jeudi 25 août 2011

Premier rendez-vous avec Christian

Les vacances à Paris se sont déroulées entre le milieu gay du Marais, les musées et les sex clubs. Je "morflais" mais j'étais très content de passer du temps avec Yvan. Au mois de mai, mes partiels de fin d'année m'occupaient beaucoup mais je prenais soin de mon Maître quand même et demeurais très disponible à ses attentes sexuelles. Je révisais quand même pendant tout mon temps libre.

Dès la fin des partiels, Yvan eut une nouvelle exigence. Il me mit au courant très rapidement :
- Tu es en vacances maintenant ?
- Oui depuis hier.
- Bien, tu as donc du temps ?
- Oui, je peux faire tout ce que tu veux.
- Bien alors je vais te faire faire quelque chose.
Il eut un sourire qui me fit penser que la chose en question serait sexuelle. 
- Demain matin, à 9 heures, tu vas aller chez un de mes potes. Tu le rejoindras dans son lit et tu te pliera à toutes ses exigences. Tu obéiras à tous ses ordres. S'il a envie de te corriger, il peut. S'il a envie de te sauter, il peut aussi. Ne t'inquiète pas pour les capotes, il est au courant que je ne veux pas qu'il te baise sans. Tu peux avoir confiance en lui, je lui ai fixé des limites. Je te donnerai l'adresse demain au petit déj. 
J'avais déjà fait ça une fois avec Amadou quelques mois auparavant. Je me dis qu'il allait me prêter à tous ses copains pendant le mois de juin. C'est une chose de faire des plans à plusieurs voire même SM avec lui, c'en est une autre d'aller chez un mec pour le sucer et plus comme on livre une pizza. Ma confiance en moi en pris encore un coup. Je me disais qu'il me considérait vraiment comme sa pute et que ce n'était pas qu'un fantasme. J'espérai au moins que le copain en question me plairait un minimum. 
Le lendemain matin, notre rituel exécuté, j'allais me doucher après avoir dit au revoir à Yvan. Il m'avait laissé l'adresse de Christian sur le plan de travail de la cuisine. Il m'avait sorti une tenue très précise. Il choisissait absolument toujours mes vêtements de la journée. Là, c'était un jean assez moulant, un boxer et des chaussettes blancs, des baskets et un tee shirt blanc. Il m'avait acheté de beaux boxers en couleur alors que la plupart du temps, il m'en faisait porter des blancs. Yvan aimait que je me fasse baiser le matin. A part Amadou de temps en temps, il ne m'avais encore pas confié à ses copains comme ça. Par la suite, ça allait devenir une habitude. 
Je m'habillais hâtivement car j'avais peur d'être en retard. Christian (c'était son prénom) habitait de l'autre côté de la gare de Perrache et il me fallait une petite demi-heure pour aller jusque chez lui d'autant plus que je connaissais assez mal le quartier.  Je me dépêchais donc de prendre le métro.

D'ailleurs je galérai un peu pour trouver. Il habitait une petite impasse et j'ai du passer deux ou trois fois devant avant de l'apercevoir. Je sonnai à l'interphone. Je suis prévoyant et je n'étais pas en retard. La porte s'ouvrit sans qu'on me demande qui j'étais et j'entendis une voix qui disait "2ème étage porte à droite. L'ascenseur est sur ta gauche". J'entrai un peu tremblant dans l'immeuble et je me laissais porter jusqu'au palier en me demandant ce qui m'attendait. La porte était entre-baillée. J'entrai le coeur un peu battant. "Dans la chambre". Je suivis le son de la voix après avoir refermé la porte. J'entrai dans la pièce qui était encore dans une certaine pénombre. Un mec était assis dans le lit. 

Son visage était dur. Ses traits volontairement fermés m'impressionnèrent. Ce n'était pas qu'il semblait particulièrement costaud ou menaçant mais je le trouvais très dérangeant. "Desape-toi tu garde juste ton calbut et tes chaussettes".
Je me déshabillais rapidement. J'enlevai mon tee shirt. Le mec se leva du lit et vint m'examiner. Il tourna autour de moi comme un commissaire priseur autour d'une statue. 

