moi. Les mecs se dispersèrent. Il se retira puis remis son fut sans vraiment s'essuyer. Nous retournâmes vers le bar et il tapa dans les mains de deux mecs qui avaient assisté à la scène. Lorsque nous sommes rentré à l'hôtel, il m'a baisé à nouveau. Le week end a continué dans le même style. Il y a eu par la suite de nombreux séjours à Berlin mais lors de ce premier, j'ai vraiment vécu un moment intense avec Yvan.
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