La correction magistrale que m'avait donné Patrick a eu tôt fait de me rendre plus humble. Depuis le début de l'année, j'avais pris un peu confiance en moi et là j'étais retourné à ma place de soumis. Cette situation semblait amuser Yvan qui me donnait des ordres pour tout et rien que j'exécutais avec diligence. Le mois de mars se déroula sans trop de choses nouvelles puis, il m'annonça que nous irions passer mes vacances de Pâques à Paris. L'année précédente, Yvan n'avais pas pris de congés à cette époque aussi fus-je assez agréablement surpris lorsqu'il m'informa de cette décision.
Le jour dit, nous prîmes le TGV direction Paris Gare de Lyon. Il était convenu que nous devions habiter dans le petit appartement que possédait Patrick près de l'Assemblée Nationale car il était dans sa maison de Marseille. Nous sommes donc arrivés en fin d'après-midi et avons posé nos valises. Yvan proposa que l'on aille manger un morceau vers 8 heures et que nous sortions nous balader ensuite. Je compris tout de suite ce qu'il avait en tête. En guise de promenade, la soirée se passerait dans un sauna ou un sex club. J'avais entendu souvent Yvan parler avec Laurent ou Sélim des soirées parisiennes du Marais. Soirées où le poppers coulait à flot et où le sexe était plus débridé qu'en province. Je commençais pourtant à être habitué aux saunas car, depuis mon anniversaire, nous y allions parfois quand mon Maître désirait me voir me faire défoncer par d'autres. Ce que j'allais vivre était bien plus glauque et finalement plus excitant qu'un simple après-midi de cul dans un sauna. Nous allâmes donc dîner dans un petit bistrot dont manifestement mon Master connaissait le patron dans le quartier. Il insista pour que je prenne des forces en rigolant. J'étais un peu inquiet de temps de prévenance car je connaissais mon compagnon et je savais que rien n'était gratuit. Pendant le dîner, il me dévoila ses intentions :
- Ce soir, je vais t'emmener dans un endroit comme tu n'en n'a jamais vu. Ca s'appelle le Keller, c'est un sex club cuir et SM.
- C'est vraiment SM ?
- Oui mais ça ne doit pas te faire peur. Tu as déjà pratiqué. Ca ne sera pas plus dur... enfin presque pas.
Sur le coup des 22 heures 30, nous arrivions au dit Keller. Dès mon entrée, je fus frappé par la clientèle. Les mecs, qui étaient déjà nombreux, pouvaient se diviser en trois catégories : ceux en uniformes (certains faisaient très réalistes) ou en treillis, ceux en cuir et les pseudo skinheads très prisés dans les boites gays parisienne. Leurs looks étaient très folkloriques mais je dus bien admettre qu'ils étaient à la fois excitants et effrayants.
Yvan salua le mec à l'entrée qui servait aussi de barman, se commanda une bière et pour moi un Perrier je crois. Ils discutèrent quelques minutes mais sans plus car nous étions vendredi soir et il y avait plein de monde. Les mecs tournaient, certains affichaient un air soumis et implorant qu'on s'occupe d'eux et les autres baladaient un regard méprisant et inquisiteur sur ce qui les entourait. Chacun était dans son personnage. Je ne me souviens plus trop comment était la backroom à cette époque-là car elle a souvent changé de visage. Je me souviens d'un sling, d'un carcan, de différents objets SM en "libre service", d'une cage et de chaînes un peu partout. Je m'imaginais déjà enchaîné et torturé ou pire mis au fer.
- Maintenant, jeune homme, à poil !
Yvan me fit déshabiller entièrement et le barman mit mes vêtements dans un sac. Il traça au marqueur le numéro de mon vestiaire sur mon biceps. J'étais nu, portant seulement mes baskets au milieu de tas de mecs habillés qui me regardaient avec un air soit méprisant soit intéressé. Je ne suis pas pudique mais la situation me mettait très mal à l'aise. Yvan me posa la main sur la nuque et commença à me promener dans le sex club. Les mecs nous reluquaient et il m'emmena jusqu'au sling. Il me fit mettre allongé dessus cet commença à me doigter. Deux ou trois gars, dont un très crédible en treillis et casquette vinrent se joindre à nous. Yvan lui fit signe de se faire sucer. La position était inconfortable car il m'avait attaché les poignets et les chevilles dans les bracelets de cuir prévus à cet effet. Je sentais mon cul se dilater grâce au doigt mouillé de mon maître et je suçais le type en treillis du mieux que je pouvais. D'autres mecs passaient en regardant ou pas ce que je faisais. La musique était forte. L'odeur de sperme, d'urine et de poppers était un peu entêtante. Je devais me rendre compte plus tard que certains se faisaient pisser dessus. Yvan commença à attirer un autre mec en l'embrassant. Je ne le voyais pas bien mais je sentis sa queue lorsqu'elle entra en moi brutalement et là je vis son visage. Il avait la cinquantaine. Il était grand, costaud, puissant, ses cheveux coupés très courts et son regard perçant m'excitèrent et je commençais à bander plus fort. J'entendis une voix qui m'ordonnait : "suce, n'arrête pas". Les coups de butoir de mon partenaire me secouaient tellement que j'avais l'impression que j'allais tomber du sling. Le bruit des chaines étaient incroyable ! Il se contracta et le le sentis éjaculer en moi. Les mecs qui se faisaient sucer alternaient pendant se temps. Le costaud se retira et versa le contenu de la capote sur mon torse. Yvan lui tapa un baiser sur la bouche et le regarda d'un air entendu. Les deux autres me descendirent du sling et me jetèrent par terre. Je pouvais voir de près leurs bottes et leurs rangers. Yvan était habillé assez sobrement. Il était en jean et tee shirt par contre, il portait ses rangeos. Je me retrouvais à leurs pieds.
