lundi 29 août 2011

A l'hôtel

Après l'Italie, Yvan s'est remis à travailler comme un fou. Je le voyais tôt le matin et tard le soir. Souvent il me permettait de dormir avec lui mais à part de petits coups vite fait, et le rituel de la pipe du matin, il était peu empressé. 

En septembre, je préparai avec énergie la rentrée universitaire. C'était la licence et ça allait sans doute me demander plus d'efforts que les deux premières années. Yvan était redevenu très dur avec moi.  Il me rabrouait et me corrigeait volontiers quand je ne faisais pas exactement ce qu'il voulait. Il était fatigué et donc parfaitement odieux. Son côté vicieux et sadique ressortait toujours dans ces moments-là. Certains jour, j'ai envisagé de partir. De le planter là et de retourner vivre dans l'appartement de mes parents mais j'étais totalement dépendant. Dès qu'il était longtemps éloigné de moi, sa présence me manquait. J'avais envie de son corps contre le mien, de ses mains sur moi, de son souffle dans mon cou. J'en arrivais même à avoir envie qu'il me torture les tétons ou qu'il me gifle. Cet état d'addiction me mettait mal à l'aise d'autant plus que j'étais maintenant plus adulte et que si je raisonnais, je me disais que je vivais quelque chose de totalement malsain. Finalement, je n'évoluais pas tant que ça car j'acceptais tout de lui y compris ses plans tordus et ses brimades. 
Début septembre, je savais qu'il avait refusé un week end SM chez Patrick à Marseille car il avait trop de boulot et que ça l'agaçait. Il était aussi terriblement énervé par le fait que j'avais pas mal de temps libre tout seul alors il m'imposait des choses : aller chez le coiffeur, faire des courses, porter tel ou tel papier à l'autre bout de Lyon... Début septembre, il ne m'avait pas "prêté" depuis longtemps et ça m'étonnait. L'année précédente, j'avais fait les beaux jours d'Amadou et de Laurent les jours où ils pouvaient m'utiliser. Sélim avait aussi passé quelques jours à la maison et je lui avais vidé les couilles souvent. Cette année, à part la mauvaise humeur, et les petites vexations quotidiennes, je n'avais droit à rien. Ca m'arrangeait car, quand on est soumis de cette manière, on doit se plier aux exigences de son maître et pas question de pratiquer le sexe seulement quand on en a envie. J'en étais même venu à me demander s'il n'avait pas envie de me larguer. J'étais loin du compte. Yvan avait bien prévu des choses pour moi en septembre.
Un jour, j'avais traversé tout Lyon pour porter des documents à un de ses clients et quand je rentrai, je le trouvai au téléphone. Il semblait de bonne humeur et ça changeait. Il raccrocha presque tout de suite quand j'entrai. Je n'avais entendu que des bribes de conversation mais j'avais compris que ça avait un rapport avec le sexe. Une étrange conversation commença. Il faut vous dire que la veille, à sa demande, je m'étais fait couper les cheveux très court.
- Ca te va bien les cheveux courts.
- Ca change.
- Si si, tu es mignon comme tout.
- Merci.
Je lui coulai un regard amoureux en espérant qu'il allait me plaquer au sol et me baiser, là, comme ça mais il n'en fut rien. 
- Demain, tu ira au Mercure qui est près de Perrache. Tu demandera la chambre 254. J'ai un copain en ville pour quelques heure et il a envie de se vider les couilles. Il seront certainement deux, un de ses potes l'a accompagné. Je veux que tu fasse tout ce qu'ils te diront. 
- A quelle heure ?
- Tu y seras à 17 h. Je t'appellerai à midi pour te le rappeler. Ca va te plaire.
- Ok, j'y serai.
Yvan vint vers moi et me fit mettre à genoux. Il sortit son sexe de son pantalon de costume et me fit sucer comme on donne une récompense à un bon élève. C'était très humiliant. Je lui en voulais de me traiter encore une fois comme une pute qu'on envoie chez un client. J'avais l'impression qu'il n'était pas mon mec ni mon maître mais mon mac. C'était une sensation étrange. A la fois, j'étais déçu de son attitude et excité quant au plan du lendemain. C'était la première fois que je me rendais dans un hôtel un peu chic pour ce genre de délire. Une fois qu'il eut éjaculé dans ma bouche, il referma sa braguette et se remit à lire ses dossiers. Le soir, il me permit de dormir près de lui après m'avoir brièvement sauté.
Le lendemain, un mélange d'excitation et d'angoisse me tenaillait. Je me rendis à l'heure dite à l'Hôtel Mercure Château Perrache (je ne me souviens pas si c'était déjà un Mercure mais c'était assez luxueux). Je demandai ma direction à la réception et montai dans l'ascenseur. Je frappai à la porte de la chambre et quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir Laurent, vêtu d'un perfecto, m'ouvrir. Je ne l'avais pas vu depuis six mois. Il avait déménagé plusieurs fois et je savais qu'il vivait désormais sur Bordeaux. 

Il me complimenta sur ma coupe de cheveux et me fis entrer. Là, un second mec en cuir attendait. Il y avait un côté rassemblement de motard. C'était une ambiance bizarre dans cette chambre d'hôtel. Le mec me regarda. 
- T'es à l'armée ?
- Non je suis étudiant.
- J'aime les petits mâles.


Laurent commença à me pincer les tétons à travers mon tee shirt et à me rouler de grosses pelles. Le mec, nous regardait avec un air vicieux. Il me mettait mal à l'aise. Sur le lit, de la corde, des martinets, et d'autre accessoire SM m'attendaient. D'habitude, Laurent était plutôt spectateur mais apparemment, là, il était décidé à s'occuper de mon cas. J'avais vraiment l'impression qu'Yvan me considérait comme une pute juste bonne à amuser ses potes. Ca me mit un peu en colère mais je me laissais tripoter par Laurent. Il était assez excitant, comme ça, en motard de pacotille et j'avais résolu de lui obéir comme me l'ordonnais Yvan. Je me laissais donc toucher par les deux salopards mais j'étais encore habillé pour le moment. L'autre mec dont je ne connaissais pas et ne connaîtrai pas le nom s'approcha de moi et me tripota à son tour tandis que Laurent m'immobilisait. 

C'était une humiliation terrible et je n'aimais pas du tout sa présence. J'aurais préféré de loin être seul avec le copain de mon mec. Il commençèrent à me déshabiller. Il faut expliquer qu'Yvan m'avait imposé un look. Pantalon de ville, polo de petit bourgeois. La mise en scène du petit gosse de riche agressé par des loubards fonctionnait à merveille. Je me débattais un peu en ayant compris ce que Laurent avait en tête. Il était grand et costaud et je n'eus pas le loisir de bouger d'avantage. 

Le second type me baissais mon pantalon. J'avais un classique slip blanc et je bandais un peu. Les deux lascars me parlèrent enfin.
- Tu es là pour notre plaisir. Tu vas être attaché, puni et baisé comme une lope.
- T'as quel âge ?
- 18 ans.
- Parfait petit gars. Allez Laurent déshabille-le qu'on le voit un peu mieux. 
- Je le fous complètement à poil ?
- Non laisse-lui son slibard et ses chaussettes pour le moment.
Je me sentais parfaitement humilié. Yvan savait que j'allais subir des humiliations. Il savait aussi que le copain de Laurent ne me plairait pas et que je n'allais pas éprouver du plaisir. C'était un vrai salaud. 

Malgré tout et bizarrement, j'étais assez excité et je me laissais manipuler sans problème. Ils me tripotaient, me déshabillaient me palpaient sur tout le corps et je bandais. Le copain de Laurent me massait le sexe à travers mon slip tandis qu'il me maintenait immobilisé. Le déshabillage était long. J'aurai presque voulu que ça aille plus vite. 
- Mais il bande ce petit porc.
- Ouais, il aime le cul, si tu savais ce que son Master lui fait faire.
- T'aimes le cul petite pute ?
- Oui...
Il me gifla violemment.
- Oui qui ?
- Oui Monsieur.
Il sourit et me regarda d'un air mauvais. Il me gifla encore. J'espérai vivement que les chambres soient bien insonorisées sinon la police allait débarquer d'un moment à l'autre ! Laurent me mis donc en slip et en chaussettes. 

Il m'attacha d'une manière très inconfortables : la corde passait entre mes poignets et était reliée à mon cou en plusieurs rangs qui m'étranglaient légèrement. Je bandais de plus en plus dans mon slip. Ils le remarquèrent.
- Mais dis-donc, ça l'excite le petit.
- Ouaip, quand je te dis que c'est une salope qui n'aime que la soumission, je ne mens pas. Il est obéissant tu vas voir et s'il n'obéit pas bien, il va morfler.

- En tout cas, il est mignon comme ça tout ficelé. Ca me fait bander aussi regarde. 
Laurent passa sa main sur la braguette de son copain et revint vers moi.
- Tu le fais bander Etienne, va falloir remédier à ça.
Ils me jetèrent à plat ventre sur le lit. Laurent m'enfonça un slip dans la bouche et fixa le tout avec de l'adhésif. 
- Il faut étouffer tes cris, tu ne vas quand même pas ameuter tout l'hôtel !

- Que penses-tu du martinet pour commencer ?
- Ca me paraît bien. Allez.
Laurent se mit face à moi et je commençais à sentir la morsure des lanières sur mes fesses. Le baillon avait un goût de sueur mais je le mordais quand même. J'avais mal dès le début. Mes poings se serraient et se desserraient à chaque coup. C'était dur.
- Allez, donne-moi ton ceinturon.
J'aperçus Laurent le tirer de son jean et le donner à mon bourreau. Je jouai le jeu et essayai de me débattre.
- Pas la peine petit bâtard, tu ne peux pas bouger.

Les coups de ceinturon étaient moins durs à encaisser mais je me tortillais quand même, faisant mine de ne plus supporter. J'étais content que la séance "martinet" soit finie. Mais, comme le disait Laurent, je ne perdais rien pour attendre car la badine allait succéder au ceinturon. Je savais que j'allais avoir mal. La badine, je connais, c'était l'instrument de prédilection d'Yvan. Je serrai les dents sur le slip. Le type me frappa. Un coup un peu mou puis un plus sec. Laurent intervint :
- Tape à la pliure des fesses qu'il le sente quand il remettra son slip.
Je maudits le salaud. Il était voyeur et en plus il savait ce que je craignais. Un premier coup, un autre. J'avais mal, je me tortillais un peu. J'en aurai pleuré d'humiliation mais je tentais de rester stoïque. J'étais à la fois excité et furieux. Un autre coup. Il y allait de plus en plus fort et j'allais encore avoir des marques. Au dixième à peu près je commençais à ne plus supporter. Je gémissais malgré mon baillon. J'avais vraiment mal.
- On le détache et on se le baise ? Lança Laurent.
- Allez, pas de soucis.
Ils s'approchèrent de moi et libérèrent mes mains et ma bouche mais la cordelette restait enroulée autour de mon cou. Je fis un effort car le copain de Laurent ne me plaisais pas du tout mais je le suçais du mieux que je pouvais tandis que Laurent me titillait le cul. 
- Il a de jolies marques, ça m'excite. Pas toi ?
- Ouais et en plus il suce bien. 
Le sentis le doigt de Laurent s'insinuer en moi tandis que son copain maintenait ma tête sur sa queue. Il me pénétra brutalement mais je me rendis compte que je n'avais pas mal car il devait voir mis du gel. Nous restâmes dans cette position un moment, moi suçant le mec et Laurent me tenant fermement par les hanches, faisant des va et viens dans mon cul. Je me souviens avoir eu envie qu'ils terminent. Je n'étais plus tellement excité. Le gars m'éjacula sur le visage et Laurent, qui s'était retiré fit de même. 
Ils me lançèrent une serviette.
- Essuie-toi, rhabille-toi et casse toi petite pute. On en a fini avec toi.
Je ne demandais pas mon reste. Je m'essuyai, déroulai la corde restée autour de mon cou et me rhabillai en vitesse. Mes fesses étaient douloureuse et j'avais des marques sur les poignets. Laurent me rattrapa dans le couloir et me demanda s'ils ne m'avaient pas fait trop mal. Je lui dit qu'il n'y avait pas de problème. Je partis prendre le métro un peu éberlué. 
Une fois rentré à la maison, Yvan m'attendait, une bière à la main.
- Alors, il était en forme Laurent ?
- Oui...
- Montre-moi ton cul.
Et une humiliation de plus. Je savais qu'il était inutile de discuter et je baissais mon pantalon et mon slip. Yvan se leva et examina mes fesses.
- T'as eu droit à la badine. T'as des marques. J'adore ça. J'ai envie de te baiser.
Il me déshabilla brutalement en craquant la braguette de mon pantalon en le retirant de mes jambes et commença à me bouffer le cul sur le tapis du salon. Il bandait comme un malade et me pénétra d'un coup en m'embrassant fougueusement. C'était un peu inattendu. Je ne lui en voulais plus. Je m'accrochais à son torse pendant qu'il me défonçait. C'était une sensation bizarre. Dans le métro, je me disais que j'allais le quitter et dans ses bras, ça me paraissait totalement impossible.


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