Jusqu'aux grandes vacances, la vie se déroula plutôt calmement. J'étais obéissant et je me pliais aux rituels imposés par mon maître. Yvan ne m'avait pas corrigé depuis longtemps et j'avoue que ça ne me manquait pas vraiment. Chaque matin, je le rejoignais dans son lit pour qu'il me "nourrisse" avec son sperme. J'avais beau être prêté de temps en temps, je trouvais génial de pouvoir tout faire avec lui sans capote, y compris bouffer son foutre. Le sexe avec lui était un moment privilégié. Son corps et son odeur m'excitaient énormément. J'adorais ça ainsi que la sensation d'appartenance terriblement excitante que je vivais. En ce début d'été, il travaillait beaucoup et mes parents nous avaient prévenu qu'ils ne rentreraient pas en métropole avant Noël. J'avais envie de les voir mais je me demandais déjà comment j'allais demander "un congé" à mon maître. Yvan avait beau s'être un peu assoupli, il restait terriblement autoritaire.
Ce jour-là, je savais qu'il allait être rentré pour déjeuner car c'était le premier jour de ses vacances et il ne travaillerait pas l'après-midi. Il était de très bonne humeur lorsqu'il arriva vers 12 h 30. Il troqua son costard cravate contre un short et un vieux tee shirt. Je le trouvais très sexy et viril dans cette tenue qui mettait en valeur ses bras et ses jambes musclés et poilus. Je ne sais pas si tout le monde aime ce genre de mec mais moi les costauds, ça a toujours été mon truc.
Il n'avait pas dit grand chose sur le programme de nos vacances aussi je ne m'attendais pas à ce que nous partions. Je me disais qu'il irait peut-être dans sa famille en me laissant en plan mais il n'en fut rien. Il me donna une liste et m'ordonna de faire des valises. Tout était détaillé, ses vêtements, sous-vêtements, les miens et même les chaussettes. Tout de suite après le déjeuner, je me mis au boulot et mon seigneur et maître sortit en short. J'avais dans l'idée qu'il avait un plan cul de prévu et ça me contraria un moment puis je fus trop occupé pour y penser.
Deux heures plus tard, j'avais tout plié et je m'étais appliqué. Yvan rentra en me disant qu'il était allé nettoyer la voiture et m'ordonna d'y mettre les bagages. "Tu mets tout sur le siège arrière. Rien dans le coffre". Vingt minutes plus tard nous prenions la route vers le sud. Je pensais que nous irions dans sa maison de la Drôme mais nous n'y fîmes qu'une halte, le temps pour lui de prendre son courrier. Avant de repartir, il me réservait une surprise. Il m'ordonna de me pencher contre la voiture et de mettre mes mains dans mon dos. Il les attacha avec une cordelette. Il fit de même avec mes chevilles puis me banda les yeux avec un foulard noir. "Tu vas voyager dans le coffre". Je fus pris de panique car je transpirais déjà. Yvan m'avait imposé de porter un jean, des chaussettes et des baskets. La position allait être très inconfortable et je le savais. Je transpirais et essayais de le supplier de ne pas faire ça.
- Je t'en prie. Non. J'aime pas être enfermé. Pitié.
- J'ai dit que tu devais voyager dans le coffre. Il n'y a pas de discussion possible.
- Ca me fait peur, je t'en prie Yvan. Je ne veux pas.
- Tu n'as pas le choix. Tu veux une raclée ?
- Non. Pas ça.
J'étais tétanisé à l'idée d'être enfermé dans le coffre mais j'avais encore plus peur de sa colère donc j'ai fermé ma gueule instantanément. Il me chargea sur son épaule comme un sac et me déposa brutalement dans le coffre puis le referma. J'étais absolument terrorisé. Jamais il n'avait fait ça. Pourquoi ne pas seulement me bander les yeux ? Très vite, je commençais à avoir très chaud. Je sentais la sueur couler le long de mon dos et de la raie de mes fesses. Mon pubis était trempé. A cette époque, je commençais à passer du stade de l'angelot à celui de petit mec. Des poils blond j'étais très fier s'intensifiaient sur mon torse, mes fesses et mes cuisses mais tout cela provoquait une transpiration plus abondante. Je détestais la sensation d'humidité corporelle. Mon jean me serrait et les élastiques du slip blanc qu'Yvan m'avait imposé m'irritait. Nous roulâmes un temps qui me sembla totalement infini. Je sentais tous les changements de route et je fus soulagé lorsque je me rendis compte que nous roulions sur un truc qui ressemblait à du gravier. Nous étions enfin arrivés dans une propriété.
C'était le cas. Une grande propriété près de Marseille. J'entendis la voix de stentor d'Yvan, son rire, une autre voix. Des rires très "bourrins". Tout cela ne me rassura pas du tout. Quelle idée avait-il encore eu ? Au bout de quelques minutes, le coffre s'ouvrit et des mains me saisirent. Je me sentis soulevé et chargé sur une épaule qui ne semblait pas être celle d'Yvan. J'entendais le gravier crisser sous leurs pas. Ils ne parlaient pas. Je me rendis compte qu'on m'emmenait dans un endroit sombre, on descendit un escalier. J'étais trimballé comme un ballot de linge et je ne faisais pas le malin. J'entendis la voix du second mec :
- Détache-le Yvan, on va l'installer.
- T'as un couteau ? J'ai un peu trop serré le noeud.
- Ouais, ça sert à tout un couteau.
Ils éclatèrent d'un rire qui me glaça le sang. Qu'allaient-ils me faire ? Je vivais avec Yvan depuis plus de 8 mois et il allait toujours crescendo dans mon asservissement. Depuis l'arrêt dans la Drôme, j'avais peur. Je me mis debout tant bien que mal et l'un des mecs libéra mes mains pour me les rattacher devant et les lever au dessus de ma tête. J'étais presque suspendu. Je pense que c'était à un crochet. J'avisai une autre présence dans ce local qui s'avéra être une cave. Je sentis les doigts d'Yvan m'ôter le bandeau. Je mis quelques secondes à m'habituer à la lumière. J'étais attaché dans une cave qui ressemblait à celle de la maison de la Drôme en plus grande et plus sombre. A côté de moi, un autre jeune mec à moitié déshabillé était dans le même état. Il avait été manifestement déjà fouetté car il avait des marques sur le torse.
Ma braguette avait été ouverte et une lourde corde entourait désormais mes jambes. J'étais en sueur. Je jetais un oeil à mon compagnon d'infortune. Il était super mignon mais son visage semblait marqué par la fatigue. Il avait les yeux rougis. J'ai supposé qu'il avait pleuré. Le mec dont j'avais entendu la voix sortit de l'ombre. Il pouvait avoir la quarantaine, peut-être un peu plus. Il était très beau, son regard noir me déshabilla et il y avait quelque chose de cruel en lui. Yvan fit les présentations :
- Dis bonjour à Patrick -M'ordonna-t-il en rigolant- On va passer la nuit chez lui avant d'arriver à destination. Il faut le remercierde son hospitalité. Tu es bien d'accord avec moi ?
- Il est mignon. Tu l'as depuis longtemps ?
- Un peu moins de 9 mois. Il est super obéissant mais là il a été un peu rebelle. Faudra le punir pour ça. Je te laisse choisir ton instrument.
- Parfait. Donc c'est moi qui bosse. Ca va faire un petit peu de vacances à David mais il faudra qu'il te donne son trou tout à l'heure. Alors, que pense-tu de la cane et de le laisser attaché dans la cave après. Ca me semble une punition adaptée.
Puis s'adressant à moi :
- Tu ne l'auras pas volé. Tu n'avais pas à rebeller !
Je tremblais. Mon compagnon d'infortune me regarda pétrifié. Il n'en pouvais plus. Cela se voyait. J'avais encore ma casquette sur la tête lorsqu'il s'empara d'une badine qui trônait sur le mur. Je tentais de m'esquiver lorsqu'il baissa mon pantalon et mon slip jusqu'aux cuisses. J'avais été baillonné par un bandana comme David et je commençais à me préparer.
- Ne le ménage pas. Il a mérité une vraie raclée. Il m'a manqué de respect.
Le premier coup s'abattit sur mon cul et je sentis le bambou me mordre. Je tentais de serrer les dents mais j'avais du mal à résister. Yvan se leva et se plaça derrière David pendant que mon supplice continuait. Je transpirais encore plus. Du coin de l'oeil, je pouvais voir mon Master titiller le trou de sa future proie. Il commença à le frapper derrière la nuque. "Sale petite pute. Y'a longtemps que je t'ai pas baisé." Patrick me frappa à nouveau et je ne pus retenir un cri qui resta étouffé en partie par le baillon. On n'en n'était qu'au troisième coup et déjà, je n'arrivais plus à supporter. Je me tortillais et il me remit fermement en place. J'en pris un autre et encore un autre tandis qu'Yvan avait pénétré David. Il gémissait. Il faut dire que prendre une queue de cette taille debout, dans une position pour le moins inconfortable n'est pas facile. Il le portait et avait entouré ses jambes autour de son bassin. Le jeune gars était ainsi suspendu par les bras tandis que mon mec le défonçait.
Le quatrième coup fut dur à supporter. Le cinquième était encore plus fort. Je suppliais. "J'en peux plus." Patrick interrogea Yvan du regard. Il lui fit signe de continuer. Je gémissais comme un petit animal acculé. Je reçus les trois suivants sans trop broncher mais pendant que David encaissait les coups de bites de mon maître j'encaissai les coups de bâton de son pote. "Allez, un dernier." Il frappa de toutes ses forces. Je hurlais puis me laissais pendre par les bras, mes jambes ne me portant plus. Yvan s'agita encore un peu plus puis éjacula dans la capote et laissa tomber brutalement David. Il resta dans la même position que moi tandis que, quelques secondes plus tard, les deux compères me détachèrent. Je m'écroulais dans les bras d'Yvan. Son torse mouillé et poilu me protégea un instant puis ils me firent enfiler un autre slip et m'attachèrent avec une cordelette. Je les suppliai de ne pas me laisser là toute la nuit mais. Ils détachèrent David et me laissèrent dans le noir. Je fus soulagé quand, un moment après, Yvan vint me voir pour me dire qu'il avait levé la punition et que je pouvais venir dormir.
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