Des claques pleuvaient sur mes fesses qui commençaient à me chauffer. Le mec se retira, je vis la capote tomber près de mon visage et je sentis le sperme chaud couler sur mon dos et mes fesses. A peine le temps de dire ouf et une autre bite. J'essayai de me débattre mais en vain. Je voulais donner un beau spectacle à Yvan alors je jouais les victimes même si je n'avais jamais été aussi excité de ma vie. Je fus couvert de sperme une seconde fois. Yvan me releva. Il me roula une pelle très longue en me tenant pour que je ne tombe pas car entre le poppers et les différents coups de bite, j'étais un peu épuisé. "Je t'avais dit de prendre des forces petite pute." Nous marchâmes un peu dans le sex club puis nous avisâme un groupe plutôt composé de "skins". Yvan me planta et alla parler à l'un d'eux. Ils sourirent. Ils vinrent vers moi et m'entraînèrent vers un autre mec qui se tenait debout avec comme moi, des bracelets de cuir aux chevilles et aux poignets.
Je compris qu'on allait nous attacher ensemble. Ce fut fait en moins de deux. Je me demandais ce qu'on allait faire de nous. On me banda les yeux à mon tour. Je sentais mon camarade de jeu se tortiller et gémir. On devait lui faire mal mais je ne savais pas exactement comment. Plus il remuait plus j'étais déstabilisé. Tout à coup, je sentis une douleur intense au niveau d'un téton. Je sentis qu'on me le pinçait cruellement. Je ne pus m'empêcher de crier ce qui me valut une giflé et un crachat sur le visage. Une voit dit : "ta gueule !". L'autre téton me fit mal de la même façon. Heureusement, mon partenaire tenait bien sur ses jambes car sinon on serait tombés tous les deux sur le sol. Je sentis aussi qu'on passait des cordes sous mes aisselles. On nous tira vers le haut et cette douleur aux tétons qui persistait. Je ne savais pas ce qui me pinçait mais c'était dur à supporter, pourtant je bandais. Tout d'un coup, une voix nous chuchota à l'oreille : "Maintenant, quelques coups de fouet."
En guise de fouet, je reçus une morsure sur le torse qui ressemblait un peu plus à des lanières de martinet. Je serrai les dents pour ne pas crier. Je me faisais violence pour ne pas supplier Yvan. Les pinces tombèrent de mes tétons et je hurlais. Mon partenaire suppliait : "Stop, j'en peux plus". On s'arrêta. On nous détacha. J'entendis l'autre gars tomber lourdement sur le sol. Je supposais que sa torture avait duré bien plus longtemps que la mienne. On nous fit mettre à quatre pattes et on commença à nous donner des ordres. "Suce" "Lèche mes pompes". Je me retrouvais avec un bite dans la bouche lorsque mon bandeau tomba sur le sol. Yvan me l'avait enlevé. Je voyais que c'était lui que j'étais en train de sucer. Il ordonna à celui qui avait été attaché avec moi de me faire jouir. Il me branla à peine et mon sperme se répandit sur le sol tandis que celui d'Yvan inondait ma bouche. J'avalai tant bien que mal et nettoyai son gland car je savais qu'il n'aimait pas remettre sa queue gluante dans son slip. Il me releva et m'embrassa longuement. "C'est de mieux en mieux, je suis fier de toi, petite pute."
Nous remontâmes au bar et je fis un peu mieux connaissance avec le mec mur qui m'avait baisé en début de séance. C'était le fameux Jacques dont Yvan et Patrick avait parlé. Je ne le savais pas encore mais j'allais le revoir et subir mes plus extrêmes expériences SM en sa présence.
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