"T'es pas très poilu... tant pis... joli petit cul..." Il était assez grand, il portait uniquement un caleçon assez large, plutôt poilu, assez séduisant malgré un visage dur, je le trouvais attirant mais il me faisait un peu peur. Il me pris par les cheveux et me gifla assez fort.
- Alors écoute bien, tu es là pour m'obéir. Yvan m'a dit que tu étais une bonne salope donc tu vas me le montrer. Je suis autorisé à te corriger si je n'ai pas satisfaction et crois-bien que je le ferai. 
J'avisais un martinet posé sur une chaise près du lit ainsi que des cordes. C'était un martinet tout simple, avec un manche en bois comme on peut en trouver dans n'importe quel bazar. Je sentis l'odeur de Christian. C'était curieux mais ça m'a comme enivré. 
- A genoux, lèche mes pieds.
J'obéis immédiatement. Je commençais à passer ma langue sur ses orteils. Je ne suis pas tellement branché par ce genre de fantasme mais pourquoi pas. Il avait de très grands pieds, je supposais qu'il devait au moins chausser du 45. Je m'appliquais. Pendant ce temps, il avait passé la main dans mon caleçon et titillais mon anus.
- Nettoie bâtard, je veux que ce soit clean.
Je léchais avec une certaine force afin de le satisfaire. Je passais d'un pied à l'autre. Il me claquait les fesses assez fort avec ses mains. Il avait de grosses paluches et les enveloppait presque quand il les tenais. 
Il m'ordonna de m'allonger sur le lit. Il m'attacha aux quatre montants, bras et jambes écartées avec des cordelettes. 
- Maintenant, on va jouer !

Il me banda les yeux et m'enfonça mon boxer qu'il m'avait fait quitter, dans la bouche. Je ne voyais plus rien et je respirais à peine pourtant je bandais très dur. La situation était excitante quoi qu'un peu angoissante. Je l'entendis bouger dans la chambre, remuer des objets. Tout à coup, je sentis un pincement assez cruel sur un de mes tétons. Je gémis malgré moi. Il me gifla : "Ta gueule bâtard !". L'autre téton subit le même traitement. Je serrai le baillon improvisé. Il attacha mes couilles et ma bite avec une cordelette. Je le sentis serrer. Je dois dire que je n'aime pas trop ça quand c'est trop serré mais je ne pouvais rien dire. Il décalotta mon gland et je sentis des petits pincements qui me faisaient mal. Je me tortillais. Il me tira une autre gifle "Arrête de bouger". Je sentis son bras sur mon corps. Il titilla les pinces sur mes tétons. A chaque fois je bougeais car, comme je ne voyais pas, je ne pouvais pas me préparer et à chaque fois, je prenais une gifle. Tout d'un coup je sentis sur mon torse un point de chaleur étrange. Sur le moment ça faisait mal et ça s'arrêtait tout de suite. Au deuxième j'eus vraiment mal, je me tortillais et je gémis. Un autre point, et encore un autre sur mon torse. "Arrête de bouger, ça va te plaire." Je commençais à m'habituer et je bougeais de moins en moins. Je bandais toujours et un point de chaleur tomba sur mon gland. Je suis particulièrement sensible de ce côté-là aussi eus-je un cri étouffé par mon calbut. Je gémissais. "Ca fait du bien hein ? Ca réchauffe." J'essayais d'implorer pour qu'il arrête. J'avais compris que c'était de la cire mais seuls des sons incohérente et étouffés sortaient de ma bouche. Il enleva mon bandeau sur les yeux. Je ne pouvais pas voir grand chose mais j'apercevais des petites marques rouges sur mon sexe et le bas de mon ventre. Il se mit à gratter avec ses ongles pour les enlever. J'appréhendais le passage sur le gland et j'avais raison. Il me fit mal ce qui me fit débander un peu. Il détacha mes couilles qui commençaient à prendre une couleur bleuâtre. Il bandait comme un taureau. Il m'ordonna de le sucer après m'avoir enlevé le baillon. Il était à califourchon sur moi, je sentais son odeur, il m'enfonçais sa bite dans la bouche et la sortait par des va-et-viens un peu désagréable. Il me détacha les jambes enfila une capote et me cracha dans le cul. Je le sentis s'insinuer en moi lentement, en y prenant du plaisir puis il me défonça tout en m'enfonçant sa langue dans la bouche. C'était une sensation d'impuissance totale puisque mes poignets étaient attachés. Il se redressa, continua de me pilonner tout en me branlant. J'éjaculais presque tout de suite mais il ne se retira pas pour autant. Il continua ses va et viens jusqu'à ce que je sente qu'il allait éjaculer puis il se retira et jouit sur mon visage. C'était abondant. J'étais inondé. Il me  libéra les poignets et m'ordonna : "Allez, à la douche, tu prendras la serviette verte." Il m'indiqua le chemin de la salle de bain et je l'entendis se laisser retomber lourdement sur le lit. J'eus du mal à faire partir la cire partout et son sperme était très gluant donc j'avais du mal aussi à l'enlever de mon visage. Quand je suis revenu dans la chambre il était au téléphone manifestement avec Ivan :
-... Il est obéissant t'avais raison. T'auras pas besoin de le punir il m'a donné tout à fait satisfaction. Allez, à une prochaine.
Il raccrocha et s'adressa à moi : 
- Allez petit bâtard, rentre chez toi et la prochaine fois on essayera autre chose. 
Je sortis dans la rue les cheveux encore mouillés et un peu ébahi de ce plan. Franchement j'avais éprouvé du plaisir malgré tout.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire